• 2019 MOTO MAROC

    Nous avions senti la douce odeur des épices marocains en 2016 quand nous avions poussé une petite pointe vers Gibraltar. J'avais suggéré à François que c'était une destination à étudier. La musique bien proche de la musique trad bretonne, les couscous et les tajines, les magnifiques constructions en pisé, les paysages somptueux et le désert tout proche, mais aussi des villes bruissantes d'activités et d'artisanat. J'ai plein d'images dans la tête, reste maintenant à les confronter à la réalité, et je l'espère , tomber une nouvelle fois amoureux d'un pays, d'une culture et d'un peuple.

    Départ le 1er avril 2019 de Rennes. 

    Bateau à Barcelone le 02 avril

    Arrivée à Tanger le 03 au soir 

    et du 04 avril au 22 avril, roulez jeunesse....

    Retour à Rennes le 25 au soir 

    7400 kms dont 5000 au Maroc

    Les itinéraires sont disponibles en lien openrunner en début des articles journaliers. 

     

    Conseils voyageur:

    Rouler cool, gare aux traversées de village, gaffe aux mômes.

    Dans un village , on commence par boire un thé, acheter un petit gâteau, manger, ça facilite le contact et les photos. Et les marocains sont très accueillants.

    On trouve à manger et à se loger partout. La toile de tente n'est pas obligatoire, mais un duvet peut parfois servir. J'ai mis quelques liens et adresses, des accueils que nous avons apprécié. 

    Eau en bouteille, hélas, car ça pollue, mais notre intestin ne supportera pas l'eau du robinet.

    PQ,  il n'y en a pas dans beaucoup de petits hôtels et jamais dans les bars et resto, soyez prévoyant.

    Cigarettes pour les bergers et les autres, crayons pour les enfants, bonbons aussi. Partez chargé. 

    Budget: 1€ le litre de sp95, privilégiez les grandes marques. Soyez prévoyants et anticipez les pleins en particulier en montagne et hors des grands circuits.

    Budget toujours: nourriture très abordable, profitez des excellentes brochettes et tajines. Comptez environ 6€ par personne, et laissez un pourboire. On mange à toute heure et quand il y a tajine sur tabouret, ça veut dire que la table est ouverte. Il suffit de ne pas être pressé.

    Commencez votre cure de détox au thé à la menthe. Mais que de sucre!!!

    La carte Michelin n'est pas à jour, les routes peuvent être des cul de sac, et la piste une belle route, et comme la belle route peut être une piste, ça compense. Mais ça fait partie du jeu et se perdre un peu donne l'impression de vivre une vrai belle aventure. 

    Merci à François et Philippe, ils ont été de parfaits compagnons. Merci à Saïd, Attmane, Ahmed et à tous ces marocains anonymes qui ont fait de ce petit voyage un super trip.

     

     

     

     

     

  • Première journée autoroute puis gros dodo à Carcassonne. Et aujourd'hui super étape par Limoux, Ax les Thermes, pas de la case. Des paysages magnifiques, des cols tout pareil. Petite bouffe dans un restaurant ouvrier comme l'Espagne sait faire. Sympa. Et traversée de Barcelone par le centre ville pour rejoindre le port. Yes, on a embarqué les baguettes, les crêpes et le pâté Hénaff. Vue sur mer, tip top Première fois que je fais le blog sur smartphone. La mise en page sera donc quelconque.

    01 au 03 avril

    01 au 03 avril

    01 au 03 avril

     

    Le contact avec le Maroc sera un peu sévère. Je croyais arriver à Tanger, mais en fait on est au port de Tanger Med, a 40 kms de notre hôtel. C'est ballot, et je commence par me dire qu'il faudra que je regarde de plus près d'où part le bateau au retour. 20 kms de route défoncée de nuit , avec des chiens et des vélos sans éclairage, à moins que ce ne soit l'inverse. Douane : on recherche les drones, c'est bien connu, les motards ont toujours ce genre de matos. Et surtout, on me demande gentiment un billet de 5€ pour que ça passe plus vite. Pas possible, vous me connaissez, intraitable quant à l'intégrité de la douane. 

    On est revenu à l'heure d'hiver, dodo maintenant,il est minuit.

    01 au 03 avril

     


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  • TANGER - TETOUAN - CALA IRIS

     

    https://www.openrunner.com/r/9501031

     

    On y est, comme on dit, on rentre dans le vif du sujet.  L’hôtel était correct, la nuit a été bonne et les motos sous surveillance sur le parking fermé.

    Direction la ville de Tanger pour échanger une partie de l'argent liquide que nous trimbalons, enfin, Philippe et moi, car François a les poches vides et une carte Visa pour les retraits. Çà marche tout pareil. 

    Premier contact un peu brutal avec une circulation importante et désordonnée. Il faut être vigilant partout. C'est souvent le plus gros qui gagne, pas marrant pour les piétons, vélos et motos. On serre les fesses. Vivement qu'on quitte la ville.

    Première surprise, il y a des contrôles policiers partout. Gendarmerie royale, police, douane, police locale. Tous les 10 kms un contrôle et les jumelles sont sorties.  Mais nous autres, motards ne sommes pas les oiseaux recherchés. Nous ne serons jamais arrêtés au cours du voyage et les motards de la gendarmerie locale nous feront même le petit V qui sied à notre confrérie.

    Route de la côte méditerranéenne. Belle, un peu comme le haut du Cap Corse, quelques espaces en chantier, des villages qui nous dépaysent et la rencontre de motards hollandais qui viennent depuis 4 ans au Maroc en faisant un peu d'humanitaire. 250 paires de chaussures et des milliers de crayons pour les villages de montagne. On chatouille quand même un peu la poignée de gaz car la route s'y prête.

    Arrêt dans un petit port de pêche et découverte des bars locaux. Thé vert ou thé vert à la menthe ? Il semble qu'une cure de désintoxication se prépare pour le groupe. Coca, thé vert et café seront nos boissons favorites, ainsi que la bouteille d'eau minérale au repas. Il se dit que les initiés trouvent de l'alcool, mais nous sommes et resterons novices. 

    Peu de camping sur cette côte. La Cala Iris est le seul dans la zone. J'ai choisi de rejoindre le camping par une piste. Une partie de celle-ci est praticable, mais le long de la côte le chemin devient très, trop ardu pour nos grosses motos chargées. Demi-tour compliqué pour François qui mettra la moto à l'envers, faute de jambe assez longue et pour moi qui me porte à son secours. Le novice, Philippe, s'en tire le mieux. 

    Nous ferons demi tour pour rejoindre le camping par la route quelques kms plus loin ou nous ne monterons pas les tentes. Un appartement sommaire dans le camping pour 350 dirhams la nuit fera l'affaire. Premières pâtes bolognaises, mais un petit liquide écossais à l'apéro car Philippe arrose ses 20 ans et a pris soin d'acheter une petite bouteille sur le bateau. Quelques moustiques, mais ce seront les seuls. 

    ON Y EST!!!!! et j'ai la boule au ventre, mais je n'ai plus mal au dos. Relever la moto en solo après la chute m'a bien remis ça d'équerre.

    04 avril

    04 avril

    04 avril

    04 avril

     

    Première piste, excitation, banane...

    04 avril

     


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  • CALA IRIS - El HOCEïMA - TAZAA - GUERCIFF

     

    https://www.openrunner.com/r/9476594

     

    Il fait beau, mais comme hier, il y a beaucoup de vent. Ce sera souvent le cas pendant le voyage. Le patron du camping nous annonce la pluie en montagne. Nous décidons donc de modifier l'itinéraire car le circuit que j'avais concocté jusqu'à Tazza doit comporter des pistes. Et comme la route elle même est en chantier, nous optons pour une route normalement plus accessible sous la pluie.

