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Ne oa WI FI ebet er menez e lec'h hon eus kousket en un dachenn gampiñ un tammig gouez.

600 kilometrad, n'hon doa ket soñjet ober kement se, met warc'hoazh e vo brav an amzer war inizi LOFOTEN, neuze omp bet buanoc'h  en ur soñjal kaout chañs da welout anezho dindan an heol.

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Petra nevez hiziv : kriboù gant erc'h warno tro dro deomp a-pad ar veaj a-bezh. Diaes eo bet da gavout boued rak ar sul zo hiziv. Gant ar vag ez eomp da (d) TROMSO hag e weladennomp. Kêrbenn vihan ar ranvro, treuzet gant park emgann NARVIK. Erruet war inizi LOFOTEN gwall skuizh tro dro 9e hanter en dachenn gampiñ goude 12 eurvezh beaj.

Brav kenañ eo ar maezioù pa erruomp war NARVIK diouzh an norzh dre an hent E6 : ar chadennad menezioù war an dremmwel hag ar fjord e-kreizh a dalv an taol lagad !

  Par suite d'un mouvement de grève de certaines catégories de personnel le blog n'a pas pu être édité en temps et en heure. Nous espérons que ce contretemps ne vous a pas fait craindre une quelconque situation critique pour la direction. Pas de WI FI dans la montagne où nous avons dormi hier dans un camping SAMI très "rustique"

600 kms, ce n'était pas prévu au programme, mais il y a une belle fenêtre météo sur les LOFOTEN pour demain, nous avons donc accéléré la cadence pour pouvoir avoir la chance de voir les îles sous le soleil.

Pour l'anecdote, au camping fort sympathique de DJUPVIK, la proprio me dit qu'on capte internet au coin du camping, près de sa maison, la box est sur le bord de sa fenêtre. Je m'y installe sur mon petit tabouret, et m’aperçoit qu'il y a un mot de passe. Un peu dubitatif, je rentre. Et là, elle vient me revoir pour me ramener dans le petit coin... car le mot de passe est inscrit sur le piquet de grillage à mouton qui fait la protection entre sa maison et le camping. Dure, la vie de blogueur devant de telles subtilités.

Les faits du jour. Crêtes enneigées partout autour de nous durant tout le voyage. Du mal à trouver à manger car c'est dimanche, 1er passage en bateau vers TROMSO. Visite de TROMSO, petite capitale provinciale, traversée du champ de bataille de NARVIK. Arrivée sur l'archipel LOFOTEN à la ramasse vers 21h30 au camping après 12h00 de route.

l'arrivée sur NARVIK en arrivant du nord par la E6 est magnifique. La chaine de montagne à l'horizon et le fjord au milieu vaut le coup d’œil. 

 

 

 

 

 

 

 

Tromso

Entre ours, on se comprend

Mémorial Narvik

Camping sans wifi, mais avec une cuisine que nous avons squatté. Pas cher!!!

 

 

 

 

OUED LAOU - CHEFCHAOUEN

Pas d'itinéraire. C'est fléché à la sortie de Oued Laou. Surprise, il y a un camping très bien à quelques kms du bourg. De toute façon notre loc est nickel, pas de regrets.

La route est belle, la montagne aussi, le temps est un peu chagrin, et il pleurera l'après-midi.

Beaucoup de monde, espagnols, français, asiatiques en grand nombre dans la ville bleue.  Je ne sais pas si tous les commerçants de la ville vendent local et gagnent leur vie, mais le commerce est roi. Repas de boulettes tajine en compagnie d'un couple de jeunes de Trujillo, jolie ville du sud ouest espagnol. J'aime bien ces moments de discussion qui me permettent de renouer avec la langue de Cervantes.

On marche, on négocie, on photographie et on boit du thé à la menthe.

Au retour, un minibus local au fossé. Quand on connait les artistes au volant et les maigres conditions de sécurité, on ne peut qu'être inquiet pour les voyageurs.

Photos?  Photos !

 

 

 

L'art de la négociation. 

 

Méfait du tourisme de masse?  Nous n'avons pas vu ou eu de réactions hostiles au cours de notre voyage. 

 

 

La ville bleue. 

 

 

 

21 juin Saint Didier sr Chalaronne - Tarascon 75 kms

Bon, c'est vrai qu'en voyant le titre on se dit que ça en fait des kms, un vrai coureur du tour de France.

Hier soir, ma fille qui est en WE à Lyon et qui connait bien la ville a un peu fouiner pour me sortir du marasme pluvieux qui va s'installer. La météo est annoncée et sera exécrable pendant 3 jours entre Lyon et Montélimar. J'avais déjà prévu de prendre le train pour arriver au centre de Lyon car l'entrée dans la ville par la voie bleue est tout sauf sécurisée. Autant ne pas tenter le diable avec mon 38 tonnes. Ce sera donc TER à Villefranche sur Saône / Lyon Perrache. Et comme je suis en sucre, je refuse le combat contre la pluie au sud de Lyon. Donc TER à suivre Lyon Part Dieu / Avignon. 

Une trentaine de kms pour rejoindre la gare de Villefranche dans la grosse circulation du matin, ce n'est pas ce que j'aime le plus. Et les ascenseurs de la gare pas prévus pour les vélos. Le transfert n'est pas de tout repos. Mais côté Villefranche il y a de la place pour les vélos dans les wagons.  

Le billet vers Avignon est cher 30€ avec le passage vélo, la seule inconnue, c'est la disponibilité des dites places.  En fait il y en a 2 par train, qui sont déjà prises. Et nous sommes 2 à rester sur le quai avec nos vélos dont une jeune fille de 17 ans au bord de la crise de larmes. Ses parents l'attendent et elle est un peu en panique. Heureusement le contrôleur nous propose une solution de replis ou il faudra démonter nos sacoches. Pas de problème, je vais aider la jeune à faire rentrer tout le matériel et on va fixer nos vélos pour éviter tout accident. Merci m'sieur le contrôleur.  

Petite anecdote à la Part Dieu, alors que je viens de prendre mon billet, un gars d'une quarantaine d'année m'aborde: Pardon monsieur, vous êtes du Rheu ? Qu'est ce que vous faites là en vélo ? Moi aussi, je suis du Rheu, Boulangé, qui prend le train pour Rennes. C'est vrai que je porte le maillot du club.

Avignon, il fait chaud, très chaud. Un petit tour en ville, les courses, le pont, puis direction la Via Rhona qui parait correctement fléchée.  Je vais rouler un moment avec 2 frères suisses qui arrivent de Genève. L'un en vélo électrique tire la remorque avec tout le matériel et son fils de 4 ans , l'autre est en vélo carbone standard. 100 kms par jour. Les adultes s'éclatent mais je doute que le gamin prenne beaucoup de plaisir à l'escapade paternelle. 

Camping à Tarascon, au pied du château et au bord du fleuve, avec un coin pour les cyclos un peu défoncé. Difficile de trouver un endroit plat pour piquer la tente. Plus tard, une autre rennaise, pharmacienne au CHU viendra piquer la tente à proximité. Nous suivons la même direction. Elle va aussi beaucoup fulminer sur la qualité du terrain.

Direction Avignon

 

Il parait que quand on y a gouté on ne revient plus au vélo standard

 

 

486 kms

Réveil un peu frisquet ce matin, autour de 5/6° , mais le soleil va prendre ses quartiers pour la journée.

Magnifique route entre notre camping et Cuenca. Encore une fois merci Michelin et ses routes soulignées en vert.  Entre gorges, montagnes, paysages de hauts plateaux, un  vrai régal. Difficile de mettre en photo. On roule cool et on apprécie l'instant.

CUENCA: Nous allons y rester 2 ou 3 heures, le temps de quelques photos dans cette ville classée au patrimoine mondial. Les maisons accrochées à la falaise, les ruelles, l'architecture, la montée dans la vieille ville par des petites rues. Tout y est très beau. Petit conseil si vous y allez avec un moyen de locomotion autonome, faites le tour des gorges pour avoir un beau point de vue sur la ville à l'aller et une vue sur les maisons et palais accrochées à la falaise au retour. Départ du parking en haut de la vieille ville après les remparts.

 

Après ? Banzaï !!! nous avons déjà une demi-journée de retard, alors on ne va pas rester amuser la galerie en traversant Castilla la Mancha. De longues lignes droites, des villages très éloignés, nous roulerons à des vitesses que la morale réprouve, mais Don Quichotte n'était pas de sortie pour nous embrocher.

Camping à Siles à la nuit tombante avec un accueil très sympa, nous sommes 3 ( 1 cycliste anglais ) Repas au resto du camping. La météo est correcte pour les 2 jours qui viennent mais alerte rouge sur le sud-ouest espagnol pour ceux qui suivent, on annonce 40l au m², c'est beaucoup même pour un breton.. Nous allons adapter notre parcours et décidons de faire l'impasse sur Grenade lors de la descente. On verra comment tout cela évolue, de toute façon nous n'avons rien réservé et sommes donc flexibles. Pour l'heure, dodo, pas besoin de berceuse.

 

 

 

 

 

 

Aet omp abaoe 3 sizhunvezh, 7000 km hon eus graet, an 12vet vro a weladennomp an hini eo. N'eus keudenn vras ebet da venegiñ, grit ma pado !

Hiziv, inizi LOFOTEN : 330 kilometrad. lâret e vez eo lec'g bravañ ar bed  ha gwir eo. Mat vefe kaout pevar lagad evit bezañ gouest da welout pep tra... hag ar mor hag ar menez asambles dindan an heol a zo kaer-meurbet.

Fenoz e chomomp da gousket e penn su kornog an inizi. Warc'hoazh e raimp hanter-dro hag an hent en tu gin.

Hag ar fotoioù peogwir eo evitoc'h !

 

Nous sommes partis depuis 3 semaines, environ 7000kms au compteur, nous en sommes à notre 12ème pays. Pas d'incidents notables, pourvu que ça dure.

Aujourd'hui LOFOTEN: 330 kms. On dit que c'est l'un des plus bel endroit du monde. Je confirme. Il faudrait 4 yeux pour pouvoir tout voir, paysages somptueux, ports renversants, et ce mariage de la mer et de la montagne envoutant sous le soleil du jour.

