• Kenavo Polonia,  demat d'al Lituania.

    Kenavo Varsovia, demat da Vilnius.

    500 km dindan un amzer goumoulek ha kalz freskoc'h. 15 derez hon eus kollet e 2 zevezh. Kalz a otoiù war an hent-se, hini 61, hag ez a war-zu norzh- reter Polonia, kalz kamionoù hag a vo aes da zoubliñ rak lodennoù eeun an hent a red alies war muioc'h eget 20 kilometrad. padal e chomomp fur rak niverus eo ar boliserien.

    Koadoù hirañ ma weler, lennoù, pradoù...hirvoudus un tamm ar maezioù met ken disheñvel eus ar re a vez gwelet e Breizh...

    Sañset e vez gwelet bisoned gouez met n'hon eus gwelet mann ebet nemet "bisonezed" gant brozhioù berr ha blev livet o ober sinoù deomp war vord an hent.Moarvat o deus komprenet omp daou  vouilh paotr breton war o motoioù !

    ...

    An hent evit mont war-zu Vilnius a ro menoz deomp diwar ar re a vo kavet e bro Finland. koadoù stank, pradoù, hep kalz a loened, hag kilometradoù gant den ebet. Alies e vez graet an tier gant koad livet ha keriadennoù zo a seblant bezañ dilezet. N'eus ket kalz a otoioù, kalz nebeutoc'h eget e Polonia.

    'benn arc'hoazh e vo gweladennet Vilnius.

    Adieu POLOGNE, bonjour LITUANIE.

    Adieu VARSOVIE, bonjour VILNIUS.

    500 kms de route par un temps couvert et beaucoup plus frais. Nous avons perdu 15° en 2 jours. Beaucoup de circulation sur cette route 61 qui monte vers le N/E de la Pologne, de nombreux camions que nous doublerons sans difficultés, les lignes droites font souvent plus de 20 kms. Nous restons toutefois raisonnables car les forces de police sont nombreuses.

    Des forêts à perte de vue , des lacs, des terres avec des prairies, le paysage est un peu monotone mais tellement différent de celui que nous connaissons en Bretagne ...

    Il parait qu'il y a des bisons sauvages, et l'endroit ou nous prenons le café à 11h00 fait tout à fait western. Nous n'en verrons pas, juste de bisonnes en jupes très courtes et aux cheveux teints qui nous font des signes au bord de la route. Elles doivent savoir qu'on est de beaux motards bretons :-))))

    Arrêt à la frontière Lituanienne pour la traditionnelle photo.

    La route vers VILNIUS nous donnera un excellent aperçu de ce que seront les routes de Finlande. Bois épais, terre de prairies , sans beaucoup d'élevage et de nombreux kms sans âme qui vive. Les maisons sont souvent en bois peint et certains villages semblent abandonnés. Faible circulation, beaucoup plus faible que celle de POLOGNE.

    Camping à quelques kms du centre de VILNIUS que nous visiterons demain.

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     Le camp des bretons dans la plaine.

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    On est là!!!!

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  • AGOUDAL -ASSOUL - GOULMINA -ERFOUD - MERZOUGA

     

    https://www.openrunner.com/r/9886105

     

    Nous quittons la casbah citoyenne avec du linge propre pour prendre la direction de Merzouga, aux portes du Sahara, la destination est très, trop? touristique. 

    Nous allons suivre encore une fois les conseils de Attmane qui nous indique une petite route qui vaut des points par les gorges de l'oued GHERIS. Nettement moins de touristes, plein de passage dans l'oued pour s'amuser. Le conseil vaut le coup. Avec la rencontre amusante d'un homme dont le frère travaille à Sochaux, chez Peugeot. Repas dans une auberge fréquentée par les tours opérators moto. Un groupe d'allemand fait son tour du MAROC avec le 4x4 derrière et la moto de rechange. ça rassure.

    Premiers palmiers, premiers dromadaires, les chèvres ont remplacé les moutons et le température monte d'un coup. Plein de poussière soulevée par les camions et les bus . On sent la proximité du désert. 

    Beaucoup de travaux dans les villes traversées , il faut être vigilant entre la circulation des camions, bus , triporteurs, remorques et ânes. 

    Ce n'est pas la plus belle étape, mais elle nous rapproche du mystérieux Sahara.  Ce soir nous camperons pour la première fois. Camping Océan des Dunes. Rien à voir avec un 3 étoiles de chez nous, mais par dessus le mur d'enceinte, une belle vue sur les premières dunes. Et un patron bien sympathique, mais de petite taille. ??? Pourquoi ce détail ? Les portes des sanitaires sont à sa taille, François et moi en garderons des séquelles crâniennes.  Promis, il va modifier. Je passe contrôler l'an prochain.

    Comme je n'ai pas grand chose à raconter sur cette étape, un petit retour vers Agoudal. En été, les troupeaux sont sur place, hommes et femmes habitent le village. Commerce et bergers (moutons, chèvres) pour les hommes, champs et récoltes pour les femmes qui triment souvent sous de lourdes charges. Les vaches ne sortent pas et il faut les nourrir à l'étable tous les jours en coupant l'herbe et en la ramenant au village, qui en remorque, qui à dos d'âne et sans doute pour les plus pauvres à dos de femmes. La coupe de l'herbage permet de faire plusieurs récoltes sans endommager les champs. Pas de photos, mais un pincement au cœur en voyant ces corps pliés sous la charge. L'hiver les hommes repartent pour la plaine avec les troupeaux, transports en commun des bestioles très fréquents sur les routes marocaines. Les femmes restent au village et travaillent la laine, très beaux tissages et fabriquent des bijoux locaux. Qu'il doit faire froid dans ces maisons pas ou peu chauffées quand l'hiver s'installe.

     

    09 avril

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    Devant, les champs de cailloux, derrière, la dune créée par le vent qui accumule ce sable.

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    Même pas privé de désert.

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  • Hiziv c'hoazh e vo laosket ar c'hezeg-tan war an dachenn-gampiñ.

    Savet da 8 eur, koumoul ebet ha koustet em eus evel ur babig, ar pezh a ra vat.

    Evit ar wech kentañ un tamm tabut gant Fañch diwar un afer kaouez. ...