    Direction El Hoceima par la belle route côtière. La ville est délaissée par le tourisme mais l'état y investit pour créer un centre de vacances. Rencontre sympathique d'un menuisier local qui travaille sur le chantier et qui veut se faire prendre en photo avec moi. Inversion des rôles, quand le local fait un selfie avec le touriste. Mais j'aime cette spontanéité.  Reste que le Riff, les montagnes qui dominent la ville ont une réputation sulfureuse, car la montagne est aux mains de gangs qui produisent du shit. 

    La RN2 est un vaste chantier, nous aurons donc le droit à de la piste malgré nous. Poussière, camion, un peu de boue, bienvenue au Maroc. 

    La pluie nous retrouve en haut du col. Il faut s'habiller car il fait froid: 3°. 

    On roule sur des œufs avant l'arrêt à Tizi Ouzli, sinistre sous la pluie. Un marché sur un terrain boueux ou les productions locales de fruit et légumes se vendent. La pauvreté nous saute aux yeux. Le seul restaurant, sera une gargote ou nous mangeons une omelette frite. Mais les motos garées en face d'un bar ne craignent rien nous promet le jeune propriétaire. Et il a raison de mes préjugés. Nous boirons le café dans ce bar ou il n'y a qu'une femme, au comptoir. 

    Direction Tazaa sous la pluie, arrêt thé vert dans la ville avant de prendre la direction de Guercif, ville sans âme ou nous trouvons un hôtel un peu juste. 130 Dirhams par personne. Mais nous ne voulons pas piquer la tente car il fait trop froid et il y a un vent à décorner les bœufs. Repas de brochettes dans un restaurant local. Et c'est très bon. 

    Les motos restent sur le trottoir, mais le bar de l’hôtel est ouvert toute la nuit et on nous assure qu'elles seront surveillées. Ce sera souvent le cas, et un petit pourboire pour remercier rend le service très fiable.

     

    El Hoceima

    05 avril

    05 avril

    05 avril

    05 avril

    05 avril

     

    Guerciff, ville sans âme

    05 avril

    05 avril

     

     


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  • GUERCIFF - Le plateau de REKKAM - MISSOUR

     

    https://www.openrunner.com/r/9519797

     

    Les motos sont restées sur place et ont passé une bonne nuit. Après le petit déjeuner nous faisons le plein car le circuit du jour est mal identifié . Pas de stations pendant 300 kms à priori. François ajoute sa petite réserve de 4 litres. Et ça va servir.

    Direction DEBDOU, un petit village qui a nourri mon imaginaire pendant la préparation du voyage. La porte du désert vers l'Algérie.  On passe de régions un peu vertes au plateau de REKKAM, domaine des bergers et des troupeaux de moutons, la végétation devient plus rare au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers le village.  Hélas, l'un des fléau du Maroc terni notre vision bien idyllique du désert. Les sacs de plastiques, ils polluent nos rivières et les océans, ils polluent encore plus activement le désert dans ce pays qui n'a aucun système de ramassage et de recyclage. A chaque petite bourgade sa pollution périphérique que le vent disperse à la ronde.

    Thé vert à la menthe dans un des petits bars de DEBDOU, achat de bon pain marocain pour le pique-nique de midi, quelques photos, une rapide visite des lieux en moto et nous prenons la route en lacet qui monte sur le plateau. Un cycliste local se défonce dans la côte. Je vais prendre le temps de discuter avec lui. Le cuissard est élimé et le vélo un peu fatigué, mais la volonté de progresser est inverse proportionnelle au matériel.

    A quelques kms du plateau, nouveau chantier. Mélange piste et route au programme. Le pays met les bouchées doubles et modernise son réseau à tout-va, au grand dam des amateurs de vicinales dont je suis.

    Pique nique au bord d'un oued, pâté Hénaff et pain, une hérésie dans ce pays. mais qui fera l'affaire. De toute façon il n'y a rien à manger à des kms à la ronde.

    Le trajet initial nous faisait passer par la R604 à partir de Tandrara. Mais je n'ai jamais pu savoir si il s'agissait d'une route ou d'une piste. Sur la dernière carte google, il semble que la route se construise.

    Petit geste de solidarité après notre pause. François donne sa réserve de carburant à un triporteur local de fabrication chinoise qui nous fait le coup de la panne sèche. On doute, mais bons princes, on dépanne. Et mes 2 compères vont même pousser le zèle jusqu'à pousser le triporteur. Des anges de la route.

    Nous avons décidé au cours du repas de prendre la R606 qui, elle est bien bitumée et de faire une petite escapade hors piste. Magique, quand on s'engage dans des zones désertiques avec la piste qui s'enfonce dans les coteaux. Philippe est sur la défensive, très, trop prudent pour l'instant, il cale devant la première grosse difficulté, mais il va vite progresser et deviendra un expert à la fin du voyage. François et moi avons l'avantage d'avoir testé le trial et les pistes en d'autres occasions. Nous allons faire front commun pour une trentaine kms hors des sentiers battus. Un second gage pour François qui se vautre lamentablement dans le sable d'un oued. Sans dégâts, je vous rassure. Le sable sera l'ennemi de nos grosses machines au cours du voyage. Les pneus et le poids sont inadaptés.

    Retour sur le beau bitume de la R606 ou se lève une tempête de sable, avec ses tornades qui secouent les motos. 

    Ce soir ce sera arrêt à MISSOUR dans un hôtel 3 étoiles. 450 dirhams pour la nuit avec repas du soir et petit déjeuner. Et un accueil particulier car il y a un mariage dans les salons de l'hôtel. Le père du marié nous offre les dattes et le verre de lait de chamelle en guise de bienvenue. Le mouton qui va servir au repas arrive à la suite des convives. Les coutumes locales que nous découvrons avec intérêt, tandis que la musique berbère va nous accompagner dans notre premier sommeil.

     

    06 avril

    06 avril

    06 avril

     

    Le coup de la panne sèche

    06 avril

     

    DEBDOU , aux portes du plateau de REKKAM

    06 avril

    06 avril

    06 avril

     

    And the winner is...

    06 avril

     

    Notez que Philippe attend gentiment qu'un expert veuille bien passer l'obstacle à sa place.

    06 avril

     

    La banane...

    06 avril

     

    Ce soir, c'est mariage.

    06 avril

     

     


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  • MISSOUR - MIDELT - RICH - AGOUDAL

     

    https://www.openrunner.com/r/9885681

     

    Nous avons pris 100 kms de retard. En fait l'étape d'hier était mal fagotée et je n'avais pas trouvée de solution satisfaisante lors des préparatifs, faute de camping avant Midelt. La réalité nous a rattrapé et ce n'est pas plus mal. 

    Mais aujourd'hui, la route est belle entre MISSOUR et MIDELT, avec en toile de fond le Haut Atlas enneigé. A partir de MIDELT, nous étions censés faire de la piste vers le cirque de JAFFAR. 2 motards équipés de motos d'enduro rencontrés hier à l'hôtel de Missour nous ont enlevé l'envie de faire cette piste de la mort ( c'est son surnom) car outre la difficulté, il a neigé. La piste est impraticable  Nous avons donc décidé de voir MIDELT, au pied du Haut Atlas et de redescendre vers le sud. par la N13, très fréquentée, avant de reprendre la R706 à RICH pour rejoindre le camping que j'ai repéré à TINGHIR. La ville de RICH semble bien porter son nom. La présence de mines à proximité explique une aisance qui tranche.

    Comme d'habitude, j'ai été optimiste. Mais la modification d'itinéraire générée par l'enneigement nous permettra de découvrir une région peu fréquentée par les touristes le long de la route R706, au départ de RICH. Le long de la route qui a subit de gros dégâts pendant l'hiver se succèdent les villages qui ne respirent pas la richesse, les petites parcelles cultivées le long des oueds et des paysages grandioses.  Beaucoup de monde dans les champs, la moisson n'est pas encore mure, mais comme ce sont les vacances scolaires, à chaque traversée de village des dizaines d'enfants nous font des signes au bord de la route. Crayons, bonbons, jamais d'agressivité.  Cette petite route défoncée qui s'enfonce dans la montagne sera un de mes coups de cœur du voyage.