Ce soir , nous dormons à A, à la pointe sud ouest des îles. Demain chemin dans l'autre sens .

photos? allez, parce que c'est vous.

 

 

 

 

 

SECHAGE DU POISSON

 

 

 

 

OUED LAOU - TANGER - TANGER MED

 

ça sent la fin des vacances. On prépare les sacs en mode bateau.  Un bon repas de poisson dans le premier restaurant que nous avions fréquenté en arrivant au Maroc, c'est toujours aussi bon, et le serveur se souvient de nous.

Une dernière course avec une voiture qui a eu envie de me taquiner en passant le dernier col. Son chauffeur  va rendre les armes après avoir pris beaucoup de risques. Faut pas me chercher quand les vacances se terminent!!! Une dernière dose de stress circulatoire dans Tanger, histoire de se faire peur. On dit merci qui ? Merci François!

Café au vieux port de Tanger. Photos, remise à neuf du matériel et des pilotes. Rencontre amicale avec Anaïs et Julian, jeune couple catalan, c'est toujours le BZH sur ma plaque qui intrigue. Ils viennent de parcourir le Maroc en Africa Twin. On va les retrouver à l'embarquement et pendant la traversée. nous serons heureux de les avoir en poisson pilote  pour sortir de Barcelone. Merci les amis.

Dernier thé à la menthe pas loin de Tanger Med. Déjà un peu nostalgique.

Embarquement chaotique entre la douane qui a décidé de passer tous les véhicules au scanner, les marocains un tantinet indisciplinés, les italiens de la NGV un tantinet bordélique. Prise de tête avec les même zozos qui nous réclamaient de l'argent au débarquement. Bilan  4h00 de retard. Mais ça n'a pas d'importance. 

Il ne restera que 1100 kms d'autoroute...

 

 

Hasta luego, amigos. Y en bretaña la proxima vez.

22 juin Tarascon Palavas les Flots  104 kms

PIF PAF PLOUF, AUJOURD'HUI, C'EST MEDITERRANEE !!!!

Tout à bien démarré. J'ai passé une bonne nuit, c'est plutôt rare, j'ai rangé mon matériel comme un pro, et à 7h40, GSM chargé, gooooo!

Hier j'ai passé une bonne soirée à discuter avec ma voisine qui arrive du lac de Constance à vélo. Pharmacienne au CHU de Rennes, c'est une sportive qui nage, court et pédale. Elle envisage le triathlon. On parle un peu des clubs autour de Rennes et je ne peux que lui conseiller St Grégoire, une belle ambiance à ce que je peux voir sur les compétitions de mon ami Christophe G. Non non... je n'ai pas son 06 :-((((

L'itinéraire du jour s'appelle entre riz et vignes. Sur des petites routes où l'on croise plus d'agriculteurs que de touristes, je vais cheminer jusqu'à Aigues Mortes. D'un côté de la route du riz, et de l'autre des vignes, pour un vin dénommé vin de sable de Camargue. J'apprécie beaucoup cet itinéraire au fil de l'eau.

Le café et les courses, ce sera à Saint Gilles et sa jolie basilique.

Un petit tour dans la ville à Aigues Mortes, c'est ben joli, et il y a du monde. Le café offert par 2 cyclistes de Mâcon, de l'association française des experts comptables. Ben oui. Je n'ai que de belles fréquentations cette année. Ils ne sont plus tout jeunes mais apprécient encore rouler dans ce coin qui reste accessible. Merci les gars, soyez prudent sur la route.

Entre les salines et les étangs à flamands roses, me voilà au Grau du Roi. Premier contact avec la Méditerranée pour le vélo. Il y a un truc de marées qu'il ne comprend pas. A partir de là le fléchage part en sucette et je trouve des indications au petit bonheur la chance. Avec un gros bonnet d'âne à la grande Motte, temple des vacances de bon goût. J'avais anticipé cette région comme potentiellement foireuse. Ça se confirme. Je n'aime pas ce sud où le touriste est pris pour un con et un pigeon.

Camping à 21€, avec accueil totalement nullissime, mais je vais pouvoir piquer ma guitoune, ce n'était pas gagné sur les premiers appels car ici beaucoup de camping sont des mobilomings. Pour justifier le tarif du carré d'herbe grillé, on me dit qu'il y a la mer à côté. Heureusement qu'ils n'ont pas la côte de Granit Rose, j'imagine le tarif, pfffff 

Le sourire du jour pour cette petite famille de Die, pays de la clairette, maman, et ses 2 gars, 13 et 9 ans. 400 kms de voyage avec des réalisations journalières de 30 kms. J'ai promis aux 2 stars de les mettre dans mon livre des records. Papa viendra récupérer la tribu au bout du voyage qui fera de merveilleux souvenirs. 

 

Saint Gilles.

 

Les supers héros.

 

 

 

Voilà, mon fier destrier voit la Méditerranée pour la première fois au Grau du Roy. Il fait le fier, et me donne presque l'impression qu'il y est arrivé tout seul. Reste que sa selle et moi entretenons une relation conflictuelle depuis le départ, et ça , il n'en parle pas. 

 

Une dédicace spéciale SC LE RHEU CYCLO pour mon ami Momo. 

22 mai San Sébastian - Tarnos    80kms

On reprend doucement après une interruption de 2 jours. Je vais me servir de maps me pour rejoindre la frontière française en passant par des pistes cyclables. Agréablement surpris, y compris par la petite escapade dans l'arrière pays, et ses grimpettes bien raides. Arrêt café croissant et discussion avec une petite mamie qui habite à 10 kms de la frontière et qui n'a jamais mis les pieds en France. C'est tout le barda sur mon vélo qui lui a donné envie de venir discuter. Elle a entendu dire que la Bretagne était très jolie.

Arrêt coiffeur en Espagne, et petit passage par la bourgade de OIARTZUN, jumelée avec CARHAIX avant de rejoindre IRUN pour récupérer le début de la vélodyssée. J'ai chargé l'itinéraire sur mon GPS. 2 tronçons: Hendaye/Royan et Royan/Nantes. Même si je ne suis pas totalement le tracé, cela me permet d'avoir une trame, en particulier dans certains coins ou le fléchage est un peu juste.

https://www.lavelodyssee.com/itineraire/veloroute-1200km

La partie basque longe l'océan et traverse Biarritz. Il faut avoir l’œil en permanence car il y a beaucoup de changements de direction et de passages sur les trottoirs. La corniche au sud de Biarritz est très jolie , mais dangereuse dans la mesure ou aucune piste cyclable n'est prévue alors qu'il y a beaucoup de circulation et de vélos, avec des virages et des belles montées. Coctail dangereux car les automobilistes sont nettement moins sympas que côté espagnol. La distance de sécurité est passée de 1,5 m à 0,15m ... 

Traversée de Biarritz au milieu du flux de voitures qui ne comprennent pas que sur un vélo on ne peut pas rester le bras toujours tendu quand on tourne car il faut remettre la main sur le guidon pour freiner. Bref la vélodyssée devrait proposer un circuit  avec un choix ville / campagne.

Passage rapide à Bayonne ou on évite la ville et camping à 14€ à TARNOS. Il y a une piscine me dit-on, sauf qu'elle est fermée. Beaucoup de résidents à l'année dont un motard collectionneur qui vit en mobil-home la semaine car il est impossible de louer un appartement dans la région, tout est réservé pour le tourisme. Méfait du tourisme de masse. 

C'est bizarre, mais j'ai l'impression de me traîner.

 

KM0 de la vélodyssée

 

 

23 mai Tarnos  -  Sainte Eulalie en Born  124 kms

Partie assez sympathique. Tout est bien fléché et on est sur des pistes cyclables. Beaucoup de vélos sacoches et de vélos électriques. Je suis même pris à parti par un cycliste qui accepte mal de mettre autant de temps à remonter un vélo sacoches. C'est vrai que sur le plat, la vitesse oscille entre 28 et 30 km/h. J'aurais le droit à l'insulte suprême: électrique, me jette t'il quand il me rattrape enfin. c'est à cause de vous que les vrais cyclistes sont en train de disparaître. Je vais le suivre et au stop suivant, quelques kms plus loin, lui proposer de chercher le moteur électrique sur mon vélo, avant de lui conseiller de diminuer la bière et le Ricard pour avoir de meilleures performances sportives. Il est un peu penaud.

Pour pimenter la journée, quelques côtes et descentes à 10% dans les dunes (mesure sans doute optimiste) et même une partie de la piste innondée. Il a plu dans le coin on dirait. 

Pour faire plaisir à Yves, qui avait détesté le Léon espagnol, je vais m'arrêter pique niquer à Léon, petit village landais à quelques kms de Moliets et Maa.

Camping du soir sur une aire naturelle de camping à Ste Eulalie et ajout de quelques kms pour aller boire une bière au bord du lac de Biscarrosse dans une guinguette bien sympathique. La différence entre un camping et une aire naturelle ? Je ne sais pas, les tarifs sont les mêmes, ah, si, l'herbe coupée n'est pas ramassée. Aire naturelle quoi.

 

24 mai Sainte Eulalie - Arès 115 kms

Quelques gouttes ce matin au départ, le temps est en train de changer. 

Le tour du lac de Biscarosse est assez sympa dans la mesure ou il y a quelques points de vue sur le lac. Beaucoup de zones touristiques et même des marinas. Beaucoup de vélos sacoches dont 2 anglais, so british, avec des mini vélo. Ils vont à Saint Jacques. 

Les parties forestières sont moins intéressantes voir même carrément monotones. Heureusement , il y a des lieux historiques: la dune du Pilat et le fameux camping des Flots Bleus. 

Tour du bassin d'arcachon: on a l'impression que ça ne va jamais finir. Et le comble, c'est qu'on ne voit jamais le bassin de la vélodyssée. C'est ballot. On traverse beaucoup de village par la piste cyclable qui n'est pas prioritaire, et donc des stops tous les 50 mètres. Un petit stage en Hollande ne ferait pas de mal. Je vais rouler quelques kms avec un groupe de cyclistes du club de la Teste de Bush, et discuter avec un canadien qui parcourt l'Europe depuis 8 mois.