    Ar c'harr-boutiñ a gemeromp nepell eus an dachenn-gampiñ hag ennañ hon eus un tammig bec'h gant ar c'hoñtroller rak n'hon eus ket kadarnet hon tikedoù prenet 1 euro gant ar blenier. Aon am eus  e vefe kemeret hor motoioù diganeomp pe e vefemp lakaet en toull-bac'h.ober a ran ar genaoueg (evel boaz...) ha ne gomzan nemet e galleg. disoñjal a ran ar gerioù lituanek desket dec'h d'an noz. Mat, kadarnañ a ra an tikedoù evitomp...

    ...

    War droad  e vez aes pourmen e kreiz-kêr. Ur gêr rannvroadel gant leun a ilizoù, ur c'harter  gevelet gant karter montmartre, ul liorzh-kêr a-hed ar stêr. Eus ar c'hastell kozh e vez gwelet mat ha brav ar gêr. hag ur bannig bier er c'harter e lec'h ma veze o chom ar Yudevion gwechall.

    Ur pred en un ti-krampouezh eus ar vro. Ar servij ne servij da netra, krampouezh gwinizh hep sukr gant kig moc'h ha formaj-laezh ha n'eo ket gwall vat.

    warc'hoazh, penaos ober, mont betek Riga dre hentoù kammdro, hag ar GPS ne zeu ket a-benn da gavout lod diouto.

    Encore une journée ( ensoleillée) ou nous allons laisser nos montures brouter l'herbe grasse dans le camping. Lever à 8h00, pas un nuage. Et j'ai dormi comme un BB, ça fait du bien.

    Premier accro dans le pacs avec François pour une histoire de lessive. Electrolux nous bloque pendant 2h à attendre que cette fichu lessive se termine. François bidouille sans grand résultat.

    Bus à 500m du camping, et premier contact avec la population locale, à savoir un contrôleur. On n'a pas validé les billets achetés 1€ au chauffeur. Je m'attends au pire, saisie des motos, voire prison. Je fais l'âne (comme d'hab, me direz-vous) et ne parle que français. J'oublie le lituanien que j'ai pourtant appris hier soir.  Yes, il valide à notre place dans un grand élan de mansuétude accompagné d'un "fucking french"

    Vilnius est une ville de paradoxe. Explications...

    Prendre le bus, c'est bien, car on passe par les quartiers populaires. Immeubles de l'époque soviétique bien délabrés, avec des balcons qui tombent en lambeaux, fenêtres simples vitrages décrépies, vieilles maisons en bois datant sans doute d'avant guerre. Le tableau n'est pas très réjouissant. Entre les poubelles qui débordent par endroit et les trottoirs dignes d'une piste de cascadeur.

    Centre ville: Tout change une fois passé le porche d'entrée surmonté d'une des 45 églises de la ville. tout est pimpant, bien repeint, avec une population habillée top classe. Les Porches Cayenne et les BM série 5 sont légion. Avec quelques belles italiennes ou anglaises. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a un problème, car le niveau de salaire moyen est de 700€ par mois.

    Le centre ville se fait très bien à pied. Un ville provinciale, avec plein d'églises, un quartier alternatif jumelé avec Montmartre, un superbe parc le long de la rivière. Belle vue sur la ville à partir du vieux château. Et petite bière dans ce qui était jadis la quartier juif.

    Repas dans une espèce de crêperie locale. Service très inefficace, crêpes de froment non sucrées au jambon fromage pas top.

    Demain, mission impossible, rejoindre RIGA par des routes sinueuses, le GPS n'arrive pas à en trouver...

    vue du bus, les maisons de bois en banlieue.

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    Porte de la ville

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    La république autoproclamée de UZUPIO

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    le paradoxe lituanien: Porche Cayenne, Audi Q8...

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    Le parc du couvent. Magnifique et très agréable.

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    Vue du château.

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    la cathédrale et son clocher

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    Papy fait de la résistance. Tentative avortée pour François, ce sont des Erasmus françaises :-))))

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  • MERZOUGA - TAOUZ

     

    Journée  de repos, si on peut dire après une nuit assez agitée pour cause de vent violent. 

    Direction la dune pour démarrer. Quelques centaines de mètres qui permettront à Philippe de prendre son premier gage. Il va se spécialiser dans les chutes à l'arrêt.  Bloqué dans le sable, le pied qui glisse => 1 gage.

    Beaucoup d'activité autour de cette dune. Quads, dromadaires, circuit 4x4, tout est possible. Je doute de la pertinence d'un tel modèle touristique car les constructions neuves sont nombreuses et les hôtels s'implantent de plus en plus. On croirait revoir l'Espagne des années 80. Quand on voit la rareté de l'eau, il y a matière à s'interroger.  Les enfants viennent tenter de nous vendre des pierres du désert, ou des dromadaires de chiffon. Chacun tente sa chance. 

    Direction la bourgade MERZOUGA envahie par les 4x4 diesel de faux baroudeurs. Rien de bien intéressant. Nous aurons quand même un bon conseil pour le repas. Manger chez Nora, sur la route de TAOUZ.

    TAOUZ. C'est le bout de la route, presque le bout du monde. Après, c'est la piste vers ZAGORA. 200 kms que j'avais un moment envisagé, mais qui n'est pas facilement accessible avec notre matériel. Mais nous n'allons pas baisser les bras et nous prenons le risque de partir à la recherche d'un restaurant localisé à une vingtaine de kms du départ de la piste. Un guide local tente par tous les moyens de se joindre à nous avec sa 125 cm3 , il ne sait pas ou on veut aller mais veut nous y conduire. Il faudra que je me fâche pour qu'il nous laisse en paix. C'est le côté parfois un peu lourd du pays, l'aide intéressée est parfois trop pressante. 

    Notre petite escapade d'une trentaine kms nous permettra de croiser les camions d'assistance du raid des gazelles. Un rallye féminin a vocation humanitaire me semble t'il. Nous faisons des beaux films et de belles photos au milieu de nulle part et discutons avec les camionneurs, et aussi avec un jeune homme qui casse des cailloux tel un bagnard de film américain. C'est son boulot, sous le soleil, les gros cailloux deviennent des petits cailloux à coup de masse . Ils serviront à refaire les routes. Je lui laisse une bouteille d'eau, c'est tout ce que j'ai et une pièce qui améliorera son ordinaire.

    Au retour, super repas chez Nora. Pizza berbère, thé vert, riz et légumes et un plateau de fruit. Excellent. 