    Mais avant, nous aurons fait le plein, alimentaire avec uns succulente tajine en compagnie d'un motard normand de passage qui voyage en solitaire. Et le plein de carburant car devant nous s'ouvre une route qui ne laisse pas beaucoup de place à l'improvisation. 200 kms sans station, avec des parties défoncées et inondées. Il faut être prévoyant. De RICH, la route va suivre différents oueds et monter sur les hauts plateaux de l'atlas vers le village de AGOUDAL, le plus haut du Maroc à 2300m. Peu de culture, peu d'élevage car en haute montagne l'herbe est rare. 

    Arrêt thé chez Soufyan, un jeune homme dynamique qui a un projet de ferme auberge écologique dans cette belle vallée. Le bar est alimenté par panneaux solaires et le frigo tourne au gaz. sur le bord de l'oued, il cultive des légumes bio. Un projet à soutenir. 

    Nous n'arriverons pas à TINGHIR et c'est tant mieux. Il est plus de 18h00 quand nous arrivons à AGOUDAL et décidons de nous arrêter dans la Kasbah citoyenne. Demeure récente d'une dizaine de chambre mais dans le style local ou nous prenons 2 chambres pour 2 nuits. Le maître des lieux est très accueillant et est aussi de très bon conseil. Merci Attmane pour l'accueil et les conseils, sans oublier les tajines et le couscous.  contact mail weimilchill@yahoo.fr

    Une douche chaude, un couscous de derrière les fagots, une belle nuit fraîche, -3° aux aurores.  Une belle soirée à parler avec le patron et 2 motards anglais venus manger à l'auberge. Et un bon gros dodo sous d'énormes couvertures car les chambres ne sont pas chauffées.

    Peu avant Midelt, les sommets enneigés.

    07 avril

     

    L'animal emblématique du Maroc. Souvent chargé comme une mule, travailleur infatigable et frugal

    07 avril

     

    Etape VIP à MIDELT, jolie ville aux pieds des montagnes.

    07 avril

     

    Et tajine avec un motard bien sympathique. 

    07 avril

     

    La R706 s'enfonce dans la montagne

     

    07 avril

     

    Mi route, mi piste, les aléas climatiques n'épargnent pas les infrastructures

    07 avril

     

    Arrêt chez Soufyan, un bel endroit à découvrir et un jeune homme à encourager. 

    07 avril

    07 avril

     

    Quand je vous dit qu'il y a de la boue. A croire que François et Philippe s'y baignent. 2420m , un beau petit col.

    07 avril

    07 avril

     

    ATTMANE, le boss. Toujours à l'écoute des clients et qui nous expliquera le fonctionnement du Ksar Agoudal

    07 avril

     

     

     


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  • Boucle AGOUDAL - Vallée de DADES - TINGHIR - AGOUDAL

     

    https://www.openrunner.com/r/9885908

     

    Nous avons écouté Attmane et inversé le circuit du jour. Il nous a conseillé de partir directement par la piste de 45 kms qui part du centre bourg de AGOUDAL et qui permet de rejoindre le haut des gorges de Dades. Aucun risque de se retrouver bloqué en haute montagne à la nuit tombante. De plus le début de piste dans ce sens est plus accessible.

    Pas de bagages, du carburant, de l'eau, c'est parti pour une magnifique journée. 45 kms de piste. On y croise quelques 4x4, des camions à moutons et des trails comme les nôtres. Mais rassurez vous, ce n'est pas le périphérique car ce n'est pas forcément très accessible et le passage du col de OUANO à 3000m donne une bonne idée des lieux.  Beaucoup de bergers à qui nous n'avons pas de cigarettes à offrir.  Nous saurons ce soir qu'il faut impérativement avoir des cigarettes sur soi car les hommes sont dans la montagne toute la semaine avec les troupeaux. Du pain et des cigarettes sont les signes d'un bon échange local.

    Quelques kms vertigineux au bord de fortes pentes, car l'oued a creusé un lit très profond dans ce paysage sublime. Et la descente en lacets,  assez ardue,  vers AIT MOUSSA WICHOU qui doit calmer les amateurs quand on prend le circuit dans l'autre sens.

    Petit accro: ma brêle m'indique Check oil. Ques aquo ? Huile ? pourtant le niveau était au maxi en quittant Rennes. 

    Des portugais énervés en 4x4, mais c'est souvent le cas quand ils sont au volant. Plus bas des motards espagnols très énervés, même imprudents dans la traversée des villages ou les enfants sont nombreux. Je vais même faire la morale à l'un d'eux car leur groupe se croit en pays conquis.  

    Nous avons choisi de rouler cool, de nous arrêter pour manger et boire local avant de prendre des photos. Ce qui permet un contact apaisé avec la population et particulièrement les enfants. 

    Au bord de la route, une tajine sur un tabouret indique qu'on peut manger. Ce que nous allons faire dans une petite auberge musée. Une omelette berbère cuite en tajine. Couche d'oignons,  couche de tomates, omelette par dessus et cuisson lente pour un fondant en bouche qui se marie avec le bon pain plat et le thé vert. 3€ par personne. J'en profite pour récupérer la clef de la chambre des anglais avec qui nous avons mangé hier soir et qui nous rejoignent en terrasse ce midi. Je dois la remettre à Mohammed, dans une autre casbah d'AGOUDAL au retour. ça roule.

    Gorges de DADES: l'un des point les plus visité du Maroc , en particulier la partie basse. La partie de route en lacet est plus spectaculaire en photo qu'en vrai. Mais toute la haute vallée vaut le voyage. Discussion amusante avec un motard américain qui veut aller à Vladivostok et n'arrive pas à avoir de visa et un russe en Harley qui n'arrive pas à avoir de visa pour la route 66. Ainsi va le monde. Good luck, boys.

    Lavage des motos à TINGHIR, coca cola en terrasse auprès du marché. C'est une ville en pleine expansion, du fait des mines d'argent. Il faudrait avoir le temps de fouiner pour se faire faire un bijoux sur mesure.

    Retour par les gorges de Todra, bien fréquentées. Il faut se dépêcher car la nuit et le froid commence à tomber. Qielques belles pointes de vitesse sur le plateau, mais les derniers kms, de nuit seront périlleux. Route défoncée par endroit et animaux en balade. Philippe assure, devant, à 20 ou 30 km/h.

    Belle journée....

    Lever du soleil sur la casbah

     

    08 avril

     

    Désolé pour ceux qui n'étaient pas là. 

    08 avril

    08 avril

     

    Col à 3000 mètres.

    08 avril

    08 avril

    08 avril

    08 avril

    08 avril

    08 avril

     

    08 avril

     

    Allez, on se grouille avant la nuit.

    08 avril

     

     

     

     

     


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  • AGOUDAL -ASSOUL - GOULMINA -ERFOUD - MERZOUGA

     

    https://www.openrunner.com/r/9886105

     

    Nous quittons la casbah citoyenne avec du linge propre pour prendre la direction de Merzouga, aux portes du Sahara, la destination est très, trop? touristique. 

    Nous allons suivre encore une fois les conseils de Attmane qui nous indique une petite route qui vaut des points par les gorges de l'oued GHERIS. Nettement moins de touristes, plein de passage dans l'oued pour s'amuser. Le conseil vaut le coup. Avec la rencontre amusante d'un homme dont le frère travaille à Sochaux, chez Peugeot. Repas dans une auberge fréquentée par les tours opérators moto. Un groupe d'allemand fait son tour du MAROC avec le 4x4 derrière et la moto de rechange. ça rassure.

    Premiers palmiers, premiers dromadaires, les chèvres ont remplacé les moutons et le température monte d'un coup. Plein de poussière soulevée par les camions et les bus . On sent la proximité du désert. 