Camping à Arès: la canadienne pour ne pas le citer. Accueil vélo, c'est écrit sur le bureau à l'entrée.. Alors on y va, normal, non? Tout seul avec mon vélo et ma canadienne, je paye 17,45€ , comme le balaise de camping car qui me suit avec 2 personnes à bord. Cherchez l'erreur. Il y a un panneau accueil vélo qui n'a rien à faire là. Je vais profiter de la piscine et passer beaucoup de temps sous la douche  :-))))

Toute ressemblance avec le groupe 1 est involontaire

 

batodyssée !!!

 

25 mai.   Arès - Montalivet les bains   97 kms

Il fait très très gris ce matin. Déjeuner rapide, douche tout pareil, et, prémonition,  pliage de tente fissa. Le temps de mettre tout le matériel à l'abri sous l'auvent du mobilhome voisin que le premier éclair immédiatement suivi du  coup de tonnerre me donne l'ordre de rentrer aux abris. 2h00 à attendre que le ciel ne se vide, il tombe à seau. Ou était ma tente, il y a maintenant 15 cm d'eau. Je patiente sur facebook, maps me, et surtout en regardant une reine frelon asiatique construire son nid sur la charpente de l'auvent. Il fait déjà la taille d'une balle de tennis. Pas de bol, ma fille, je suis un salopard, je vais te dénoncer.*

10h30 Enfin, un rayon de soleil, je vais pouvoir détaler, non sans taper la causette avec des voisins de Laz (Finistère) A quoi on reconnait un gars du Finistère? Simple , il me tutoie immédiatement. Gast, t'es de Plonévez? Tu prend un jus avant de partir? et une petite tasse de café.

Journée de merde. Rien à voir, café dégueulasse à 2€ dans une paillote, courses à Lacanau et repas seul dans la jungle infesté de moustiques. Si, un couple de (vieux) anglais perdu qui ne sait plus vers ou pédaler. Je les mets sur le bon chemin en me faisant dévorer par les bestioles. 

Puis la pluie arrive, bien drue, seul dans la forêt sur les pistes cyclables défoncées par les racines. Vous détestez quelqu'un? Offrez lui une journée de vélo sous la pluie dans les landes.

2 trucs un peu sympa, quand même , un couple parti de Rouen qui fait son tour de France par le Rhin, le Rhône, la Garonne, le canal du Midi. AirB&B avec 2 jours d'avance et roule ma poule. Montalivet les bains , la bien nommée, plus rien de sec depuis belle lurette. Un grand camping à gauche, ouf. Zut, camping nudiste. Je ne vais pas risquer un rhume par les temps qui courent.

Plus loin je trouve mon bonheur. Une grande tente pour 40€, avec un vrai lit, des WC et une douche et par dessus tout un grand fil à linge. Le bonheur, car il pleut toujours. Le temps de tout vider et le soleil revient. Chouette , une bière au village, style western, et un menu amélioré car il y a un micro-onde. ça sent l'avant saison dans le bourg.

Montalivet

 

26 mai Montalivet - Rochefort 112 kms

Remontée de la presqu’île pas très intéressante. juste que je roule de concert avec les sportifs qui font le triathlon de Soulac. Pas facile pour eux avec leurs beaux vélos carbone de se faire passer par un vélo sacoche. Allez, je déconne. Ils ont 180 kms à faire me dit-on. Moi je m'arrête au ravitaillement et la dream team ravito me rempli les poches de barres céréales, bananes, barrettes dopantes hyper-protéinées. Merci les filles.

Après Souillac, c'est un peu plus sympa, quelques beaux points de vue avant de rejoindre la pointe de Grave  l'embarcadère pour Royan. 1h00 d'attente au soleil. Café, séchage slips et chaussettes. Un vrai manouche.

Royan, le temps de faire les courses et je pars en suivant la corniche. Autant les Landes, c'est très bof, autant la remontée à partir de Royan est jolie. Bord de mer, corniches, baraques de pécheurs, et même un compagnon de voyage qui reste taper la causette pendant 10 kms. Il a un carbone, un VTT et un sacoche. Ceci explique cela. Pique-nique face à la mer. C'est beau le vélo.

Trajet intéressant par les marais, de très jolis coins qu'on ne voit pas de l'autoroute et même de la nationale. Seul hic, le gros nuage qui tonne en face de moi. Je ne vais pas réussir à le rattraper. Pas de pluie aujourd'hui. Pour entrer dans Rochefort, le vieux transbordeur est en travaux. Même pas peur, je vais prendre le grand pont car je n'ai pas vu qu'il y a un petit bac à quelques centaines de mètres du transbordeur.

Camping municipal hyper clean et pas cher. Plein de curistes en camping cars. Un voisin allemand en randonneuse, parti de Madrid, il remonte vers l’Allemagne à raison de 60 kms par jour.  Et plus tard, un autre sacochard de la région d'Avignon qui a pris le train avec son vélo jusqu'a Morlaix et qui fait la vélodyssée. 72 ans: " je ne suis pas obsédé par le temps qui passe, mais par le temps qu'il me reste, alors le vélo, la toile de tente et les pâtes j'en profite tant que je peux" Une belle leçon de vie. Et un beau vélo de marque Rose. Lien çi-dessous.

https://www.rosebikes.fr/cycles/vtc/voyage

Info ou intox? on retrouve souvent des panneaux à 10% dans les landes.

 

 

 

ma cantine du jour. Sympa , non?

 

 

Hotel 3 étoiles à Rochefort

 27 mai   Rochefort - La Faute sur Mer 109 kms

J'ai la carte de Rochefort, et la vélodussée n’apparaît nulle part. Dommage. Je vais la récupérer près de la gare. Car en vélo, vous pouvez croiser la trace que vous recherchez sans qu'un quelconque indication ne vienne vous aider. ça viendra, quand tout celà ne sera pas laissé au bon soins d'associations mais que le vélo sera considéré comme un moyen de transport tel la voiture.

Belle journée de roulage entre mer et intérieur toute la journée. La Rochelle puis le canal de Marans à la Rochelle. Beaucoup de piste en bord de canal et sur les digues qui quadrillent la région.  Des passages par les marais, des petites routes un peu pommées, une faune sauvage omniprésente dans les zones humides. La vélodyssée remonte dans mon estime.

Terminus au camping des dunes, tenu par un couple de Vitré qui est passé de l'artisanat au tourisme, sans regret apparemment. Une bonne bière au bar du camping avec le boss et sa famille, un bouquin piqué dans une cabine téléphonique transformée en mini- bibliothèque, une bonne soirée.

28 mai   La Faute sur Mer - Saint Gilles Croix de vie  100 kms

J'ai toujours eu des réserves sur la Vendée en vacances, voiture oblige. C'est vrai qu'en suivant la vélodyssée, on ne voit pas la même chose. Le passage par les marais à Jard sur Mer? rien que pour les vélos et les piétons. Car la Vendée a bien travaillé pour la réalisation de EV1 sur son territoire. Beaucoup de pistes en stabilisé, roulantes, avec un peu de relief et des virages pour qu'on ne s'ennuie pas. Le seul grief que l'on peut faire partout sur EV1, l'absence de panneaux pour indiquer les villages et commerces à proximité, car dans les sous-bois, on ne voit pas grand chose du monde réel. On est même parfois un peu perdu. Et aussi le sigles EV1 consciencieusement arrachés par endroit. 

La traversée des Sables d'Olonne est bien fléchée et se fait sans difficulté. 

Camping à Saint Gilles Croix de Vie car le ciel est bien menaçant un peu plus vers le nord. Le Padrelle  Il n’apparaît pas sur les cartes, et pourtant il est nickel et... gratuit. Ce n'est pas de ma faute, l'accueil ferme à 16h00 ce soir et ouvre à 10h00 demain. J'économise quelques €.  Le temps de piquer la tente et l'orage arrive au dessus de ma tête. Il ne va pas durer. Pour la bière du soir, c'est un peu compliqué. On est lundi et pratiquement tout est fermé. Il me faudra retourner vers St Gilles pour trouver un PMU ouvert. ça me permettra de faire quelques photos au retour.

 

 

 

29 mai  St Gilles Croix de Vie - Cordemais 132 kms

Le cheval commence à sentir l'écurie et le temps est en train de changer. Prélude aux semaines de début juin avec les gros orages et les inondations, on sent beaucoup d'humidité dans l'air. 2 bonnes raisons pour accélérer la cadence.

St jean de Mont tient ses promesses: assez nul. Pour le reste, pistes en stabilisé, passages dans les marais, beaux petits ports dans les rias, ça vaut vraiment le coup. Port du Bec, port des Champs, port du Collet, le grand Étrier de Salertaine... Quelques photos, pique-nique dans un petit village... c'est vrai qu'il manque des aires de pique-nique sur ma route. Il faut prendre exemple sur la Norvège et ses aires équipées de toilettes sèches et de grosses tables en bois.

Normalement je devrais monter en suivant la côte et prendre le pont de St Nazaire. mais la météo va me faire changer d'itinéraire. Trombe d'eau au nord/ouest vers Pornic. Le paysage semble disparaître dans le mur d'eau. Et ça tonne.  Je croise 2 cyclos trempés comme des soupes. Je vais tenter de contourner l'orage en passant la Loire au Pellerin. Direction Bourgneuf, Arthon et Rouans. La pluie me rattrape par intermittence et le ciel passe du bleu au noir en quelques minutes. Avec un peu de chance, l'orage restera sud Loire. 

Après le bac, une petite vingtaine de kms pour rejoindre le camping de Cordemais, tout près de la centrale électrique et occupé par de nombreux travailleurs de la centrale. Chouette, il y a une salle commune, nul, elle ferme au départ de la personne de l'accueil à 19h00. Et il pleut dru, car l'orage a décidé de passer au nord.

Tant pis, c'est la dernière nuit et comme il me reste des pâtes, je vais me faire un gueuleton pâtes bolognaises. Et un flan acheté à la boulangerie près du PMU. J'ai sauvé la bière, c'est l'essentiel. 