    Retour au camping pour visiter notre bled HASSILABIED, tandis que le vent se lève. Quelques petits achats pour le repas du soir quand se lève une tempête de sable. En quelques minutes l'air devient irrespirable et le sable s'insinue partout. Tente duvet, sac... il y en a partout. Nous trouverons à nous abriter pour les spaghettis bolognaises  avant d'aller boire un thé au bar du camping. Puis ce sera nettoyage avant de nous mettre au lit. Les touristes qui rentrent de la dune en dromadaire n'auront pas vu le coucher de soleil et auront eu droit à de belles sensations dans cette atmosphère hostile.

     

    Taouz

    10 avril

     

    C'est par là? t'es sur? 

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    Troupeau de dromadaires allemands dans le désert.

    10 avril

     

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    10 avril

     

    10 avril

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    10 avril

    10 avril

     

    Tempête de sable

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  • 10 juin Gennes Montbazon 107 kms

    Je ne vais pas refaire la Loire à vélo pour rejoindre Nevers. J'ai opté pour un itinéraire qui n'attire pas les foules. La vallée de l'Indre qui comporte quelques joyaux, Azay le Rideau , Loches .

    Bon, il faut que je vous explique un truc. Le vélo d'abord c'est une histoire de fesses. Si, si, je vous jure!  J'ai eu la malheureuse idée de partir avec un cuissard neuf, de marque Assos, considéré comme la Rolls des cuissard. Erreur fatale. ils sont effectivement bien coupés, mais le fond n'est pas adapté à mon poids. Je me retrouve donc avec des ampoules aux points d'appuis. A défaut d'être une lumière, j'ai les ampoules. Il va falloir que je trouve de la crème réparatrice dont je me tartine l'arrière train le soir avant de dormir.

    Les bords de Loire, les maisons troglodytes, les grimpettes dans les coteaux au milieu des vignes. J'aime toujours autant ce fleuve. Courses  et café à Saumur. 

    A partir de Rigny Ussé, je vais récupérer le fléchage de l'Indre. Ce n'est pas un itinéraire en site propre. On se partage la route Pas de chance, le camping d'Azay le Rideau est fermé. Il y a pourtant plein de touristes en goguette.  Et le suivant est à 15 kms.  L'Indre à vélo suit des petites routes avec un bitume de qualité et peu de circulation. Par contre je vais vite m'apercevoir qu'on rentre dans une sorte de no man's land qui n'a pas encore compris comment gérer le tourisme en temps de Covid. Autre difficulté, l'eau .

    Le camping de Montbazon sera mon point de chute. Très agréable, bien équipé, avec un accueil chaleureux, et une petite terrasse pour la lecture et la bière brouette.

     

    C'est le meilleur moment de la journée.

    10 juin Gennes Montbazon

    10 juin Gennes Montbazon

     

    Tiens! une cigale dit la fourmi .

    Et ta sœur, répond le vélo.

    10 juin Gennes Montbazon

    10 juin Gennes Montbazon

    10 juin Gennes Montbazon

    On va essayer de ne pas se mettre charrette. 

    10 juin Gennes Montbazon

     


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  • 10 mai: St Etienne de Baïgorri - Pampelune- Puente  la Reina. 100kms, dénivellé 1450m

    Temps un  peu maussade au réveil, mais la pluie annoncée par la météo ne va pas pointer le bout de ses gouttes dans la vallée. Nous allons pouvoir plier tranquillement avant d'aborder le passage des Pyrénées par le col de Garzéla. Au sud de Pampelune , nous aurons le droit au col de Pardon pour corser l'addition.

    Il faut d'abord s'adapter au rythme de pliage de mon voisin de chambrée. C'est un lève-tôt , ce qui est heureux car il prend le temps de bien faire les choses. Nous allons souhaiter bonne chance à nos voisins du Finistère qui participent au trail de 150 kms dans la montagne.

    J'avoue que je suis un peu tendu car je ne sais pas comment aborder un col qui va nous faire monter pendant 30 kms. Yves croit l'avoir reconnu la veille sans ses bagages et m'annonce une partie à 15/18% qu'il faudra passer pied à terre. "mais à la venta vers 800m d'altitude , c'est fait, le col est passé" m'a t'il prévenu. Dans cette première partie, Yves a  découvert un aspect de mon caractère quand je lui intime l'ordre de se taire quand on monte. La douleur à l'effort est individuelle et rien de plus démoralisant qu'un bavard à vos côtés quand vous êtes au taquet.

    je vais économiser mes forces pendant la première partie de la montée jusqu'au café dans la très belle vallée des Aldudes. Petite pensée pour les 2 producteurs de la région ( fromage, jambon sec de cochon noir) qui viennent tous les ans aux tablées du Rheu. Vrai café de village. Un coin que je compte redécouvrir en moto cet été. Grimpette en poussant les vélos sur près de 1 kms avant de remonter en selle et de rejoindre la venta, magasin espagnol sur la frontière. Nous y faisons nos courses et finissons par manger sur place un plateau de jambon, alors que la pluie fait son apparition. Un groupe de cyclistes  arrive d'Espagne et nous annonce qu'il tombe à seau et qu'il fait froid.  On va se couvrir. Trop peu en ce qui me concerne car je serais complètement frigorifié au cours de la descente. Et nous découvrons, Yves  comme moi,  que ce qu'il avait pris comme le col ne l'était pas. Un simple palier avant d'attaquer 2 kms de montée à 8% sous la pluie battante. Je vais quand même prendre le temps de faire quelques photos avant d'entamer la descente un peu périlleuse sur cette route bien glissante. Seul point positif, il n'y a pas de gravillons assassins comme sur les routes françaises. Les espagnols sont moins riches que les français en radars mais bien plus efficaces en entretien de route. 

    Arrêt à un abri bus ou je me décide à sortir des protections supplémentaires car je suis complètement gelé. Mais la pluie  va s'estomper et comme je le pressentais le soleil revient au sud des Pyrénées.  Nous rejoindrons Pampelune par les chemins fléchés et la porte fortifiée de la ville. Des pavés en acier avec la coquille et le vélo nous guident pendant la traversée de la ville. Café, photos, discussion avec une coréenne qui fait la camino...