    Beaucoup de travaux dans les villes traversées , il faut être vigilant entre la circulation des camions, bus , triporteurs, remorques et ânes. 

    Ce n'est pas la plus belle étape, mais elle nous rapproche du mystérieux Sahara.  Ce soir nous camperons pour la première fois. Camping Océan des Dunes. Rien à voir avec un 3 étoiles de chez nous, mais par dessus le mur d'enceinte, une belle vue sur les premières dunes. Et un patron bien sympathique, mais de petite taille. ??? Pourquoi ce détail ? Les portes des sanitaires sont à sa taille, François et moi en garderons des séquelles crâniennes.  Promis, il va modifier. Je passe contrôler l'an prochain.

    Comme je n'ai pas grand chose à raconter sur cette étape, un petit retour vers Agoudal. En été, les troupeaux sont sur place, hommes et femmes habitent le village. Commerce et bergers (moutons, chèvres) pour les hommes, champs et récoltes pour les femmes qui triment souvent sous de lourdes charges. Les vaches ne sortent pas et il faut les nourrir à l'étable tous les jours en coupant l'herbe et en la ramenant au village, qui en remorque, qui à dos d'âne et sans doute pour les plus pauvres à dos de femmes. La coupe de l'herbage permet de faire plusieurs récoltes sans endommager les champs. Pas de photos, mais un pincement au cœur en voyant ces corps pliés sous la charge. L'hiver les hommes repartent pour la plaine avec les troupeaux, transports en commun des bestioles très fréquents sur les routes marocaines. Les femmes restent au village et travaillent la laine, très beaux tissages et fabriquent des bijoux locaux. Qu'il doit faire froid dans ces maisons pas ou peu chauffées quand l'hiver s'installe.

     

    09 avril

    09 avril

     

    Devant, les champs de cailloux, derrière, la dune créée par le vent qui accumule ce sable.

    09 avril

    09 avril

    09 avril

    09 avril

     

    Même pas privé de désert.

    09 avril

     

     

     


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  • MERZOUGA - TAOUZ

     

    Journée  de repos, si on peut dire après une nuit assez agitée pour cause de vent violent. 

    Direction la dune pour démarrer. Quelques centaines de mètres qui permettront à Philippe de prendre son premier gage. Il va se spécialiser dans les chutes à l'arrêt.  Bloqué dans le sable, le pied qui glisse => 1 gage.

    Beaucoup d'activité autour de cette dune. Quads, dromadaires, circuit 4x4, tout est possible. Je doute de la pertinence d'un tel modèle touristique car les constructions neuves sont nombreuses et les hôtels s'implantent de plus en plus. On croirait revoir l'Espagne des années 80. Quand on voit la rareté de l'eau, il y a matière à s'interroger.  Les enfants viennent tenter de nous vendre des pierres du désert, ou des dromadaires de chiffon. Chacun tente sa chance. 

    Direction la bourgade MERZOUGA envahie par les 4x4 diesel de faux baroudeurs. Rien de bien intéressant. Nous aurons quand même un bon conseil pour le repas. Manger chez Nora, sur la route de TAOUZ.

    TAOUZ. C'est le bout de la route, presque le bout du monde. Après, c'est la piste vers ZAGORA. 200 kms que j'avais un moment envisagé, mais qui n'est pas facilement accessible avec notre matériel. Mais nous n'allons pas baisser les bras et nous prenons le risque de partir à la recherche d'un restaurant localisé à une vingtaine de kms du départ de la piste. Un guide local tente par tous les moyens de se joindre à nous avec sa 125 cm3 , il ne sait pas ou on veut aller mais veut nous y conduire. Il faudra que je me fâche pour qu'il nous laisse en paix. C'est le côté parfois un peu lourd du pays, l'aide intéressée est parfois trop pressante. 

    Notre petite escapade d'une trentaine kms nous permettra de croiser les camions d'assistance du raid des gazelles. Un rallye féminin a vocation humanitaire me semble t'il. Nous faisons des beaux films et de belles photos au milieu de nulle part et discutons avec les camionneurs, et aussi avec un jeune homme qui casse des cailloux tel un bagnard de film américain. C'est son boulot, sous le soleil, les gros cailloux deviennent des petits cailloux à coup de masse . Ils serviront à refaire les routes. Je lui laisse une bouteille d'eau, c'est tout ce que j'ai et une pièce qui améliorera son ordinaire.

    Au retour, super repas chez Nora. Pizza berbère, thé vert, riz et légumes et un plateau de fruit. Excellent. 

    Retour au camping pour visiter notre bled HASSILABIED, tandis que le vent se lève. Quelques petits achats pour le repas du soir quand se lève une tempête de sable. En quelques minutes l'air devient irrespirable et le sable s'insinue partout. Tente duvet, sac... il y en a partout. Nous trouverons à nous abriter pour les spaghettis bolognaises  avant d'aller boire un thé au bar du camping. Puis ce sera nettoyage avant de nous mettre au lit. Les touristes qui rentrent de la dune en dromadaire n'auront pas vu le coucher de soleil et auront eu droit à de belles sensations dans cette atmosphère hostile.

     

    Taouz

    10 avril

     

    C'est par là? t'es sur? 

    10 avril

     

    Troupeau de dromadaires allemands dans le désert.

    10 avril

     

    10 avril

    10 avril

     

    10 avril

    10 avril

    10 avril

    10 avril

     

    Tempête de sable

    10 avril

     

     

     

     

     

     


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  • MERZOUGA - TANSIKHTE - ZAGORA

    https://www.openrunner.com/r/9887292

     

    Journée de roulage avec de longues lignes droites entre 2 rangées de montagnes. Un petit côté western pour les paysages. Direction la vallée du DRÂÂ. Il n'y a pas 36 routes pour joindre les 2 villes. Passage obligé...

    Repas dans un petit restaurant au bord de la nationale. Pas ou peu de choses à mémoriser sur cette étape.

    La grande palmeraies est mal en point. Le manque d'eau entraîne la perte de nombreux palmiers.

    Camping le jardin de Zagora. Avec de l'herbe pour piquer la tente, tout pour passer une bonne nuit, sauf que le patron a décidé de faire la fête avec ses potes jusqu'au milieu de la nuit, pas top, mais ça coïncide avec ce qui se dit dans le guide Gandini. Bref un camping a éviter. 

     

     

    11 avril

    11 avril

    11 avril

    11 avril

    11 avril

    11 avril

    11 avril

    11 avril

     

     

     


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  • ZAGORA - M'HAMID - ZAGORA - FOUM ZGUID

     

    https://www.openrunner.com/r/9887566

     

    Aprés le passage du col , dans le Jbel Bani, les panneaux sont clairs. Vous entrez dans le désert, préservez l'écosystème et ne vous aventurez pas sans eau. 

     

    La sortie vers le sud de Zagora me laisse d'abord un peu sur ma faim. Il y a bien des hôtels envahis par le sable, une 2cv qui expose sa carcasse et surtout cette fresque murale : Tombouctou 51 jours... de dromadaire évidemment. La route de M'HAMID est l'antique piste des caravaniers entre la riche vallée du Drââ et la belle Tombouctou. On rêve un peu. Et en même temps on se sent tout petit et vulnérable dans un décor aussi épuré et dur.  A TAGOUNITE, on pourrait s'attendre à entendre Ennio Moricone et son harmonica,  poussière, décor de western, vieilles guimbardes. C'est le domaine de la débrouille, on dirait. La route s'enfonce dans le désert en  passant par des zones ou poussent des palmiers. Quelques belles casbahs accueillent les touristes en mal d’exotisme. Certaines avec piscine et vue sur les dunes. On croit rêver.

    Le long de la route des système pour tenter de retenir le sable afin qu'il ne recouvre pas la chaussée. 