 

 

 

30 Mai Cordemais - Le Rheu 120 kms back home

Je plie une tente bien trempée. Pas grave, je la ferais sécher à la maison. Direction Redon en suivant le fléchage canal de Nantes à Brest. Il me dirige vers le nord, c'est nickel et j'ai un vent soutenu dans le dos. Je vais rester sur les petites routes sans chercher à rejoindre le bord du canal car je connais depuis l'année passée la piste en stabilisé qui le suit. Café croissant du côté de Campbon. Le patron de bar, passionné de vélo, sort voir mon matériel. Impressionné, il est, par le poids de l'ensemble. Il ne faut pas en faire une montagne, il faut simplement adapter le rythme et les distances.

Traversée de Redon un peu dangereuse. C'est pourtant un gros carrefour de vélos. Msieu le maire a encore du boulot pour séparer les flux et éviter les collisions. 

Bains sur Oust, arrêt au mémorial de la bataille de Ballon, et roule jeunesse vers des routes que je pratique en club, Maure de Bretagne etc. 

Arrêt bière à Mordelles chez mon ami Luc pour la bière. J'ai très bien roulé ( merci le vent) plus de 20 km/h de moyenne. En temps normal c'est plutôt  entre 15 et 18 km par heure.

Environ 2800 kms pour 27 jours de roulage. Conforme à ce que j'avais imaginé. J'ai sans doute roulé un peu trop dans les parties françaises, peut-être parce qu'elles me sont accessibles sans grosses difficultés. Surtout réalisation d'un rêve, un de ceux que l'on se crée dans la tête pour avoir des objectifs jouissifs et accessibles. Pas un exploit, je vous assure, même s'il y a de la souffrance parfois, mais l'une des plus belle façon de découvrir les paysages ignorés et de rencontrer des gens heureux. J'espère que ces quelques pages vous donneront à vous aussi l'envie de partir à l'aventure.

 

 

 

 

 

 

419 kms

Nous avons gagné une demi-heure dans notre pliage.Départ de bon matin après avoir salué l'anglais à bicyclette.

Démarrage par 30kms de route de montagne que le GPS refusait obstinément de nous proposer. Plein de lacets, plein de gravillons, plein de chasseurs dans la Sierra de Ségura.  Et des portions qui feraient rêver les motards bretons le long du Guadalquivir avant Cazorla. (A319)

Puis la montagne laisse place à un relief plus doux que colonisent les champs d'oliviers, à perte de vue, vallée après vallée. C'est très reposant. On ne peux qu’espérer que la bactérie qui décime les oliviers du sud de l'Italie ne passe pas la méditerranée. Monoculture de l'olivier, et fermes intégrées d'engraissement de porcs. Ici les bâtiments sont au nom de banques ou de groupes d'aliments pour bétail.

Nous avons eu du mal à créer le parcours car il n'y a pas de lignes directrices dans cette région située entre Jaën et Grenade. Passage par Alcala la Real que nous retrouverons au retour.

Il pleut à partir de Antequera. Surprise très désagréable quand nous prenons la petite route de Pizarra. Elle est humide, et la moindre prise d'angle avec les motos entraîne une glissade du pneu avant. Je suis rassuré, façon de parler, quand François me dit qu'il ressent la même chose. Peut être de l'huile d'olive qui suinte après la pluie suite au ramassage très récent ... On va terminer la journée à petite vitesse et on va piquer la tente de jour, oui oui.

Un peu de mal à trouver notre point de chute. Le camping park Pizarra est situé au bout d'une piste caillouteuse.  Je cause espagnol au boss qui me demande tout de suite si je peux parler anglais. Tony fox et sa femme, anglais bon teint, installés là depuis 17 ans, avec une maîtrise (?) de la langue du pays. Mais... c'est un motard et le bar du camping, à l'effigie du TT ( tourist trophy , Ile de Man) avec les photos de Barry Sheene, Ciacomo Agostini, Phil Read, dédicacées de Guy Martin  et d'autres pilotes du TT. Bref, amis motards, je vous recommande chaudement ce camping pour parler moto avec Tony qui tourne sur circuit avec une GSXR. Quelques belles photos de l'énergumène agrémentent la déco. Nous allons faire avec lui notre programme routier du lendemain. Autour d'une bière, ça va de soit.

Camping Pizarra

On est seuls au camping. Les poules et les ânes de la ferme voisine vont nous accompagner au coucher et au lever.

 

Départ de Siles

 

 

Alcala Real

With Tony Fox, the boss. 

 

 

 

G...a urzhiataer. Echu gant ar pennad skrid hag an urzhiater a chom bout just araok bezañ kadarnet. Kollet un eurvezh labour ! Nozvezh vat !

P..... d'ordinateur. Article terminé, plantage juste avant la validation. 1h de boulot perdu. Bonne nuit.

Après moult problèmes de connexion, je reprends dans un autre camping à l'extérieur dans le froid.

Départ de A pour une séance photo, puis remontée vers le nord de LOFOTEN par la route 815 qui a un petit côté écossais. Le genre d'endroit où, quand on fait les courses, on a fait une liste très très complète car c'est loin de partout.  Ferries à FISKEBOL ves MELBU pour visiter les îles VESTERALEN. On reste un peu sur notre faim, c'est sympa, avec un beau soleil, et des montagnes plus douces. On dirait presque l'Irlande.

Ferries à LEDINGEN et camping à INNHAVET. je la fais courte car internet archi nul. je vais essayer les photos.

 

 

 

 

  

 

Toits végétalisés, nombreux en Norvège.

 

 

 

 

 

23 juin Palavas les Flots  Sète Fos 110 kms, 900 m de dénivelé positif.

Rude journée, qui a commencé très tôt au cris des mouettes rieuses, crieuses, râleuses, chieuses. Hier soir 2 gars sont venus causer avec moi car ils m'avaient vu en short et étaient spontés par mon bronzage. Quand ils m'ont vu partir ce matin , ils ont bien compris. Les 2 travaillent sur une installation industrielle en cours de montage et font du camping pour économiser sur les primes de déplacement. 

Direction Sète et sa plage. Il faut avoir l'œil pour passer les nœuds de routes et les canaux en tous sens. Le fléchage fait ce qu'il peut. Merci le GSM et la trace enregistrée sur maps-me. Côté droit, la route avec déjà des bouchons et ce bruit permanent, côté gauche, la lagune et ses flamands roses, insensibles à nos chimères humaines.

Me voilà à Sète, et je n'ai pas l'intention de me faire enterrer sur sa plage. Pas simple d'y entrer et encore moins d'en sortir. Entre les sens uniques, les canaux, les ponts, il y a de quoi tourner bourrique. Je vais quand même y faire mes courses et boire mon café. Un petit tour sur le port et sortie de la ville au forceps sous le regards de flics dépités par mon inconscience. 

Mon passage au bord de la Méditerranée aura été bref. Car pour rejoindre Bordeaux je vais longer le canal des 2 mers. Béziers/Carcassonne a une sale réputation et est difficilement praticable en randonneuse. Avec le recul, j'aurais du suivre la Via Rhona jusqu'à Béziers en longeant la mer car la V84, que je compte suivre, démarre dans cette ville.

Tant pis, me voila parti vers le nord de l'étang de Thau pour rejoindre la V84 par la montagne. Je vais faire ma BA. Réparation express d'un pneu crevé sur un VTT. Une maman et sa fille qui font le tour de l'étang de Thau mais n'ont pas prévu de matériel de réparation.

Heureusement que j'ai chargé une trace sur mon GSM, car à partir de Mèze, je m'engage dans la garrigue et les petites routes sans âme qui vive. J'ai chiné de l'eau avant de m'engager. Pas une flèche, pas un panneau, en même temps, c'est normal car je ne suis pas sur l'itinéraire officiel. Je m'inquiète un peu pour le camping. Fos ? Oui monsieur c'est ouvert. 25 kms ? Nickel, ça va le faire.

Ça grimpe, grimpe, grimpe, à commencer par le bourg de Roujan qui verra passer le tour de France en haut de ses 2 kms de montée. Et la montée vers le camping sera au diapason, 350 m de dénivelé sur 5 kms. Je peste. Mais ça vaut le coup, un camping en pleine brousse. Et un patron qui offre la première tournée. On va parler conversion vin bio avec un producteur local, car le bar restaurant du camping est très fréquenté par les locaux. Demain ? Je ne sais pas, mais ce sera sans doute plus facile.

 

Un exilé politique? le GhD à Sète.

 

Ici au moins, pas de mouettes chieuses, mais ce camping se mérite.

 

309 kms ce jour, 2200kms depuis notre départ de Rennes

 

La journée a bien commencé, par un beau soleil. Mais très vite on a vu arriver par le sud ouest des nuages plus sombres. 

Le trajet du jour nous fait passer par de belles routes au nord de notre camping, avant de bifurquer vers l'ouest, vers Ronda. Nous y arrivons sous des trombes d'eau et de grosses rafales de vent. François et moi connaissons la ville, mais nous allons quand même y faire un petit tour à pied, casque sur la tête et combinaison pluie sortie. La police locale nous a aimablement indiqué un coin pour garer les motos. Dommage, cette pluie, pour le flux de touristes asiatiques. Ils vont avoir du mal à croire que l'Andalousie souffre de sécheresse.  Café dans un bar avant de prendre la route de Tarifa, pointe ultime au sud de l'Espagne.  La A369 est magnifique, parait-il. Pour nous ce sera 80kms en 2h00, visibilité moins de 100m, pluie diluvienne et vent au diapason. C'est marrant mais on n'a pas envie de faire le con avec ces rigoles d'eau qui traversent la route.

Quoi visiter à Ronda, Andalousie

 

Arrêt repas dans un de ces multiples restaurants qu'on retrouve au bord des routes espagnoles, on y mange bien pour un tarif très raisonnable. Et là on  a affaire à un patron marcheur qui a fait le Camino de Santiago plusieurs fois. 40 kms par jour sur 1200 kms. Chapeau. Ce n'est pas la grosse affluence, mais il est tôt pour un dimanche. 

Arrivée sur la côte. La pluie a cessé mais le ciel est toujours chargé. 