    On va se perdre un peu à la sortie de la ville et faire un peu de hors piste sur le camino piéton. Pas très agréable. Yves grogne. Finalement le GPS nous remettra sur la bonne route avant d'attaquer le col de Pardon ses 2,5 derniers kms à 8%. Descente vertigineuse vers Puente de la Reina ou le vélo sacoche va accrocher une vitesse un peu excessive compte tenu du chargement ( + de 70 km/h)

    Camping et repas du soir à l'auberge des pèlerins au dessus de la ville, de l'autre côté du beau pont de pierre. Et un gros mensonge car Yves n'a pas de crédencial, théoriquement nécessaire pour avoir accès à la cantine de l'auberge, mais dieu nous pardonnera ce petit larçin :-))) Un vrai repas de sportif, avec ses pâtes fromage. Et au camping un voisin hollandais équipé d'un vélo à boite de vitesse Pinion. Super, parait-il, mais cher , très cher. Il va faire assez froid cette nuit , on va bien se couvrir.

     

    Bilan de la journée plutôt positif: c'est la première fois que j'affronte ces montées qui paraissent interminables avec un ensemble vélo/bagages pesant 40 kg et j'arrive à maîtriser l'impatience qui m'anime et garder un rythme de pédalage régulier malgré une vitesse faible , 6 à 8 km/h. 

     

     

     

    Le camino Françès

     

    Profil de la première partie jusque Pampelune

     

    10 mai Le camino Françès

    Le camino Françès

     

    Le camino Françès

    Le camino Françès

    Le camino Françès

     Les cuisses sont bien chaudes après la montée en poussant le vélo. 

    10 mai Le camino Françès

    Le camino Françès

     

    Le camino Françès

    Le camino Françès

    Le camino Françès

    Le camino Françès

     


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  • 1° ce matin à 7h00, c'est là qu'on apprécie un bon duvet en plumes. Mais l'air est très sec, pas une goutte de condensation dans la tente. Bien dormi...

    Le petit déjeuner va être vite expédié car on n'a  pas vraiment envie de flemmarder avec ces températures. Petit passage dans la jolie vieille ville d'ALLARIZ pour trouver un distributeur, puis nous prenons la direction du rio Minho qui fait la frontière entre l'Espagne et le Portugal. Direction TUI. Je retrouve des paysages que j'ai apprécié pendant mon séjour à Vigo en 2012. De belles routes, des fermes avec quelques pieds de vigne, des chataigniers... Mais dans l'air flotte comme un léger nuage. Il n'y a pas eu de vent pour chasser la fumée des incendies passés ? Ou bien le feu a t'il repris quelque part? 

    Il faut dire que la région est très très sèche et la moindre imprudence peut tourner à la catastrophe. Une habitude locale, brûler les déchets de taille de haie au fond du jardin, devrait être totalement interdite, tout comme ces barbecues publics dans des zones boisées.  

    Arrêt café dans un petit bar de campagne comme nous le faisons régulièrement, avec des petits gâteaux siouplait. Nous sommes toujours du côté espagnol. A TUI, passage de la frontière par le pont à voie unique. Nous allons prendre le temps de déguster notre passage dans ce nouveau pays ( pour les motos, pas pour les hommes) Visite de Valança, superbe petite ville un peu endormie. Dommage, car le patrimoine architectural est très intéressant, entre la forteresse type Vauban et les vieilles maisons. Malgré tout, j'ai l'impression que l'activité économique est plus importante qu'il y a 5 ans. 

    Repas dans un restaurant ou nous arrivons trop tôt , on a oublié de changer d'heure ! 

    Direction le parc de PENEDA GERES. Il se dit que c'est une des plus grande zone sauvage d'Europe. Pour moi, c'est mon premier coup de cœur portugais en 2012. Un coin de montagnes, de landes, de rochers que j'ai écumé avec la 1200 RT. Mais une chose a changé, la présence d'un grand parc d'éoliennes au dessus de Monção. Dommage pour les paysages, même si c'est une manière de produire de l'électricité propre.  A l'horizon , un gros nuage de fumée. nous saurons ce soir que le feu a pris côté espagnol depuis plusieurs jours et qu'il menace le côté est du parc. 

    Tours, détours, petites routes, vaches, chevaux, moutons, loups . C'est une région pauvre. L'agriculture est avec le tourisme et le sport ( VTT, descente de cascades, escalade) l'activité principale. Séance photos près d'un église  Bom Jesus, perdue dans la montagne. 

    Nous décidons de camper dans le parc car le camping Lamas de Mouro est ouvert et celui que j'avais repéré à 30 kms plus bas est en plein sous les fumées de l'incendie. C'est un vrai camping de montagne, avec un accueil en français fort sympathique, un peu (très) rustique, et des sanitaires qui auraient besoin d'un gros rafraîchissement. Mais nous allons y faire une lessive et profiter du sèche linge. Repas à la lampe frontale.

    Il va falloir caler les horloges car si on suit l'heure portugaise, on va perdre une heure de jour tous les soirs.

    10 octobre Ourense Geres

    Le petit café du matin.

    10 octobre Ourense Geres

     Et un autocollant de plus sur les valises de la GS

     10 octobre Ourense Geres

     

    10 octobre Ourense Geres

    Menu allégé portugais, notez la présence de salade et de tomates .

    10 octobre Ourense Geres

     La belle ville de Valença.

     10 octobre Ourense Geres

    10 octobre Ourense Geres

     

    10 octobre Ourense Geres

     

    10 octobre Ourense Geres

     L'Espagne et le Portugal souffrent, je rêve d'une force d'intervention européenne pour ces régions en permanence sous la menace du feu.

    10 octobre Ourense Geres

    10 octobre Ourense Geres

     

    Les belles petites vaches locales. Equipées pour se défendre des loups ? 

    10 octobre Ourense Geres

    10 octobre Ourense Geres

    10 octobre Ourense Geres

    Spécialité portugaise.

    10 octobre Ourense Geres

     

    Un beau cadre pour camper.

    10 octobre Ourense Geres

    10 octobre Ourense Geres

     

     

     

     


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  • MERZOUGA - TANSIKHTE - ZAGORA

    https://www.openrunner.com/r/9887292

     

    Journée de roulage avec de longues lignes droites entre 2 rangées de montagnes. Un petit côté western pour les paysages. Direction la vallée du DRÂÂ. Il n'y a pas 36 routes pour joindre les 2 villes. Passage obligé...