    Et tout au bout,  M'HAMID, un rond point, des restos et la piste cabossée qui traverse la bourgade pour venir se perdre dans le désert. C'est le domaine du 4x4. Plein de propositions pour expéditions et nuits dans le désert. La prochaine fois peut-être. Pour nous et nos motos, c'est un cul de sac. Nous allons nous perdre dans une petite voie latérale et rencontrer des enfants qui courent pieds nus. François fait le distributeur de bonbons.  

    Repas chez un Hollandais qui a acheté une casbah un peu à l'agonie et qui la remonte sur un modèle européen, avec les tarifs en rapport. Pas encore rentable mais ça viendra.

    Retour vers ZAGORA et direction ouest par la N12. Encore une fois la piste a laissé la place à une belle route bien agréable, d'autant qu'elle est longée par une piste. ça permet de combiner off road et route sans problème. Au milieu d'espaces désertiques, des champs de pastèques, approvisionnés en eau par des forages. Nous en verrons des centaines sur les 120 kms du parcours. 

    Pas de camping ce soir. Nous louons un 2 pièces à l'auberge Sable d'Or en sortie de Foum Zguid. Saïd, le jeune patron nous fait visiter son auberge à vocation écologique. 300 dirhams pour la nuit, et des couchages confortables. Je lui conseille de chercher à rejoindre un site d'accueil motard car il a ce qu'il faut pour recevoir des groupes. Repas du soir en centre ville, brochettes, thé, et un adolescent consciencieux qui fait le service avec qui nous parlons scolarité. Il veut être professeur, plus tard, beau projet pour cet ado qui tranche avec tous les connectés au smartphone que nous voyons. Son oncle qui tient le restaurant nous invite à prendre le café en partant demain matin, hospitalité marocaine. 

    Une belle journée et une belle soirée. Demain, c'est Ouarzazate.

     

    12 avril

    12 avril

    12 avril

     

    12 avril

     

    12 avril

    12 avril

     

    On est au bout du bout. 

     

    12 avril

     

    12 avril

    12 avril

    12 avril

     

     

     

     


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  • FOUM ZGUID - AGDZ - OUARZAZATE

     

    https://www.openrunner.com/r/9520387

     

    Nous avons accepté l'invitation pour le café faite hier soir. Et fait quelques achats, eau, et grignotages pour faire tourner le commerce. En sortie de ville, le paysage est tout a fait particulier avec des gros monticules de terre créés par l'érosion. Je sens les crampons de la moto qui s'énervent, ils iraient bien jouer un peu sur les bosses. Et toujours ces champs de pastèques un peu incongrus dans ce décor minéral.

    La destination du jour est mythique. Ouarzazate, capitale marocaine du cinéma. Djamel Debouze y est plus connu que Macron.

    Encore et comme souvent de très beaux paysages en particulier sur la R108. On pourrait avoir envie de rouler vite car le bitume est bon, mais nous préférons notre rythme de sénateur.  Et ces petites choses étonnantes quand on s'arrête prendre une photo, le piéton qui passe qui vient nous serrer la main en se présentant.  Nous lui rendons la politesse et, si possible échangeons un peu avec lui. 

    Nous n'avons pas rencontré beaucoup de cyclistes, il faut dire qu'ici les distances et la solitude peuvent impressionner. Un suisse pédale sous le soleil. Il fait du camping sauvage dans les palmerais en toute discrétion. Il nous dit avoir fait ZAGORA - FOUM ZGUID la veille à 25 de moyenne avec un gros vent dans le dos. Nous le retrouverons demain dans une zone bien escarpée. Téméraire, le suisse.

    Passage devant la mine de Cobalt qui enrichi le secteur. avant de s'arrêter manger au restaurant France à AGDZ. Et ou personne ne parle france. :-)))  Mais le repas sera bon, comme d'habitude. Au Maroc, Il y a beaucoup de restaurants, hôtel et camping qui portent des noms français, mais force est de constater que les anciens sont plus à l'aise en français que les jeunes générations. Pourtant, au bord des routes, une partie des panneaux de sécurité est en langue de Molière. 

    Ouarzazate et sa centrale solaire visible à des kms à la ronde. Belle ville, prospère grâce au cinéma, et qui profite pleinement de sa réputation de porte du désert. Le camping municipal est accueillant et s'approche des standards européens. En fin de journée les camping cars envahissent l'espace. Pour eux, ce soir il y aura un spectacle de danses et chants traditionnels au restaurant du camping. A proximité, le lac, assure le drainage des terres. Mais le niveau baisse régulièrement nous assure notre guide dans la casbah. 

    Visite commentée de la casbah, gare à la tête car les poutres sont basses. On flâne dans la vieille ville avant d'aller manger sur une place du centre ville très animée. Les motos seront sous la surveillance d'un gilet jaune. 

     

    13 avril

    13 avril

     

    Les petites parcelles travaillées à l'araire. 

    13 avril

    13 avril

    13 avril

    13 avril

    13 avril

    13 avril

    13 avril

    13 avril

    13 avril

    13 avril


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  • OUARZAZATE - Aït BENNADOU - TELOUET - TIZI N MELLOUN - TAZENAKHT

     

    https://www.openrunner.com/r/9520471

     

    Plein la gueule aujourd'hui. Et même si on s'est un peu perdu  au milieu de notre itinéraire, personne ne va regretter nos errances. 

    La boucle AÎT BENNADOU - TELOUET pour commencer. Des paysages à couper le souffle. Il y a beaucoup de monde jusque AÏT , mais après c'est le solitude, les gorges profondes, les montagnes découpées par les oueds, les villages traditionnels, les producteurs de miel avec des ruches par centaine.  Il y a bien quelques motos, des espagnols toujours au taquet, mais cette route, ancienne piste est un véritable cadeau pour les yeux.  Alors on flâne, on prend le thé, on prend des photos. A partir de TELOUET le paysage change, des forêts de conifères ont été plantées pour contrer l'érosion. 

    TELOUET , repas dans un restaurant qui a tout compris et qui accueille les motards des tours opérators. Bon, rapide , pas cher, confortable. Le boss a raflé la mise dans le secteur.

    Plus loin nous retrouvons la nationale qui joint Marrakech à Ouarzazate . Il y a de la circulation, des travaux et des kamikazes, mais nous n'allons pas y passer la journée. Si, important, le carburant, car la suite de l'itinéraire est hasardeuse. Et c'est la dernière station. Plein obligatoire à AGOUIM. 

    La P1505 puis la N10 jusque Anezal sont superbes. Toute petite route pour la première, décor de ciné pour la seconde. 

    A partir d'ANEZAL, j'ai prévu de rejoindre ASKAOUN à l'ouest par la route de montagne. Et là...  tout part à dreuz. Nous allons parcourir 70 kms dans des paysages somptueux qui se terminent par une piste vertigineuse qui part à l'assaut de la montagne.

    Nous retrouverons notre suisse pédalant qui affirmera à François que la route débouche... moi je doute toujours.

     

    Philippe me suit et nous oublions François en cours de route car la route monte vers le nord et nous avons quitté la trace GPS. Le père François, en vieux sage attend désespérément que nous nous rendions compte de notre erreur à l'endroit de la bifurcation. Peine perdue, nous, on fonce, mais doucement car la route est parfois bien amochée. Des villages perdus dans la montagne, il faut chercher l'eau dans l'oued, remonter l'herbe coupée vers les villages perchés en haut des collines. Travail harassant pour les femmes. Ici on marche, on marche, on marche toute la journée et toute la vie. Heureusement que les ânes sont nombreux. Petite, toute petite engueulade quand nous nous retrouvons au bout de la route en cul de sac. Il n'y a plus qu'à faire demi - tour. Donc nous aurons le droit à un 2em passage dans ces superbes montagnes sous un soleil qui décline. Mais aucun d'entre nous ne regrettera cet itinéraire foireux, l'imprévu a parfois du bon. Malheureusement peu de photos, c'est trop grand, ça ne rentre pas dans le cadre. J'en ai encore des frissons. Il faudra aller voir par vous même.