Premier arrêt photo au col au dessus de TARIFA, on y vois un peu la côte africaine. Puis descente vers la ville. C'est une ville qui sent déjà l'Afrique. La pointe la plus au sud est le phare au bout de la presqu'île. Dommage car il faut y aller à pied. Abandonner les motos chargées? L'environnement ne nous incite pas à laisser le matériel  en libre service.  On va donc faire quelques photos et remonter vers la vieille ville. Je m'éloigne quelques minutes et trouve un énergumène bien bourré qui touche a tout sur la moto. Je vais avoir du mal à m'en débarrasser et la paire d'ensalada de hostias ( paire de baffes) n'est pas loin quand il touche à mes commandes la moto démarrée.

On reprend la route vers l'ouest. L'idée étant de rejoindre Marbella en passant par Gibraltar qui devrait être à la limite de la dépression très creuse qui arrive côté ouest du détroit.  Arrêt photo au col. On y voit un peu plus clair côté africain.

Gibraltar: grosse queue à la frontière, nos amis anglais ont peur des migrants?  Du coup , on reste côté espagnol, et on trouve un camping usine vers Marbella je crois, près de la plage.

Il y a encore du monde. On pique la tente juste avant la pluie et faisons connaissance avec Catherine et Jeff, nos voisins, couple belge qui nous hébergera sous l'auvent du camping car le temps du repas, alors qu'il pleut. Ils font un grand tour de l'ouest, France , Portugal et Espagne en 6 mois. Catherine est motarde et s'occupera de charger nos intercos pendant la nuit. Sympa.

" Ben les gars, vous n'allez pas rester dehors quand il drache"  On n'ose pas lui dire non quand il recommence à pleuvoir le matin.  C'est ça l'hospitalité belge. Un grand merci à tous les deux.

 Et dans notre dos, la côte africaine. Tu fais quoi l'année prochaine François ?

 

l'Afrique, avec un rayon de soleil.

 Voila, on y est, il n'y a plus qu'a remonter.

 

 La pointe extrême, c'est le phare, mais difficile de laisser les motos chargées sans surveillance. 

 

 Le rocher, il faut montrer patte blanche pour y entrer. 

 Catherine , la motarde belge , et Jeff. Profitez bien de la vie, les amis.

 

 

J'ai proposé à Jeff de lui laisser mon sac jaune et de partir avec sa jolie passagère super sympa. Il n'a pas voulu. Pas joueur le policier belge, mais j'espère avoir l'occasion de leur offrir quelques crêpes et un verre de cidre quand ils viendront en Bretagne.

 

 

Kas 'm eus ouzh ar re hag o deus kirri-kampiñ hag a sell ouzomp gant truez pa emaomp o plegañ an deltenn...

Rak glav a ra, ha n'eo ket ur werennadig ! n'ehano ket e-pad ar vintinvezh a-bezh. Skanket davat an amzer, dav vo deomp cheñch ar program. Sañset ez afemp da (v)BODO dre an hent a-hed an aod en ur gemer bigi treuziñ meur a wech. mat, n'eo ket dav, netra da welout !

'benn ar fin e kemeromp hent ar menez hag e c'hellimp tremen dre stasioñ kelc'h  ar sterenn evit kemer ur foto.

  Je hais les camping caristes qui vous regardent plier votre tente sous la pluie avec un soupçon de compassion dans le regard...

Car il pleut. Et bien même. Cette pluie ne va pas nous lâcher de la matinée. Le temps complètement bouché nous oblige à revoir notre trajet. Nous devions rejoindre BODO et faire la route 17 qui longe la côte en prenant plusieurs fois le ferries. Circulez, il n'y a rien à voir.

Du coup, nous prenons la E6 qui passe par la montagne et nous permettra de passer à la station cercle polaire pour la photo.

Matinée sous la pluie donc, on longe un large torrent aux eaux tumultueuses qui doit faire la joie des pêcheurs.

En montagne le temps se dégage un peu et la température reste basse, 6 à 7°. Et il ne pleut plus et la neige est toujours très présente au sol.

Arrêt sur le cercle polaire et, 100 kms plus bas, location d'un abri de jardin à MOSJOEN.

Menu du soir? Spaghettis bolognaises.

 

 

Pour quelques pièces on vous fait un certificat de passage. On va s'en passer.

Rivière spéciale saumon.

Les chevaux sont au repos.

200 kms de montagne, impression d'être tout petit dans le paysage.

 

 

 

Si la configuration du blog change un peu, c'est que j'ai fait une mauvaise manip et j'ai bien cru que je n'arriverais pas à le remettre en ordre de marche. Dur dur le métier de blogueur.

24 juin Fos Mazamet  105kms dénivelé 700m

J'ai suivi les conseils du patron, pour repartir et rejoindre Bédarieux. Il m'avait dit ça monte un peu, puis ça descend. Il a simplement oublié un " ça monte " au milieu.  Je joue un peu à saute montagne, et au bout de 8kms, j'ai déjà les jambes fatiguées, mais ça valait le coup, joli point de vue sur la forêt méditerranéenne et les vignes. C'est vrai que ces coins de l'arrière pays ne sont pas pour le tourisme de masse. Je rejoins la V84 au dessus de Bédarieux. Enfin du fléchage!

Je vais quand même faire un petit tour dans la ville aux ruelles étroites avant de rejoindre la voie verte qui doit me mener à Mazamet, la Passa Païs. Heureusement qu'elle est là car la D908 puis la D612 sont un vrai coupe gorge. En plus, ce n'est pas souvent le cas, l'ancienne voie ferrée serpente à flanc de montagne et offre de très beau points de vue sur le versant opposé. Beaucoup de cyclistes, dont un optimiste qui me propose de rouler avec lui et son vélo carbone.  A partir de la Trivalle, ça grimpe, gentiment mais en permanence pour passer la montagne noire. 30 km sans repos. Sur quelques kms, la voie est en travaux et je vais avoir le droit à un passage un peu acrobatique avec de beaux pourcentages qui me feront mettre pied à terre. 

Café croissant à Mons la Trivalle, un bar à cyclistes voyageurs où on a envie de prendre son temps. Il profite pleinement de la proximité de la voie verte. Zut, j'ai loupé les gorges d'Héric et ses piscines naturelles prisées par les amateurs de baignade en eau douce. De toute façon, je ne comptais pas me baigner.

Tunnel en haut de la montagne, on rentre, il fait soleil, on sort, il pleut. La descente sur le stabilisé mouillé n'est pas très agréable, il faut pédaler en descente. Les paysages sont moins jolis. Petite séance nostalgie en passant à Courniou les Grottes dont je garde un bon souvenir de vacances il y a 25 ans. La région semble un mieux lotie qu'à l'époque ou elle subissait une vague de fermetures d'usines. 

Camping de Mazamet, enfin, c'est ce que j'avais prévu: fermé, définitivement on dirait. Il n'y a plus qu'à faire demi-tour pour rejoindre le joli camping de Saint Aman Soult tenu par un anglais qui aime rester causer, même s'il me dispute pour mon linge qui sèche. 

Bonne nuit les petits.

 

Les bornes Michelin, ça ne nous rajeunit pas.

 

 

De beaux paysages le long de cette Passa Païs.

 

J'en étais sûr me dit le vélo, tu vas encore mettre pied à terre !

 

Petit clin d'œil à ma fille qui a bien grandit depuis.

 

314 kms

Nous longeons un peu la côte, histoire d'admirer la somptueuse dégradation de la Costa del sol. Immeubles partout , beurk!  Puis on s'engage dans la montagne au dessus de Malaga. ça monte très vite car on est à 800/1000 mètres en quelques kilomètres. Un peu de chênes liège, de l’eucalyptus, et surtout retour à une civilisation apaisée. Les touristes sont sur la bande côtière.  Repas dans un village dont j'ai oublié le nom et  qui vit au rythme sage du sud.

Coup de cœur: la A4050, dans la sierra del Chaparral. Localisation , ouest de l'autoroute Grenade / Motril Elle est bien au nord, puis devient un peu défoncée au milieu, mais des paysages absolument magnifiques bien difficiles à mettre en photo. Tout ce que j'aime en moto, des routes pommées que personne n'emprunte et des paysages à couper le souffle.

 

 

 

  

Nous rejoignons la Sierra Nevada que nous allons traverser d'ouest en est par la A348. La route du bas, beau bitume, et l'envie de s'amuser dans les virolos.  Au bout, on traverse la vallée pour récupérer la route du haut à flanc de montagne (A4130/4132) Camping à TREVELEZ, patelin au nom bien breton dans lequel sèche une bonne partie du jamon qui fait la fierté espagnole. D'ailleurs ce sera notre repas du soir. Jamon, queso , un poco de pan y una carafa de vino tinto dans un des bars du village. Excellent. 

L'air de TREVELEZ est très sec, nous nous en rendons compte le matin, pas la moindre goutte de condensation dans les tentes.  

 

Niveau des lacs: -15 mètres.

Odeur de Jamoñ...

 

 

 

Non , non,  je ne fais pas la gueule.

 

Glav a ra, gleb teilh omp, yen eo !

N'en deus ket ehanet ar glav e-pad an devezh a-bezh.Tro dro 6 pe 7 derez a demperatur.Me lâr deoc'h, torr penn (pe memes torr revr) eo an diskenn dre vro Norvejia, nemet an devezh e LOFOTEN hag an deiz warlec'h goude kreisteiz, hent all n'hon eus bet ehan ebet. Dipitet bras ivez an Norvejianiz rak ar bloaz paseet d'ar mare-mañ e oa brav tre an amzer.

Kms du jour: 440 MOSJOEN/TRONDHEIM

Il pleut, il mouille, il fait froid.

Il n'a cessé de pleuvoir toute la journée sans discontinuer. La température tourne autour de 6, 7°. Autant dire que la descente de NORVÈGE est un peu galère, si ce n'est la belle journée à LOFOTEN et l'après midi du lendemain, nous n'avons pas connu beaucoup de répits. Les norvégiens sont aussi désolés que nous car l'année dernière à cette époque il faisait très beau.

Seul avantage de ce temps, améliorer son pilotage sous la pluie et se rendre compte que les pneus actuels de moto permettent la même adhérence sur sol sec que sur sol mouillé avec des prises d'angles impressionnants. Michelin pilot road 4.

Nous continuons sur la E6 en explosant les chronos sous pluie sur les secteurs à virages. On retrouve d'ailleurs une Harley Davidson immatriculée en Allemagne en vrac dans une courbe. Lourde, tenant mal la route et sous la pluie une telle moto ne pardonne pas grand chose.