    Repas dans un petit restaurant au bord de la nationale. Pas ou peu de choses à mémoriser sur cette étape.

    La grande palmeraies est mal en point. Le manque d'eau entraîne la perte de nombreux palmiers.

    Camping le jardin de Zagora. Avec de l'herbe pour piquer la tente, tout pour passer une bonne nuit, sauf que le patron a décidé de faire la fête avec ses potes jusqu'au milieu de la nuit, pas top, mais ça coïncide avec ce qui se dit dans le guide Gandini. Bref un camping a éviter. 

     

     

    11 avril

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  • 11 mai : Puente la Reina - Acedo  44 kms, dénivellé 557m

    J'ai proposé à Yves de prendre une demi-journée de repos et de visiter la ville. Il y a une dizaine de jours que je suis parti et le cap des 1000 kms a été largement franchi. Nous allons donc faire la grasse matinée jusqu'à 6h30 et visiter la ville avant de plier. 

    Puente la reina est le point de convergence des chemins qui viennent de l'Europe du Nord et de Catalogne. Beaucoup de marcheurs et toute l'activité économique se fait autour des pèlerins. La vieille ville et ses portes séculaires est bien agréable avec ses vieilles maisons en pierres roses. Achat de cartes postales, photos, une matinée bien calme avant de plier et de prendre la route vers Acedo qui n'est pas directement sur le camino, mais qui dispose d'un camping.

    Dès le départ, Yves prend la roue d'un anglais en randonneuse Génésis avec très peu de bagage. On va faire une petite grimpette pour rien car c'est dans un cul de sac que nous conduit le british. Le GPS a quand même un gros avantage sur les impulsifs, mais ils ont décidé de ne pas m'écouter.

    Le chemin est légèrement fléché par des autocollants sur les panneaux routiers, une coquille et un vélo. Il faut quand même être vigilant, mais je dispose d'une trace GPS jusque Santiago. Il me suffit de rappeler Yves à l'ordre quand il part devant sans se soucier de l'itinéraire.  Arrêt dans le joli petit village de Cirauqui pour le pique-nique du jour. 

    A Estalla Lizarra, après moultes montées descentes nous quittons le camino pour la NA132. Nous découvrons petit à petit l'excellence du réseau routier et surtout, la présence dans de nombreux cas d'une bande goudronnée  de 1,5 m de large de chaque chaque côté de la chaussé. Une vrai piste cyclable qui nous permet de nous sentir en parfaite sécurité, d'autant plus que les usagers motorisés sont extrêmement prudents et prennent les écarts les plus grands par rapport aux vélos. Bravo !!!!

    Camping un peu juste à ACEDO. Impossible de charger le matériel sur les emplacements campeurs qui ne disposent d'aucune borne électrique et ou on a oublié de ramasser l'herbe coupée. Nous rechargerons au bar en dégustant une bière au milieu des familles bruyantes qui viennent passer la soirée et manger sur place. 

    11 mai Camino Françès

     

    11 mai Camino Françès

    11 mai Camino Françès

    11 mai Camino Françès

    11 mai Camino Françès

    11 mai Camino Françès

    11 mai Camino Françès

    11 mai Camino Françès

    11 mai Camino Françès

     

    Le petit bourg d'Acédo.


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  • Tremenet hon eus un harz nevez...

    Riga e Lettonia.

    Diaes awalc'h eo bet ar 420 km etre Vilnius ha Riga. E kreiz ar vro, hentoù eeun hag hir gant maezioù un tammig trist,  netra evit sachañ evezh. ar parkeier a zo labouret gant tud feurmioù bihan ha traktorioù bloavezhioù 70.

    Dedennusoc'h e oa penn kentañ ar veaj. Un nebeut kornblegennoù, koadoù, lennoù ha torzennoù bihan. huñvreet am eus e vije bet evel se e-pad 400 km. war-zu ar C'hornog e krogomp gant ar c'hastell TRAKAI, lec'h vakañsoù  priñsed ha duked ar vro. Ur maeziad brav kennañ war un enezennig e-kreiz ul lenn.

    Ar geriadenn a glot mat gant se, tier koad hengounel kempennet mat. aez, sur, e vez gortozet an douristed.

    Diwezhaatoc'h e treuzimp keriadennoù tier koad tristoc'h. ha pelloc'h eus an hentoù broadel  en em gavomp war hentoù douar. lec'hioù 'zo ha ne vezont ket kavet war ar gartenn...

    En ur erruout war an dachenn gampiñ en em gavomp gant ur c'houblad chichant hag a red war-zu an norzh war ambilh. kalz vroioù o deus gweladennet evel-se en ur lojañ en tachennoù gampiñ pe ti tud.

    Connexion internet délicate en arrivant au camping. Nous avons passé une nouvelle frontière ...

    RIGA, Lettonie.

    Les 420 kms de route entre Vilnius et Riga ont été un peu fastidieux. Dans le centre du pays, de très longues lignes droites avec des paysages un peu ternes, rien pour accrocher le regard. Terres agricoles exploitées par de petites fermes avec des tracteurs des années 70.

    Le début du voyage était plus intéressant. Quelques virages, des forêts et des lacs et de petites collines. Je me suis pris à rêver de 400 kms dans ces conditions. Plein ouest pour démarrer par le château de TRAKAI, résidence d'été des princes et ducs de la région. Dans un cadre magnifique sur une petite île dans un lac. Le village est au diapason, maisons traditionnelles en bois très bien entretenues. On sent la destination touristique.

    Plus tard, nous traverserons d'autres villages aux maisons de bois bien moins pimpantes. Et quand nous nous éloignons de nationales, le GPS nous propose des routes non goudronnées. Certaines zones apparaissent comme non cartographiées...

    Rencontre très sympathique en arrivant au camping d'un couple qui monte vers le nord en tandem. Ils ont écumés beaucoup de pays dans le monde de cette sorte et dorment soit au camping, soit chez des habitants appartenant à un réseau de randonneurs.

    11 O6 2015 Jour 11

     

     

     

     

     

     

     

    11 O6 2015 Jour 11

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    11 O6 2015 Jour 11

    11 O6 2015 Jour 11

    11 O6 2015 Jour 11

    11 O6 2015 Jour 11

    11 O6 2015 Jour 11

     


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  • Ca caille un peu ce matin encore. autour de 4° , c'est normal on est un peu en altitude.