    On va rouler très vite jusqu'à TAZENAKHT car la nuit ne va pas tarder à tomber. Trouver un hôtel, ou les motos seront à l'abri, pour le resto, pas de problème dans cette grosse bourgade ou les camions pour le transport des moutons sont légions. 

     

    14 avril

    14 avril

    14 avril

    14 avril

    14 avril

     

    On est ou? perdus? 

    14 avril

     

    Allo tonton, pourquoi tu tousses? Demi tour obligatoire.

    14 avril

    14 avril

     

    14 avril

     

     

     

     


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  • TAZENAKT - TALIOUINE - IGHERM - Vers TAFRAOUTE - R105 jusqu'à AGADIR

     https://www.openrunner.com/r/9892439

    Journée marathon pas vraiment prévue aujourd'hui. 425 kms et des milliers de virages.  Sans compter la traversée chaotique de AGADIR. Heureusement, ça se terminera par une belle vue sur mer au camping.

    La première partie sera très roulante, et c'est tant mieux. Car nous serons une nouvelle fois un peu trompé par l'échelle de la carte. Arrêt café à TILLOUINE, ou nous assisterons à un constat amiable pas aimable suite à un accrochage entre 2 voitures.  J'en profite pour acheter des pastilles pour ma gorge. Poussière, chaud/froid ont eu raison de moi et je commence à m'enrhumer.

    Nous décidons de prendre la R106 vers le sud en direction de IGHERM. Les paysages sont très beau mais la route a subit beaucoup de dégâts. La majorité des ponts a disparu dans les crues. Il faut donc passer par le lit des oueds. Les villages qui longent la route sont desservis par de petits chemins, ce qui complique le travail des champs. Il fait beau. Les moissons ont déjà commencées. Les enfants sont toujours présents au bord des routes et François fait la distribution de bonbons.  

    IGHERM :  Repas dans un restaurant dont il ne vaut mieux pas voir l'arrière cuisine avant de manger. Mais nos organismes se sont aguerris et toujours pas de tourista en vue

    Route pousse au crime au sud de IGHERM, très beau bitume et plein de virages. Et des beaux paysages en prime. Elle n'est pas belle la vie.  Plus loin la R105 sera tout aussi sympa , du moins pour les paysages, avec en prime des villages perchés. Belle surprise.

    Direction AGADIR, l'enfer d'AGADIR. 2 bonnes heures pour traverser et contourner la ville. Foutoir, bordel, pollution, danger qui vient de partout, bouchons dantesques et des automobilistes qui renverseraient les motos si nécessaire. On a vu, on a vaincu. Mais c'est bien stressant. Donc je déconseille le coin, inutile de se fourvoyer vers la ville. 

    Heureusement ce soir, il y a le camping terre d'océan sur la côte, au nord d'AGADIR. La patronne est de Clermont Ferrand et est motarde. Et le standing est plutôt européen. Et tarif amical motard. Merci m'dame, on vous embrasse bien fort.

     

    15 avril

    15 avril

     

    Les moissons sont mures

    15 avril

    15 avril

    15 avril

    15 avril

     


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  • AGADIR - TAROUDANT

     

    Journée de M....., enfin presque. Pas la peine de mettre un lien vers l'itinéraire qui n'a rien d'intéressant.

    Pourtant il fait beau au réveil, et on plie sans soucis. Reste que la suite n'est pas au diapason. 

    Descente sur la côte pour changer € en dirhams et faire le plein.  Petit signe amical des gendarmes motards au passage. A priori, ils apprécient les GS.

    Encore une fois, l'itinéraire préparé va être plein d'imprévus. Il s'agit de revenir vers l'intérieur des terres en évitant d'avoir à redescendre sur AGADIR. La route, d'abord agréable en grimpant la montagne se transforme en piste faite pour nous, j'en frétille de joie. Puis ça devient un chantier, avec de la terre toute molle. Un berger, travaillant dans la zone nous indique que c'est la future route vers Marrakech. Dans tous les cas, pour nous c'est demi-tour. Dommage. Retour sur la côte pour rejoindre TAROUDANT.  Et le Garmin de François est un adepte des grands axes, nous auront le droit à une 2ème rasade d'AGADIR . Au lieu de prendre les vicinales P1006 et P1010, il nous remet le couvert dans les mêmes bouchons que hier soir pour rejoindre la N10.

    La N10 ou nous allons nous traîner dans une chaleur étouffante, 38° au plus haut. Vivement le camping. Heureusement nous allons trouver un resto sympa pour nous restaurer de tajines.

    Enfin, TAROUDANT, la ville est entourée de beaux remparts. Après le montage des tentes au camping " le jardin" , nous allons nous perdre dans la circulation anarchique de la médina avec les motos. On a l'impression d'être dans un labyrinthe et ça fuse dans tous les sens. Comme d'habitude, un gilet jaune, la pièce, et les motos seront bien gardées. Et on en profite pour boire un coca et acheter des cigarettes car demain on attaque le Haut-Atlas. Petit tour sur les remparts, puis retour au camping pour les bolognaises. 

    16 avril

    16 avril

    16 avril

     

     

     

     


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  • TAROUDANT - OULED BERHIL - TIZI N TEST - ASNI - TAHANAOUTE

     

    https://www.openrunner.com/r/9520760

     

    Autant la ville de Taroudant est intéressante et bien entretenu, autant la périphérie souffre. Pas de ramassage de déchets, il y en a partout. Et le plastique règne en maître.

    Nous faisons le plein et buvons le thé  avant d'attaquer la superbe montée du TIZI-N-TEST. On passe du niveau de la mer à 2000m avec des paysages à couper le souffle.  C'est l'une des plus belle escapade du Maroc.  Rencontre et discussion avec un groupe de motards d'AGADIR. Ils nous indiquent les stations de carburant à privilégier, et celles à éviter. Même si les BMW ont une capacité d’absorption de mauvais carburant supérieure à la normale. Privilégier les grandes marques. 

    Omelette berbère dans un hôtel restaurant un peu déserté avant le sommet du col. Mais c'est très bon.

    A la bascule vers ASNI les paysages changent et les minibus de transport deviennent légion. Nous serons très prudent dans la descente car la route n'est pas large. Et je suis inquiet car ma moto m'annonce par 2 fois Check Oil. 

    Arrêt un peu tendu à ASNI, sans que l'on puisse savoir si les événements des derniers mois dans la région ont une influence sur l'ambiance. Mais je trouve de l'huile et un terrain plat pour faire le niveau sur l'espace d'une boite de travaux publics. Les cigarettes facilitent le contact et nous parlerons un peu des conditions de travail en France et au Maroc. Difficile pour eux d'imaginer qu'avec le smic on est un travailleur pauvre en France, alors qu'avec cette même somme on est un pacha au Maroc.  

    On annonce de la pluie pour la nuit Premier essai pour dormir dans une casbah qui nous propose des chambres à 1750 dirhams la nuit !!! 175 € . Mais le patron, voyant notre désarroi nous indique un appart-hotel à TAHANAOUTE que nous ne pouvons que recommander. 45€ pour 3, un restaurant, un petit déjeuner local, et le confort à l'européenne. Et s'il avait fait beau, il y a même une piscine.  Les motos sont mises à l'abri. Nickel. Et comme l'accueil est tip top :-)))

    www.hotelnzaha.com    lien vers le site de l'hôtel NZAHA

     

    17 avril

    17 avril

    17 avril

    17 avril

    17 avril

    17 avril

    17 avril

      

    17 avril

    17 avril

     

     

     

     


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  • TAHANAHOUTE -  BIN EL OUDANE

     

     https://www.openrunner.com/r/9520969

     

    Départ sous les gouttes en direction du col de TIZI N TICHKA sur la route de Marrakech, la  N9. Je sais que la route est en travaux mais nous ne sommes pas censé y faire beaucoup de kms. 