1 photo en cours de route: une superbe cascade de 100m de large et 10m de dénivelé. A classer en col hors catégorie pour les saumons.

Repas dans un resto au bord de la nationale. Les clients nous regardent enlever tout notre barda trempé en souriant. Menu: hamburger salade frites coca café à volonté. 

Passage à la concession BMW de TRONDHEIM pour que François puisse faire la révision des 10000 sur sa moto. RDV demain matin 8h00 pour lui. Du coup, pour moi, c'est grasse matinée dans notre superbe location du jour. Vue sur mer et sur ferries.

 

 

 

 

 

 

 

La précarité du métier de blogeur hier soir. 5° , léger crachin.

Départ ce matin de MOSJOEN. brrrr

Col à saumons, hors catégorie

La location du jour: 380 couronnes, soit 45€ environ.

25 juin Mazamet Baziège 111kms 800 m de dénivelé.

5h45 , debout au chant du coq, chef, oui chef. Il faut dire que la nuit a été rythmée par la cloche de l'église qui sonne tous les quarts d'heure, avec une prime toutes les heures.

Première belle rencontre, après 1km de route. Salvatore, 88 ans, ancien routier, italien à l'accent toujours chantant, revient de sa balade quotidienne avec son vélo électrique, un superbe Specialized. Il va m'accompagner pendant les quelques kms jusqu'à Mazamet. Il est veuf, alors il s'occupe: 50 kms de vélo le matin, puis rdv avec ses copains à une terrasse, et après la petite sieste monsieur va nager au lac. Il veut absolument m'offrir le café, mais il me faut décliner l'offre, sinon, je vais m'encrouter dans le secteur. Tchao, l'ami, que la vie reste belle pour toi.

 

Un peu plus loin, sortie de Mazamet, on change de registre, je suis attiré par une vieille Porsche dans un garage. Un réparateur de véhicules de collection qui a quelques denrées rares dans son garage. Photos, café, il a une fiat 850 coupé sport qui me fait baver. Souvenirs des sortie en boites à 18 ans.

 

Il me faut rejoindre le sud de Castres en évitant la nationale. Je vais prendre par la montagne. Ça grimpe, grimpe, mais après la route serpente à flanc de montagne. Les paysages sont magnifiques. Bien sur, il me faudra mettre pied à terre plusieurs fois, tant la pente est raide. 

 

Courses, café, chocolatine à Viviers la Montagne . Chocolatine ? zut, j'ai oublié de m'inscrire au challenge du même nom. https://erminig.cc/epreuves/brigade-de-la-chocolatine/

 

Il y a une vélo route entre Castres à Revel. C'est sûr, elle est jolie, mais avec sa succession de grimpettes à 8 ou 10%, je ne suis pas surpris de ne rencontrer aucun cyclo. De toute façon, c'est ça ou la D622 beaucoup trop passante. Plus bas, les champs ravinés, les tournesols dévastés et les coulées de boue sur la route rappellent qu'il y a eu de grosses intempéries dans le coin il y a quelques jours.  

 

Enfin , après bien des montées, le canal des 2 mers. Le débouché sur le canal est bien joli, voyons le chemin qui le borde. Les 5 premiers kms m'inquiètent un peu. Halage très défoncé, qui serpente entre les arbres et les racines, très VTT, mon vélo grogne. Si c'est comme ça jusqu'à Bordeaux, je ne suis pas arrivé. Mais non, au changement de département, changement de décor, beau bitume à l'ombre.

 

Et ce soir, dans un camping qui aime les cyclos, petite bière en compagnie de Clotilde et Robin qui sont partis pour un tour de France en vélo après avoir lâché leur boulot. Beau voyage, les jeunes !

 

 

Différence entre un pain au chocolat et une chocolatine ? 

https://erminig.cc/epreuves/brigade-de-la-chocolatine/

 

Entre Castelnaudary et Baziège, bienvenue sur le canal du midi.

 

307 kms

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a des jours ou on ferait mieux de laisser la moto au garage. Pas suffisamment concentré, pas capable de prendre la bonne trajectoire , d'être sur le bon rapport, bref un vrai débutant. Ce sera ma condition pendant une bonne partie de la journée.

Arrêt à Bubion, petit village mauresque aux maisons blanches et aux toits plats. C'est une destination très touristique de la région. On y fait des tapis de laine très épais. Présence de figues de barbarie qui poussent un peu partout, mais dont il ne semble pas y avoir d’exploitation agricole.

Le retour vers Grenade est sympa dans la Sierra Nevada, puis va devenir un peu insipide. Il faut dire qu'on va traverser le ventre mou de l'Andalousie.  

Passage à moto dans la ville, montée vers l'Alambra dont on ne voit rien, puis N432 vers Cordoue.  Çà bouchonne.  Repas à 9€ dans un petit resto au bord de la route, los 15 hermanos... Le proprio nous propose d'aller faire du parapente en duo. Mais nous n'avons pas le temps. Beaucoup de petites usines de pressage d'huile d'olive tout au long de la route. Et des oliviers, ce n'est pas ce qui manque.

A Cordoue, l'accès au centre ville est interdit , il faudrait garer les motos et faire la route à pied. On se contente de boire une mousse en limite du centre tout en étudiant la carte.  Problème de camping. Il y en a un à 50 kms au nord de Cordoue, puis c'est le grand désert pendant 200 kms. On va s'adapter et camper à Villaviciosa, nous serons  les seuls clients... 

 

 

 

 En 2008, les fameux tapis de Bubion. 

 

 

 

 

 

 

Trist an traoù ar mintin-mañ e tachenn gampiñ FLAK, e-kichen TRONDEIHM. N'eo ket sec'h an dilhad, re yen e oa e-pad an noz ha ne oa tommerezh ebet  en deltenn vras hag hon doa feurmet. Padal evitomp e oa mat. Dindan lennoù pluñv hon eus kousket mat. Savet abred Fañch a zo aet da gas e varc'h tan ti BMW araok 8 eur ha distroet en deus dre ar gêr ha n'em eus ket gweladennet. chomet on em gwele.

Izel eo ar c'houmoul hag e vo redet ar vintinvezh a -bezh el latar ha dindan ar glav gant temperaturioù etre 5 hag 8 derez. Gleb an tokarn, c'hwez war skran n'eo ket aes bleniañ;pegoulz e teu an nevez-amzer e bro Norvejia ?

Petit matin chagrin au camping de FLAK, près de TRONDEIHM. Les fringues n'ont pas séché pendant la nuit bien fraiche car pas de chauffage sous notre grande tente de location. Pour nous ça va. Il y avait de couettes en plumes d'oies. Bien au chaud nous avons dormi. François s'est levé tôt pour être chez BMW avant 8h00. Il est rentré par la ville que je ne vais pas visiter. Moi? grasse mat jusqu'à 8h30.

Le plafond des nuages est bas, moins de 200m et nous ferons toute la matinée dans un brouillard mélangé à de la pluie, avec des températures entre 5 et 8°. Le casque est tout humide et il y a de la buée sur l'écran, rendant le pilotage hasardeux. C'est quand le printemps en Norvège?

Repas de midi dans un camping qui fait restauration. L'addition pour 2 plats ( maquereaux, pommes de terre, concombre mariné) + 2 bières: 500 couronnes, soit 60€.  Bien trop élevé pour nos bourses. Il va falloir se rabattre sur les piques_niques.

Le crachin se lève après le repas, et je peux tomber la combinaison pluie. Ferries sur la E39 pour prendre la direction de KRISTIANSUND et la route de l'atlantique. Les norvégiens nous l'ont bien vendue. La succession de ponts entre les îles est sans doute intéressante par grande tempête. Mais aujourd'hui, je reste sur ma faim.

Camping à MOLDE, un ptit camping bord de mer ou on n'est pas embêté par les gens, et ou on bénéficie d'un cadre privilégié. Et ce soir, on entrevoit quelques coins de ciel bleu. Tout autour les paysans sont au boulot, ça coupe l'herbe à tout va.

KM du jour 300  TRONDHEIM/MOLDE

Demain, la route des trolls et le fjord de GERANGER.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre resto à 60€

Et le menu...

La fameuse (!) route de l'Atlantique.

En fait, en vue d'avion c'est bien. Le problème, c'est qu'on est en moto :-)))

Vue du haut du plus grand pont lors d'un arrêt hasardeux et prohibé.

Apéro, ptite bouffe et au lit.

 

 

26 juin Baziège Valence D'Agen 112 kms

Départ de bonne heure et de bonne humeur à 7h45 pour profiter de l'air frais du matin. Il fait 16°. Mes copains de boisson dorment encore au moment ou je pars. Ils ont un de ces bazar !!!! à leur décharge, c'est le premier voyage et ils sont SDF volontaires. Au début, on a tendance à charger la mule, ce syndrome du pèlerin disparait avec le temps.

Jusqu'à Toulouse, c'est ombragé et roulant, agréable et bucolique. On entre dans la ville rose sans difficultés et le café croissant en terrasse entraine un petit attroupement autour du vélo. C'est le drapeau breton qui intrigue. Tu viens d'où? Tu vas où? et tu dors où? Je ferais bien une petite excursion en ville, mais le patron du bar m'en dissuade. Une histoire de championnat de rugby va bloquer la ville dans moins d'une heure. Toulouse est champion et c'est une grosse teuf qui s'annonce pour accueillir les joueurs. Direction la supérette à proximité et kénavo Toulouse.

La sortie est moins agréable, l'autoroute à proximité, c'est pas très sexy. L'après midi sera plus exposée au soleil, ça chauffe sous le casque.

Pente d'eau de Montech, système de traction qui permettait de passer 5 écluses d'un coup, Moissac et son cloitre fabuleux seront les points saillants de cette après midi. 