    Direction le sud. Le programme initial était de rester une journée sur place pour faire le nord du Portugal, la région de Ponte de Lima, les petites routes. Mais il faut bien avancer, autrement nous ne rentrerons pas avant noël.

    Nous allons rejoindre Braga en repassant en Espagne pour quelques kms. De l'autre côté de la montagne, ça brûle et  toute la vallée du lac de Càvado est sous  la fumée. C'est d'autant plus impressionnant que tout autour de nous la végétation est bien sèche. 

    Premier arrêt photo dans le village de Lindoso et sa belle collection de greniers à grain. Avec une petite croix au sommet, sans doute pour protéger la récolte. Fermetures latérales en granit ou en bois. C'est très impressionnant. 

    Direction Braga par une belle route avec plein de beaux virages comme seuls les motards savent apprécier. Bom Jésus, vous savez cette église perchée en haut d'une colline qu'il faut gravir par un chemin de croix. Je suis toujours impressionné par ce que la religion a pu faire faire aux hommes. Un pater, 2 avé, quelques photos. Et direction Guimarães, première capitale du Portugal et capitale européenne de la culture en 2012. Ville magnifique. Je ne peux que vous encourager à y passer une journée en cas d'escapade portugaise. Le château en haut de la colline est impressionnant et les vieilles maison du centre historique sont très harmonieuses. Un petit café, et en route en ayant modifié l'itinéraire. Il fait très chaud et le passage par Porto est un peu compromis par l'heure perdue ce matin, heure portugaise oblige. Nous allons rejoindre le Douro du côté de la fourche de Torrào. Beaucoup de circulation pour descendre et les pilotes ont rapidement soif car il fait très chaud. 35° ...

    En arrivant à 20 kms au nord du fleuve nous voyons un panache de fumée plein sud. Un incendie vient de démarrer. Nous verrons en remontant le fleuve que les flammes sont sur la rive nord du fleuve, dans la montagne au delà des vignes. 1 avion tente de combattre le feu avant d'abandonner à la nuit tombante. En 2h00, le front de flamme fait plus de 1km.  Difficile d'apprécier notre remontée du fleuve et de faire des photos car la luminosité décroit. Nous n'arriverons au camping qu'a la nuit tombée. 

    Camping dans un manoir au dessus de la ville, en petites terrasses, sans accès moto ou voiture. Il faut porter le matériel et éviter de se casser le cou dans les escaliers en granit.  Mais l'accueil est très sympa et des camping caristes anglais proposent des lampes spontanément. Ils sont enchantés par le camping, et la vue sur la ville est superbe.

    Petit resto et menu traditionnel bien apétissant, avec du bacalhau, morue spécialité portugaise , précédée d'une soupe, le tout arrosé d'un vin du pays. Et en remontant le village une belle vue sur les escaliers du Bom Jesus local dont la patronne du camping nous dira qu'il comporte 652 marches. On n'a pas compté, mais on viendra prendre des photos demain matin. Pour l'heure c'est coucouche panier ronron bouboule dans la douceur du soir.

    11 octobre Geres Lamego

    11 octobre Geres Lamego

    11 octobre Geres Lamego

    11 octobre Geres Lamego

    11 octobre Geres Lamego

    11 octobre Geres Lamego

     

    Finition des murs en granit ou en bois , c'est au choix.

    11 octobre Geres Lamego

    11 octobre Geres Lamego

     

    Bom Jésus à Braga

    11 octobre Geres Lamego

    11 octobre Geres Lamego

    Guimaraes

    11 octobre Geres Lamego

     

    11 octobre Geres Lamego

    11 octobre Geres Lamego

     

    Le Douro

     

    11 octobre Geres Lamego

     

    11 octobre Geres Lamego

     

    Le feu a pris il y a 2 heures sur la rive nord

    11 octobre Geres Lamego

     

    Le bom Jésus de Lamégo.

    11 octobre Geres Lamego

     


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  • RIGA.....

    Diaes eo buhez ar webmaster. Leun a fotoioù, met n'eus ket tu kargañ anezho...

    Ur gêr vrav ha plijus, gant kalz a douristed sur eo met gant savadurioù a feson. ur marc'had mein rouz a zo e kreiz-kêr, aour ar mor baltik, fardet gantañ bravigoù, telwennoù.

    RIGA.....................................

    La vie de webmaster est très difficile. Plein de photos, mais débit trop faible pour les charger...

    Belle ville bien agréable, touristique certes, mais avec de beaux monuments et une architecture intéressante. Marché d'ambre en centre ville. L'or de la baltique qui permet de créer des bijoux, voir des sculptures dans cette matière.

    Présence importante de hollandais en orange qui viennent supporter leur équipe, match Lettonie/Pays-Bas pour la coupe d'Europe 2016. Animation garantie. 

    Petite séance de mécanique sur le tandem de Jean Marie et Fabienne. On roule sous gonflé, on dirait. Risque d'explosion des pneus à haute vitesse.

    12 06 2015 Jour 12

    Quand des cloches se rencontrent...

    12 06 2015 Jour 12

    12 06 2015 Jour 12

    Exposition sur le travail de l'ambre.

    12 06 2015 Jour 12

    Le monument symbolisant l'indépendance lettone.

    12 06 2015 Jour 12

    12 06 2015 Jour 12

    12 06 2015 Jour 12

    12 06 2015 Jour 12

    12 06 2015 Jour 12

    Comme nous étions seuls, Fabienne, la cycliste nous a proposé de partir avec un doudou local pour nous aider à dormir.

    Malheureusement elle n'avait pas la tenue adéquate.

    12 06 2015 Jour 12

    12 06 2015 Jour 12

    12 06 2015 Jour 12

    12 06 2015 Jour 12

    12 06 2015 Jour 12

    Jean Marie et Fabienne, routards à tandem. les belles rencontres du voyage.

    12 06 2015 Jour 12


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  • ZAGORA - M'HAMID - ZAGORA - FOUM ZGUID

     

    https://www.openrunner.com/r/9887566

     

    Aprés le passage du col , dans le Jbel Bani, les panneaux sont clairs. Vous entrez dans le désert, préservez l'écosystème et ne vous aventurez pas sans eau. 