    Arrêt café dans une jolie auberge dont le patron, sorte de vieux sage connait Rennes, il va nous conter ses vacances en Europe et me faire goûter l'orange amère.  Plus haut, il pleut, et comme la route est en chantier, nous naviguons dans une sorte de fange rouge, les 2 pieds au raz du sol pour éviter la chute. Les motos vont être propre... Mais je vous rassure , les camping cars non plus ne font pas les fiers sur cette patinoire. On va slalomer entre les camions, les engins de chantier et les écoliers qui rentrent de l'école. Capharnaüm dont nous sommes maintenant coutumiers. 

    Après bien des turpitudes, nous finissons par trouver la route que j'ai choisie pour le circuit. Elle est là, au fond de la vallée, mais il a fallu faire des aller/retour pour savoir comment y accéder au milieu du chantier.

    On va faire un petit tour au paradis, dans le Haut Atlas. Ce n'est pas une route, ce n'est pas une piste, un mix bien intéressant au milieu de nulle part. Ici, pas un touriste ne passe, totalement hors des sentiers battus. Sur les collines, des petites bergeries et des troupeaux car les paysages sont verts Dans les villages traversés, on devine la surprise.  Il y a parfois de la bonne boue rouge grasse, collante qui fera le bonheur de Philippe. Deuxième gage, trop bas dans les tours, il cale en seconde et se couche en douceur. Pas de dégâts, juste un peu sale, style baroudeur expert.

    Repas dans un petit village dont le nom est écrit en arabe, il n'y a qu'un bar épicerie, pas de tajine qui indique qu'on puisse y manger, mais quelques habitants trempent le pain dans des assiettes de haricots blancs qui mijotent dans un grand chaudron. Va pour les fayots, avec cet excellent pain, ça cale et ce n'est pas mauvais du tout.  Dessert d'une brioche industrielle avec le café et nous voila rassasiés. Pas d'eau courante, les consommateurs se lavent les mains sous un broc à l'entrée du bar. Paradoxe de ce village sans confort et à la rue principale défoncée avec des grosses flaques d'eau, les jeunes sont équipés de GSM et portent casquette et chaussures à la mode. Impossible de savoir la réalité des difficultés dans ces conditions.  

    Très difficile de savoir les distances parcourues, mais ce genre de voyage hors du temps nous séduit totalement.

    Nous rejoignons la grand route et chatouillons un peu les gaz , on va pouvoir récupérer un peu le temps perdu car je ne suis pas très sur du camping ou nous devons nous arrêter. Bin el Oudane, l'eau vive. Doutes confirmés, ce n'est pas un camping car il n'y a pas de place prévue pour piquer la tente. On nous propose une chambre avec un confort mini pour un haut tarif rennais. Nous déclinons l'offre et plantons malgré tout sur l'espace prévu pour accueillir les camping car. La douche est fermée à clé et il va falloir que je me prenne la tête avec le gérant pour que nous y ayons accès.  Un endroit à éviter.

    18 avril

    18 avril

    18 avril

    18 avril

     

    Le talent de l'artiste pour rendre un endroit minable accueillant.

    18 avril

     


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  • BIN EL OUIDANE - BENNI MELLAL - KHENIFRA - AZROU

    https://www.openrunner.com/r/9892611

    Quand Philippe est rentré des sanitaires, il m'annonce que le patron réclame 10 dirhams par personne pour la douche. Il commence à me courrir ce gars. Nous allons partir en le laissant méditer sur la bonne gestion d'un camping et le respect de la clientèle. Toute la police marocaine est à nos trousse depuis pour une dette de 3€.

    On passe la montagne pour rejoindre la plaine à OULED MBAREK. C'est sans aucun doute le vrai grenier du Maroc. Des canaux d'irrigation et des plantations d'oliviers,  citronniers, orangers. La région est riche. Café et pause photo avec 2 mômes qui se feront tirer le portrait sur les motos. Ça ne coûte rien et ça fait plaisir .

    Traversée de BENI MELLAL par les quartiers glauques. C'est une spécialité de François. Le quartier des casses automobiles ou on trouve tout ce qu'il faut pour transformer une authentique 4L en mutant Mercedes.  Puis plus loin ce qui semble être une braderie bordélique ou nous apparaissons comme des chiens dans un jeu de quille. Il aime ça, le père François. 

    Nous allons trouver à manger, un excellent repas de brochettes, dans une station service. L'itinéraire n'a pas été préparé à l'avance, la seule chose que nous visons, c'est le camping émirate à AZROU.

    Entre KHENIFRA et AZROU, nous passerons par la montagne par la P7311. Encore des paysages sublimes et en haute montagne, ce qui semble être des zones de transhumance pour les troupeaux. Il fait assez froid et humide, mais il y a beaucoup de monde dans la zone, sans doute pour s'occuper des troupeaux. La terre et les maisonnettes font penser aux vieilles pauvres bâtisses que l'on pouvait rencontrer en Irlande. Et au milieu de ce paysage rude, une belle école et une toute aussi belle mosquée. Les enfants sont pauvrement vêtus, mais l'école fonctionne, c'est le plus important.  

    Au camping, il y a de l'herbe. Non, pas celle qu'on fume, celle pour piquer la tente. Il y a des douches chaudes, il y a un succulent poulet frites olives pour 200 dirhams avec 3 bières. Et 3 filles du pays basque qui voyagent en camion. On va manger sous la tente berbère du camping car il fait froid. Et cette nuit sera elle aussi bien fraîche. Babigros et paire de chaussettes obligatoire. Nous sommes en altitude. 

     

    19 avril

    19 avril

    19 avril

     

    19 avril

    19 avril

     

    19 avril

     


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  • AZROU - FES - TAOUNATE - ISSAGUEN - OUED LAOU.

     

    https://www.openrunner.com/r/9892663

     

    Presque 400 kms dont une partie dans des conditions très désagréables.  

    Au début tout va bien. Ifrane, belle ville bien policée car le roi y a demeure. Puis Fès dont Philippe nous fera faire le tour. :-)))) Et puis cette petite cantine du côte de TAOUNATE, succulente grillade de filet de bœuf. 

    Ben alors, tout va bien mon brave. C'est vrai, si ce n'était les Fangios qui hantent les parages, la journée pourrait être cool. Sur la carte Michelin la N2 et la R509 qui traversent le RIFF  sont soulignée en vert. Suivant la norme, ça veut dire qu'elles sont jolies. Et donc tout ce qui est souligné en vert nous va directement au cœur.  Et puis le terminus est CHEFCHAOUEN, perle du Maroc, donc , pour l'instant, tout va bien.

    Pourtant dès qu'on aborde la 509, on se dit qu'il y a un truc louche. Déjà pour l'ambiance, il commence par pleuvoir, c'est pas net. La route est en très mauvais état et effondrée par endroit. Plus on monte, plus il pleut, plus les villages deviennent glauques et plus le bord de la route ressemble à un dépotoir.  Pas une femme, pas un enfant dans les rues, sorte d'omerta glaçante. Au bord de la route des hommes, jeunes souvent, nous font signe de nous arrêter en mimant l'acte de fumer. Il va nous falloir quelques kms pour comprendre que nous sommes dans la partie de la montagne contrôlée par les gangs qui fournissent le shit.  Le genre d'endroit qui n'a rien à faire dans un road trip touristique. C'est bizarre, mais on a tendance à écouter le bruit du moteur. Dis mon pépère, tu ne vas pas me faire le coup de la panne ici.  A ISSAGUEN, c'est l'apothéose. on a l'impression que la route a été bombardée et les trous sont remplis d'eau et de boue, car il pleut toujours. Ne pas tomber, sous peine de se faire dépouiller sur place... Il y a des voitures dans tous les sens car certains trous sont infranchissables sans 4x4, et les piétons ( à la mine patibulaire dirait un auteur éclairé ) slaloment eux aussi au milieu de la fange.  Les 3 motos restent proches pour pouvoir se surveiller et le premier essaye tant bien que mal de se frayer un chemin dans la boue. Un peu angoissant.