Les jambes vont mieux que ce matin, je vais pousser jusqu'à Valence d'Agen et son camping où règnent une sergent chef pas commode. Les cyclistes ont le droit à une zone en plein soleil, alors qu'il fait 35°. Il va falloir négocier car le camping est quasi vide et elle finit par admettre qu'il y a peu de chances que 30 caravanes se pointent dans l'heure qui vient. 2 couples qui voyagent de concert m'aident dans la négociation. Un petit tour dans le bourg pour une petite bière, et retour alors que le ciel se charge. J'anticipe un peu et ajoute toutes les sardines pour sécuriser la tente. Quand le son et lumière démarre, il est accompagné de trombes d'eau et mes voisins n'ont pas anticipé les fortes rafales de vent. J'entend des cris car les tentes commencent à s'envoler. Mauvaise soirée pour eux, et pour mon vélo que j'ai oublié de couché. Le vent va se charger du boulot. J'espère que ce crevard ne va pas trop faire la gueule. De toute façon, demain c'est dimanche et je vais à la pêche.

 

L'entrée de la ville rose.

 

Toujours étonnants, ces croisements de cours d'eau.

 

Pente d'eau de Montech et sa locomotive qui tractait les péniches.

 

Moissac.

383 kms

Très belle journée de roulage, même si une partie de la route n'est pas particulièrement excitante. Nous traversons de vastes régions ou la densité de population est très faible. Terre d'élevage et de blé. Il faut même être attentif au niveau de carburant car les stations services sont rares. 

Arrêt café à Almaden. Je ne suis pas fan de tauromachie, mais force est de constater que cette pratique a permis la création de très belles arènes. Celle de la ville est en partie transformée en hôtel. Et la terrasse, donnant sur la cours de la plaza del toro est très jolie. Les courses pour le pique nique que nous prendrons au soleil ( 25°) se font dans la supérette du village.

3 coups de cœur aujourd'hui. 

Un vol de vautours peu aprés Almaden. Une cinquantaine de rapaces tournent dans le ciel à quelques centaines de mètres de la route. Une carcasse de mouton? Un motard qui a fait une chute dans la pampa? nous ne sommes pas allé voir, mais cette ronde macabre est magnifique. 

Guadalupe et sa basilique. Le centre ville est très agréable et harmonieux avec sa place face à la basilique.

La cc202. Puente del Arzobispo, Calle comunale au nord de Guadalupe. J'ai proposé à François de rentrer notre destination du jour ( optimiste comme d'hab ) sur le tom tom en rentrant comme seul paramètre "routes sinueuses" . Du coup nous voila sur une route à 1 voie, superbe bitume, en plein milieu de la sierra et des forêts. 40 kms magiques ou j'ouvre la voie à 50km/h car il y a des chevreuils qui déboulent à chaque instant. J'en dénombre 10.  Quelques kms avant de trouver cette route nous débusquerons la guarda civile en pleine sieste au bord de la route.

 

 

 

 

 

 

Au pied de la Sierra de Gredos, nous retrouvons l' AV924 vers Arenas de San Pedro que j'ai écumé à maintes reprises lors de mon séjour madrilène. D'un commun accord, nous décidons de piquer la tente dans la région pour ne pas nous engager plus avant dans la montagne avant la nuit. Et comme nous avons une bouteille de Rioja, autant passer une soirée cool.

Camping de montagne, patron de Vigo, 3 ou 4 emplacement occupés, et un chat noir qui nous fait la cour toute la soirée. Il ne nous portera pas malheur.

 

 

Almaden et sa plaza del toro.

 

 

Guadalupe.

 

 

La cascade qui va nous bercer cette nuit.

 

 

Ce soir, prise de somnifère, accompagné d'un merveilleux jamoñ et queso.

 

 

 

 

 

 

Internet !!!!!!!!!!!! c'est pas gagné, connexion délicate encore une fois au camping de FLAMM ou nous restons 2 nuits. J'écris l'article avec un jour de retard, car hier soir c'était 0 connexion dans un autre camping, malgré un mot de passe remis à l'accueil.

Départ de MOLDE pour la Route des trolls et GERANGER.

Il fait beau. C'est fou ce que peut faire le soleil à un motard campeur. Les appareils photos vont s'en donner à cœur joie dans la montagne entre les torrents impétueux et les murs de neige. Car il y a encore beaucoup de neige là haut, et les norvégiens viennent faire du ski au dessus du fjord.

Autant j'étais dubitatif sur l'atlantic road. Autant là, plein les yeux ......

Et un petit bonjour au passage à Judikaël, cycliste rennais avec qui nous prendrons le café au bas de la route des trolls. Et dire qu'il a monté le col au départ de GERANGER.

Je n'arrive pas à charger les photos, malgré la présence de bornes relai dans le camping. C'est dommage car nous n'avons pas beaucoup roulé, tant il y avait de photos à faire. Il faudra que je m'y colle un autre jour dans un autre camping.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Judikaël, rennais à vélo sur la route des trolls.

Le troll à 3 têtes, tout comme le mouton à 5 pattes est extrêmement rare.

 

La route des trolls, dessous , un trou de 500m...

 

Le rêve norvégien, la petite maison dans la montagne.

 

 

 

 

27 juin Valence d'Agen / Meilhan sur Garonne 100kms

A voir les arabesques des gastéropodes sur la tente, l'humidité doit avoisiner les 120%. Hier soir, c'était son, lumières et piscine. J'étais allongé les bras en croix dans la tente en espérant que tout se passe au mieux.  J'ai bien entendu les cris des voisins quand leur tente commence à s'envoler, j'ai bien entendu le cri de douleur de mon vélo quand une rafale d'enfer l'a couché. Va t'il se venger ? That is the question !

Départ à 7h45, avec un plafond digne d'un mois d'avril sur le canal de Nantes à Brest.

Pas le temps de s'échauffer que les problèmes commencent.  KM 5 :Arbre déraciné, couché sur le halage. C'est bien ce que j'avais perçu hier soir, il y a eu de grosses rafales. Après moult discussions avec le marronnier couché, il refuse de se mettre debout. Je démonte les bagages, et je porte le vélo et les valoches à bout de bras pour passer l'obstacle. 

KM8: on remet le couvert... Ben zut, si toute la journée se passe en parcours d'obstacles, je ne vais pas faire de vieux os sur le chemin de halage. 

Quelques kms plus loin, je vais rencontrer et signaler à un agent des VNF les arbres couchés. Lui s'inquiète pour les bateaux, moi je lui parle des vélos. Car il y a bien plus de vélos que de bateaux sur le canal des 2 mers. Et le covid n'a pas arrangé les choses. Il rigole, et me montre sa tronçonneuse. Je vais le laisser travailler.  

Voilà Agen, sur le canal, il faut faire gaffe entre les coureurs à pieds, les chiens au bout de laisse qui traversent devant mon nez. Pas beaucoup de monde dans la ville, et pas grand chose ouvert, mais je vais trouver le café croissant qui me sied après avoir fait mes courses dans une supérette. 

Point marquant, le pont canal qui enjambe la Garonne à 20 mètres de hauteur. Il faut mettre pied à terre car il y a du monde. L'eau de la Garonne est bien marron et le débit est significatif. Il faut dire que la vallée a dégusté ces derniers jours, et ce n'est pas fini. Allez, vite, sortir de la foule et retrouver la solitude du rouleur de fond.

Pique nique près de Buzet, bien connu pour son vin, à quelques distance d'un arbre couché au milieu du canal.

Suite à la nuit agitée, je m'attendais à un coup tordu du vélo. Avec raison, pchitttt,  le fourbe va me faire le coup de la crevaison. Mesquin! Je ne vais pas me plaindre car c'est la première crevaison en 20000 kms. Chambre à air neuve et ça repart. Pour la rustine , on verra ce soir. Il faut dire que le chemin de halage est couvert de bogues de marrons, aux piquants bien acérés. 

A peine le temps de monter la tente dans un camping bien humide  que la pluie commence à tomber. Je vais passer une soirée bien calme à bouquiner sous un petit auvent en compagnie d'un couple d'allemands qui vont à Santiago en vélo électrique. Vivement l'été en Aquitaine. 

Demain, c'est jour de repos, car il est temps après 20 jours à pédaler.

 

 

Patrie des fruits, ici les pommes.

 

J'hésite 5 minutes, direction Santiago ?

 

Une diététique à faire pâlir les experts du tour de France.

 

Maladie qui fragilise les arbres.

 

 

 

402 kms

Superbe journée de roulage. L'une des plus belle. Les instructions données au tom-tom: Avila, Segovie, Soria, routes sinueuses. 

Nous traversons la Sierra de Gredos en passant par le col de Serranillos.  Petit café de bon matin à El Arenal, et cette plaque "à la mémoire des anciens qui nous ont fait aimer cette terre".

Ce côté sud de la Sierra de Gredos est grandiose. Le regard porte à plusieurs dizaines de kilomètres. Un peu de vigne, des forêts, des chaos de rochers, des villages que le temps semble avoir figé.  Les 100 kms jusqu'à Avila sont un pur bonheur. D'abord les petites routes de montagne ou on roule cool, puis la AV900 qui est un pousse au crime pour les motards. Des courbes rapides sur un super bitume. La banane.

Visite rapide de AVILA et ses magnifiques remparts. Il me semble que la vieille ville retrouve une activité qui n'existait pas il y a 4 ans. Tant mieux!

Le pauvre GPS ne trouvera pas beaucoup de virages entre Avila et Segovie, alors il va nous faire prendre les chemins de traverse et les cours de fermes. Mais bien sympa quand même, car on découvre un autre aspect de la vie dans ces grands plateaux.

Arrêt photo à Ségovie que je connais très bien. On ne visite pas, car il faut laisser les motos chargées et il nous faut remonter vers le nord pour rentrer dans les temps.

Repas dans un petit restaurant au centre d'une grosse bourgade. 9€ entrée, plato combinado, café, bière... Une personne nous indique que nous n'avons pas le droit de stationner sur la place, une autre, un motard, vient taper la causette. Ainsi va la vie du voyageur.

Entre Ségovie et Soria, je ne sais plus par ou on est passé. Le plein dans l'un des plus beau village d'Espagne ( dixit la pancarte à l'entrée) et l'achat du repas du soir dans un autre village avec une très jolie place centrale. 

Camping à Soria. Au début nous sommes seuls, puis un couple avec un fourgon vient occuper un bout de notre camping personnel. Il ne fait pas chaud quand le soleil se couche, et ce ne sera pas mieux au réveil car le thermomètre affiche 1°.