     

    La sortie vers le sud de Zagora me laisse d'abord un peu sur ma faim. Il y a bien des hôtels envahis par le sable, une 2cv qui expose sa carcasse et surtout cette fresque murale : Tombouctou 51 jours... de dromadaire évidemment. La route de M'HAMID est l'antique piste des caravaniers entre la riche vallée du Drââ et la belle Tombouctou. On rêve un peu. Et en même temps on se sent tout petit et vulnérable dans un décor aussi épuré et dur.  A TAGOUNITE, on pourrait s'attendre à entendre Ennio Moricone et son harmonica,  poussière, décor de western, vieilles guimbardes. C'est le domaine de la débrouille, on dirait. La route s'enfonce dans le désert en  passant par des zones ou poussent des palmiers. Quelques belles casbahs accueillent les touristes en mal d’exotisme. Certaines avec piscine et vue sur les dunes. On croit rêver.

    Le long de la route des système pour tenter de retenir le sable afin qu'il ne recouvre pas la chaussée. 

    Et tout au bout,  M'HAMID, un rond point, des restos et la piste cabossée qui traverse la bourgade pour venir se perdre dans le désert. C'est le domaine du 4x4. Plein de propositions pour expéditions et nuits dans le désert. La prochaine fois peut-être. Pour nous et nos motos, c'est un cul de sac. Nous allons nous perdre dans une petite voie latérale et rencontrer des enfants qui courent pieds nus. François fait le distributeur de bonbons.  

    Repas chez un Hollandais qui a acheté une casbah un peu à l'agonie et qui la remonte sur un modèle européen, avec les tarifs en rapport. Pas encore rentable mais ça viendra.

    Retour vers ZAGORA et direction ouest par la N12. Encore une fois la piste a laissé la place à une belle route bien agréable, d'autant qu'elle est longée par une piste. ça permet de combiner off road et route sans problème. Au milieu d'espaces désertiques, des champs de pastèques, approvisionnés en eau par des forages. Nous en verrons des centaines sur les 120 kms du parcours. 

    Pas de camping ce soir. Nous louons un 2 pièces à l'auberge Sable d'Or en sortie de Foum Zguid. Saïd, le jeune patron nous fait visiter son auberge à vocation écologique. 300 dirhams pour la nuit, et des couchages confortables. Je lui conseille de chercher à rejoindre un site d'accueil motard car il a ce qu'il faut pour recevoir des groupes. Repas du soir en centre ville, brochettes, thé, et un adolescent consciencieux qui fait le service avec qui nous parlons scolarité. Il veut être professeur, plus tard, beau projet pour cet ado qui tranche avec tous les connectés au smartphone que nous voyons. Son oncle qui tient le restaurant nous invite à prendre le café en partant demain matin, hospitalité marocaine. 

    Une belle journée et une belle soirée. Demain, c'est Ouarzazate.

     

    12 avril

    12 avril

    12 avril

     

    12 avril

     

    12 avril

    12 avril

     

    On est au bout du bout. 

     

    12 avril

     

    12 avril

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  • 12 Juin Buzançais Bourges 114 kms

    Bon, il n'est pas mort, et comme disait mon père, une brouette qui grince est une brouette qui avance. Et aujourd'hui je vais beaucoup avancer, mais c'est pas de ma faute!

    L'arnica a fait de l'effet, et mon envie d'abandonner m'a elle aussi abandonné. 

    Direction Châteauroux. Autant j'ai eu le droit à de belles routes pour l'instant, autant l'approche de la ville est un peu plus sportive, type VTT. Cette portion n'est pas faisable en vélo carbone. Petit café croissant à St Maur,  avec une patronne qui vient taper la causette et me fourni de l'eau fraiche. Ceci dit l'air est plus respirable, l'orage de hier soir a fait son travail.

    Je vais faire mes courses à Châteauroux, et contourner la ville par le nord. 

    A partir de là, c'est improvisation mais j'ai prévu de camper à Issoudun, charmante bourgade de 35000 habitants. Je ne me suis même pas posé la question de l'ouverture du camping, car c'est une ville touristique, et on n'est pas à Trifouille les Oies. Erreur, mon brave! Il parait que la mairie ne sait pas quel protocole appliquer dans le camping. Et à priori, les commerces sont au diapason. A l'office du tourisme, l'accueil est bienveillant, mais la réceptionniste est désespérée. Il y a plein de demandes mais la décision de ne pas ouvrir est celle du maire. Je vais lui mettre un mot d'encouragement sur le livre d'accueil, il devrait finir par y arriver dans quelques années si le Covid devient endémique.

    Je ne suis pas le plus mal loti, un marcheur en direction de St Jacques n'a plus rien à manger et en ce samedi AM, les commerces sont fermés. Je lui laisse des barres de céréales. Il va essayer de trouver un porche pour dormir.

    Les campings suivants seront eux aussi fermés. Je bricole mon itinéraire pour rejoindre Bourges et découvrir une région ou il n'y a pas grand chose à voir. 2 photos, rien de plus. 

    La soirée sera plus intéressante. Au camping, je vais sympathiser avec Thomas, jeune médecin bruxellois en route vers Santiago en vélo camping. Il fait une pose à Bourges car il est parti trop vite et s'est blessé à un genou. En bon médecin il s'est prescrit 4 jours de repos. Nous allons boire quelques ( oui, oui, quelques) bières dans un bar de quartier un peu déjanté en refaisant le monde en mieux. Sa première année de vrai médecin a été terrible, aux urgences à l'hôpital, en pleine pandémie. Beaucoup trop de décès, il n'aurait jamais imaginé une telle situation pendant ses études. Nous allons échanger nos coordonnées et je vais suivre son avance vers Santiago. Tchao Thomas, bonne route ! 

    Buzançais Bourges.

     

    Issoudun , son beau centre ville , son camping .

    Buzançais Bourges.

     

     

     


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  • 12 mai: Ecédo - Santo Domingo  92 kms  1150m de dénivellé

    Départ très agréable du camping, montée en douceur et descente en douceur. Si toute la journée se passe ainsi, ça devrait le faire. Je rêve...

    Nous retrouvons le camino à Los Arcos. Petit arrêt pour m'acheter mon pain au chocolat quotidien, puis direction Logroño.  Belles montées avec de beaux virages ou Yves ne pourra pas s’empêcher de courser 2 frangins belges en route vers Santiago. Un peu de piste, de belles descentes.  Et arrêt café croissant dans un bar chinois ( oui oui ) en face de la cathédrale de Viana. La vieille ville est très jolie. Discussion avec un Asturien qui aime la musique bretonne et qui va au festival interceltique. Là il fait une partie du camino à pied avec madame.