    Nous nous arrêtons à quelque distance du bourg pour étudier un échappatoire.  A peine arrêter qu'un 4x4 se présente avec l'ambition de nous vendre la production locale.  C'est sûr, on ne va pas traîner là . Sur des dizaines de kms, malgré des contrôles de police, nous ne verrons que des revendeurs. Il est bien difficile pour les policiers d'arrêter les locaux car les téléphones marchent et la drogue doit être planquée dans la forêt. 

    Quand nous rejoignons la N2, ça s'améliore. Moins de trous dans la route, mais toujours autant de revendeurs. Il pleut toujours, et Philippe qui se disait assez allergique à la pluie nous fait la démonstration que "c'est dans la tête" L'ex coureur cycliste tente même une échappée en solitaire. Il a beaucoup progressé, le bougre.

    Nous avons abandonné l'idée du camping à CHEFCHAOUEN et décidons de tenter un camping sur la côte. La descente est des plus sympathique par BNI SMIH. Des lacets pour nous détendre après la crispation connue sur les sommets. Quelques photos et arrêt pour enlever les habits de pluie. 

    Trouver un logement ne sera pas de tout repos. Les campings que nous donne le GPS n'existent plus. A la nuit tombante nous découvrons que le camping de OUED LAOU a été remplacé par des halles marchandes. C'est ballot. Mais la providence, ou du moins le revendeur local veille. Ahmed nous propose une maison au bord de la plage. 3 couchages, pour 300 dirhams la nuit. Tope là mon gars, on signe. Les travaux ne sont pas tout à fait finis, mais pour nous, ça roule. Vue sur la plage qu'il faudra nettoyer si on veut attirer les touristes. Et les motos seront surveillées par l'armée qui patrouille toute la nuit sur le sable.

    Sur les conseils de notre logeur, nous irons nous faire arnaquer dans un resto de poisson. La note est trop élevée pour le standing, mais le calamar était bon. 

    Je vais me lever plusieurs fois dans la nuit pour m'assurer que tout va bien côté moto. RAS pour les 2 nuits passées sur place. Demain ? CHEFCHAOUEN, à une heure de route.

    20 avril

    20 avril

     

    Un filet de boeuf grillé à tomber par terre. Merci chef.

    20 avril

     

    Au royaume de la débrouille.

    20 avril

     

    Le riff

    20 avril

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    Notre sweet home sur la plage

    20 avril

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  • OUED LAOU - CHEFCHAOUEN

    Pas d'itinéraire. C'est fléché à la sortie de Oued Laou. Surprise, il y a un camping très bien à quelques kms du bourg. De toute façon notre loc est nickel, pas de regrets.

    La route est belle, la montagne aussi, le temps est un peu chagrin, et il pleurera l'après-midi.

    Beaucoup de monde, espagnols, français, asiatiques en grand nombre dans la ville bleue.  Je ne sais pas si tous les commerçants de la ville vendent local et gagnent leur vie, mais le commerce est roi. Repas de boulettes tajine en compagnie d'un couple de jeunes de Trujillo, jolie ville du sud ouest espagnol. J'aime bien ces moments de discussion qui me permettent de renouer avec la langue de Cervantes.

    On marche, on négocie, on photographie et on boit du thé à la menthe.

    Au retour, un minibus local au fossé. Quand on connait les artistes au volant et les maigres conditions de sécurité, on ne peut qu'être inquiet pour les voyageurs.

    Photos?  Photos !

    21 avril

    21 avril

    21 avril

    21 avril

    21 avril

    21 avril

    21 avril

     

     

    21 avril

    21 avril

     

    L'art de la négociation. 

    21 avril

     

    Méfait du tourisme de masse?  Nous n'avons pas vu ou eu de réactions hostiles au cours de notre voyage. 

     

    21 avril

     

    La ville bleue. 

    21 avril

     

     

     


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  • OUED LAOU - TANGER - TANGER MED

     

    ça sent la fin des vacances. On prépare les sacs en mode bateau.  Un bon repas de poisson dans le premier restaurant que nous avions fréquenté en arrivant au Maroc, c'est toujours aussi bon, et le serveur se souvient de nous.

    Une dernière course avec une voiture qui a eu envie de me taquiner en passant le dernier col. Son chauffeur  va rendre les armes après avoir pris beaucoup de risques. Faut pas me chercher quand les vacances se terminent!!! Une dernière dose de stress circulatoire dans Tanger, histoire de se faire peur. On dit merci qui ? Merci François!

    Café au vieux port de Tanger. Photos, remise à neuf du matériel et des pilotes. Rencontre amicale avec Anaïs et Julian, jeune couple catalan, c'est toujours le BZH sur ma plaque qui intrigue. Ils viennent de parcourir le Maroc en Africa Twin. On va les retrouver à l'embarquement et pendant la traversée. nous serons heureux de les avoir en poisson pilote  pour sortir de Barcelone. Merci les amis.

    Dernier thé à la menthe pas loin de Tanger Med. Déjà un peu nostalgique.

    Embarquement chaotique entre la douane qui a décidé de passer tous les véhicules au scanner, les marocains un tantinet indisciplinés, les italiens de la NGV un tantinet bordélique. Prise de tête avec les même zozos qui nous réclamaient de l'argent au débarquement. Bilan  4h00 de retard. Mais ça n'a pas d'importance. 

    Il ne restera que 1100 kms d'autoroute...

     

    22 avril

    22 avril

    22 avril

     

    Hasta luego, amigos. Y en bretaña la proxima vez.

    22 avril


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  • Départ le 1er avril pour Barcelone, puis ferry jusqu'à Tanger. Retour à Rennes le 25 avril.

    On change de continent, on change d'environnement, et on regarde les cartes avec une petite appréhension, route ? piste? cailloux ? carburant ? camping ?

    Quelques blogs pour m'aider, le guide du routard, le guide vert, l'indispensable guide Gandini des campings, une bonne carte évidemment, et quelques tuyaux par des motards marocains qui fréquentent un groupe facebook " les amoureux du voyage à moto"

     

    Comme je ne sais pas trop ou je mets les pieds et les pneus, je prépare la moto pour un mix route / piste.

     

    Les pneus : Continental TKC 70 

    Un vrai carter pour le bas moteur ( Temersit )

    Des barres de protection hautes ( Wunderlich)

    Des protèges-mains en métal.

    Protection des radiateurs contre les cailloux

    Rehausse de guidon pour être à l'aise debout sur les repose pieds.

    Butées de fin de course caoutchouc sur la direction.

    Réserve d'eau.

     

     

     

    Avec moi au départ: 

         François avec qui j'ai partagé quelques petites virées en Europe.

         Philippe , plus tout à fait novice, ce voyage est sa première grosse expérience. Inch Allah

           

    Et comme je ne vais pas disposer de micro, je vais tenter de renseigner ce petit blog sur smartphone. C'est limité, mais c'est mieux que rien pour que la famille et les amis puissent savoir si on tourne en rond dans le désert et s'il faut lancer un SOS

    https://jmt35650.travelmap.net/

     

    Quelques photos des préparations sur la moto.

     

    Sabot moteur et prolongateur sous échappement

    Préparation moto

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Crash barres supérieures et son service à apéritif

    Préparation moto

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Rehausse de guidon de 2 cm , facilite la vie debout sur les repose-pieds

    Préparation moto

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Protection des mains et des leviers par une barre aluminium.

    Préparation moto

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Protection des radiateurs et butées de direction

    Préparation moto

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pneus Continental TKC70 , idéal pour mix piste sèche et route

    Préparation moto

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A l'essai: GPS de vélo...

    Préparation moto

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Parée pour lundi matin 9h00 ?

    Préparation moto

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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