 

Aux générations qui nous ont précédées , pour ses efforts et pour nous avoir transmis l'amour de cette terre.

 

 Les magnifiques remparts d'AVILA.

  

 

Cuisson naturelle du motard breton. ça cogne.

 

SEGOVIE et son aqueduc romain.

 Un petit village comme on peut en rencontrer dans la sierra, loin de tout, mais une belle harmonie architecturale. 

 

Au menu du jour, la plus haute route de Norvège entre LOM et SOGNDAL

Le soleil est toujours présent au départ du camping de STRYN.

En altitude, nous retrouvons d'immenses territoires que nous connaissons un peu maintenant, là ou les norvégiens viennent se construire un petit abri en dur pour la pêche et le ski. Il y en a plein la montagne.

La route va suivre un torrent impressionnant entre des lacs. Petit arrêt dans un hotel au bord du torrent pour un café "pisse d'âne" , mais on n'est pas en Italie.

LOM: petite ville touristique avec une très belle église en bois debout, entourée d'un cimetière engazonné qui donne toute sa sérénité au lieu.

Route de montagne pendant 100 kms, parfois au milieu des murs de neige. La piste de ski de fond est ouverte quand nous passons le panneau de 1434 mêtres. Encore de belles photos que vous verrez plus tard.

Direction FLAMM par un ferries puis par les montagnes enneigées et pluvieuses. Car la pluie à repris, et nous montons notre auvent de protection pour la première fois. 25€ par personne et par nuit. Pas donné le camping.

Demain direction BERGEN en bus pour l'aller, en train pour le retour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La route la plus haute de Norvège. Station de ski ouverte toute l'année à proximité.

Sans commentaire.

Il pleut, on est dans les nuages et c'est complètement pommé...

Montage du barnum, pour la première fois.

 

 

 

 

 

 

664 kms + 380 kms pour un kilométrage total de 4800 kms

 

 

 

 

Tout est humide ce matin, beaucoup de condensation et il fait 1°. Quand je vous dit qu'il faut avoir un bon duvet avant de partir à l'aventure. Je termine les crêpes et la compote du petit déjeuner.

Direction le nord par la N111 qui traverse le parc de la Sierra de Cebollera.  Route très agréable (encore une route verte Michelin) et avant Logroño de très belles falaises ou nichent le vautours des 2 côté de la route. Petit café matinal dans ce cadre majestueux.

Route à 2x2 voies pour Pampelune. Plein à Puente la Reina, qui est à la jonction du camino de Santiago Françes et celui qui vient de Barcelone.

On retrouve la route N121A que nous avons emprunté pour descendre. Enfin jusqu'au moment ou, d'un commun accord, nous décidons de bifurquer sur la N121B qui traverse le pays basque en passant par Espelette. les couleurs de l'automne dans la montagne sont magnifiques, et la traversé des villages qui ont su conserver une architecture traditionnelle. 

Sandwich bière à la très belle "Tarberna Kulturala" de Jauregiarte, côté basque espagnol.  

Site touristique de JAUREGIA

Retour en France... Couchage en dur à Oléron, ou nous profitons d'une invitation familiale. Le voyage touche à sa fin. 

Demain un petit tour sur la route des huîtres à Oléron, repas sur la même terrasse du " Commerce" à Luçon. Retour à la casa. Nettoyage, lavage, rangement et la question qui se pose déjà: On fait quoi l'année prochaine? J'ai déjà ma petite idée, mais je vous en parle plus tard 

Dernier montage

 

Dernier pliage, ça caille. 

 

 

Les falaises à vautours au sud de Logroño.

 

 

 

 

Jauregia, un beau village basque et un lieu bien sympathique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28 juin Meilhan sur Garonne - Les Salles 104 kms

Il a plu une bonne partie de la nuit, mais ce matin c'est soleil. Je vais profiter pleinement de ma journée de repos pour pédaler, comme les coureurs du tour de France. Mais comme dans la guerre des boutons, si j'aurai su j'aurai pas venu.

Journée épuisante à lutter contre le vent.  Heureusement, pas de pluie avant la fin de soirée. 

Je n'ai pas préparé d'itinéraire pour la région de Bordeaux, ce sera improvisation à tous les étages. 

Je ne vais pas prendre la direction de la métropole, trop compliqué. Il n'y a pas d'itinéraire fléché, beaucoup de circulation et peu de campings. Donc à la Réole, direction Langon, puis la V754 qui va me mener vers l'Atlantique.  Cette portion de voie verte sera littéralement tuante. Un vent à décorner les bœufs, de face, avec les légers faux plats montants qu'on trouve régulièrement sur ces anciennes voies ferrées, je vote pour l'assistance électrique. 

Ce soir je pique la tente au camping des salles qui m'avait hébergé lors du voyage à Santiago. Il n'y a pas de moustiques, Il y a eu un changement de propriétaire, et l'accueil est très souriant et plein d'humour. Merci mesdames. Le bar est ouvert, la pluie commence à tomber. 

Au vu de la journée, j'ai décidé que les jours de repos ne servaient à rien, et j'abandonne cette idée un peu farfelue.

 

Passage sur la Garonne à Langon.

 

Même ici, le vent a fait des dégâts.

 

 

La route de l'enfer, V754.

 

 

Il ne faut pas croire que le vélo voyage seul. 

 

 

Tout d'abord, il faut que je vous dise un truc, à vous qui me dites : des photos, des photos, on veut des photos. A la maison, charger une photo sur facebook vous demande 5 secondes. Ce matin, pour 5 photos, il m'a fallu une heure. Je sais qu'il y a de la place pour 15 photos par pages, mais internet à la mode viking reste souvent en rade, sans vent pour le faire avancer.

Pas de photos ce soir car ce qui est difficile le matin, devient impossible le soir. Et pourtant, qu'est ce que c'était bien!!!! vous verriez les photos!!!!

Notre programme initial était de prendre le bus de 7h23 pour BERGEN et de rentrer en train le soir pour faire la descente de la montagne avec le train le plus pentu de l'univers ( dixit les norvégiens) Réveil à 6h00, et direction la douche. Dans les brumes d'une mauvaise nuit, je dis à François que c'est con de se faire 5h00 de transport en commun alors qu'on a des motos pour ça, et que le truc du coin, c'est le train touristique et de faire le fjord. Donc on décide de faire BERGEN demain, au soleil, et aujourd'hui, repos motos, train + bateau. Et, sans autre forme de procès, François retourne se coucher.

Du coup, repas de midi à 11h00, maquereaux aux aromates réchauffés et pommes de terre de Saint Pol de Léon en sauce. C'est du tout fait, bien sur. Mais on est sur pied à 12h30 pour le petit train sous un ciel très plombé qui donne de la pluie neigeuse à 880 m à la gare terminale. Le train est bien sympa, belle performance technique qui date des années 20. Il ne monte pas vite, fait des arrêts photo, en particulier près d'une très belle cascade, et redescend encore moins vite, le conducteur les pieds sur les freins.

NAERYFJORD: Accompagné d'une nué de japonais ou chinois, nous allons faire les 2h30 de navigation qui nous permettent de visiter un site classer au patrimoine mondial de l'UNESCO. sous le ciel très gris, c'est impressionnant. Certains le font en kayac de mer avec camping sauvage près des énormes cascades de 600 m de hauteurs. Rencontre très sympathique d'un jeune couple d'AVIGNON qui a loué un camping car pour faire la Norvège. Les photos seront pour plus tard, si je trouve enfin le camping qui m'offre les conditions dignes de mon standing. Demain BERGEN et ses belles maisons de bois.

Il pleut, on a monté le barnum

La cascade très touristique en haut de la balade en train.

Route à virage!!!

Elle fait 600m de haut

Au bout du fjord, la gare train et l'escale des paquebots de croisière.

29 juin Les Salles - Carcans plage  92 kms

Il a plu de 20h00 à 6h00 sans discontinuer. La tente décathlon passe des tests sévères en ce moment, et pour l'instant elle s'en sort bien. L'avantage, c'est qu'il fait frais et le bruit de la pluie fait office de berceuse. Je vais quand même profiter d'un auvent de mobil home pour ranger mon matériel car la pluie s'invite au pliage. Pas grave la tente sèchera ce soir.

Direction le bassin d'Arcachon et la vélodyssée que je connais un peu. Café croissant courses à Andernos, où je rencontre un couple d'Agen qui voyage en Bike picking, c'est très à la mode, on voyage léger sur des vélos plus sportifs. Pas de matériel de popote, pas de siège, duvet léger, matelas idem, et peu de fringues de rechange, un vrai truc de jeune. Pour eux, c'est direction la Manche. Ce sont des gens du sud, qui ne savent pas qu'en été sur les côtes de la Manche, il peut faire frisquet le soir, même en été. Hier, tout comme moi, ils ont cru mourir d'épuisement sur la voie verte dans les Landes, crevaison en supplément. Je suis un peu rassuré car j'avais l'impression d'être une loque. Bonne route et bonne chance à vous. J'espère que la grenouille d'Albert Simon se trompe car la météo n'est pas très optimiste.

Traversée des Landes avec du vent, mais sans pluie, ce qui n'était pas le cas il y a3 ans au retour de Santiago. Il y a des grimpettes suivie de belles descentes. Il faut être vigilant dans ces descentes au taquet car il y a parfois du monde qui grimpe en zigzag.

Camping de plage, accueil vélo, cher, 21€, mais ici il n'y a pas tellement de choix. Et il y a de la wifi, car le réseau est encore à la 2G.

 

Je suis à Carcans plage, camping de surfeurs, et de surfeuses. Plein de hollandais bronzés. Comment font ils pour envahir l'Europe ? Et au bar, il occupent tout l'espace. 

 

Le bike packing ou l'art de voyager léger.

 

Bonne route vers le NORD !!!!

 Plage à surfeurs hollandais.

 

A mi-chemin entre mon vélo et ma moto.

 

 

 

14 juin : Nevers / Bourbon Lancy

 Je retrouve la solitude du rouleur de fond.  Guy, le gars de Plonévez repart vers l'Ouest. Quand je discute avec les cyclos comme moi, beaucoup ont la même réflexion. Quand on roule avec quelqu'un, le retour au voyage en solitaire donne une petite journée de blues.