    Traversée de Logroño grâce au gps qui nous guide vers la sortie pas très bien flèchée après avoir fait les courses. Nous rejoignons un cheminement dans un parc, avant d'attaquer des montés impossibles le long de l'autoroute. Plein les jambes. A Sotes, il me faudra mettre les pieds à terre car je n'arrive pas à passer le dernier raidar au centre bourg

    Passé Najéra, la route monte régulièrement et nous roulons à 10 km/h environ sur de longues lignes droites avec le vent dans le nez. Il fait même assez froid à cause du vent. 

    Camping à l'entrée de Santo Domingo de la Calzeda. Au sud les montagnes sont enneigées et ce soir alors que nous plantons,le temps est menaçant. La nuit s'annonce fraîche et la bise ne réchauffe pas l'atmosphère.  Heureusement c'est un camping de mobilhomes, nous sommes les seuls à utiliser les sanitaires. ça nous permettra de sécher les cuissards pendant la nuit dans un local chauffé, alors que la température tombe à 0° et que la pluie s'en mêle. Nous allons manger à l'abri au resto du camping. Une pizza congelée et un étouffe chrétien feront l'affaire. Et coucouche panier ronron bouboule.

     

    11 mai Camino Françès

    Los Arcos

    11 mai Camino Françès

    11 mai Camino Françès

    11 mai Camino Françès

    11 mai Camino Françès

     

    Viana , rue principale et cathédrale

    12 mai Camino Françès

     

    12 mai Camino Françès

     Les sommets enneigés au sud de Santo Domingo

     

     


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  • J'ai secoué les troupes ce matin car il nous faut rouler un maximum le matin pour éviter les grosses chaleur de l'après-midi.

    Petit passage au pied de l'escalier de plus de 600 marches et à côté de la petite église perchée tout là-haut. Puis on décolle.

    Bonne surprise, la route que je pensais moyenne est bien agréable, avec plein de virolos. Il faut même rester vigilant car il n'y a pas continuité dans la forme des virages et il est parfois nécessaire d'user du frein arrière pour aider à tourner quand les virages se referment trop. Jusqu'à hauteur de Viseu, on est encore sur des routes de montagne. Arrêt café du matin sur une terrasse ensoleillée. Tout au long de la route, jusqu’à Coimbra nous allons traverser des zones qui ont brûlé en juillet. Par endroit le feu a traversé des zones habitées. 

    Il fait très chaud, environ 35°, et pas beaucoup de zones ombragées pour le pique-nique. Nous finissons par trouver notre bonheur à l'office du tourisme de Mealhada, 2 tables à l'ombre. Pas besoin de négocier beaucoup avec la jeune femme à l'accueil. Oui nous pouvons nous installer pour manger, oui on pourra prendre le café avec elle, et en plus elle nous fera déguster le vin local. Sympa.

    J'ai prévu de passer par Marina Grande (souvenir de boulot car un de mes anciens fournisseur y a une usine) Puis de rejoindre la côte pour boire une bière à San Pédro de Moël par une route sinueuse et bosselée dans la forêt. Que des bons souvenirs.

    Arrivée au camping de Nazaré après être passé au point de vue qui surplombe la ville.  Luc veut y retourner le soir pour faire des photos du coucher de soleil. Heureusement, il n'a pas pris sa planche de surf! Enfin, façon de dire, car je me suis gouré en faisant les courses pour le repas, j'ai pris une bouteille de Porto au lieu du rouge "normal" . Ça donne une nuit un peu pâteuse :-(((

     

    12 octobre Lamégo Nazaré

    12 octobre Lamégo Nazaré

    12 octobre Lamégo Nazaré

     

    Dégustation d'un vin blanc local à l'office du tourisme.

     12 octobre Lamégo Nazaré

     12 octobre Lamégo Nazaré

    12 octobre Lamégo Nazaré

    12 octobre Lamégo Nazaré

    12 octobre Lamégo Nazaré

     

     

    ça papote. Un couple de français qui font une reconnaissance avant d'envoyer un groupe moto au Portugal.

    12 octobre Lamégo Nazaré

    12 octobre Lamégo Nazaré

     

    Je suis le mêtre 80 du monde.

    12 octobre Lamégo Nazaré

    12 octobre Lamégo Nazaré

     

     

    12 octobre Lamégo Nazaré

    12 octobre Lamégo Nazaré

     

    En vla 2 qui ne seront pas très frais demain matin. Et le photographe: pas mieux!

    12 octobre Lamégo Nazaré

     


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  • Kenavo d'al Letonia, Demat d'an Estonia.

    Laosket hon eus hor c'houblad mont war-zu an norzh en o lusk. 'maomp kuit war-zu TALLINN en ur heuliañ an aod.

    Ne weler ket ar mor, pell eus 500m emañ  an hent. Seblant a ra d'al Landoù. Plaen eo gant gwenodennoù serret abalamour d'un Datcha bennak.

    E Ainazy e laoskomp an hent bras evit mont war hentoù tostoc'h diouzh an aod. Brav eo, ur mod un tammig kozh evel el landoù e miz ebrel pa ne vez netra digor. Tier brav livet propr rak en Estonia emaomp.

    Tallinn. Kemer ur bilhed evit ar vag. loc'h 'benn dilun da 2 eur (GK)  ha kavout un dra bennak anvet amañ tachenn gampiñ hag a zo nemet ur blasenn otoioù  e-kichen ar porzh.  Fall spontus eo met bon , evit div nozvezh e vo mat.

    Warc'hoazh e vo gweladennet ar gêr. Evit ar poent eo brav met  fresk an amzer, keit ma pado !

    Adieu Lettonie, bonjour Estonie.

    Nous avons laissé notre couple en tandem monter vers le nord à leur rythme. Pour nous, c'est direction TALLINN en suivant la côte .

    On ne voit pas la mer , la route la longe à 500m de la plage. On dirait les Landes. Plat et avec des accès interdits pour causes de datcha d'ex dirigeants.

    à Ainazy, nous quittons la route principale pour prendre les routes au plus proche de la côte. C'est sympa, un côté désuet de la côte landaise en avril quand rien n'est ouvert. De belles maisons bien peintes car nous sommes entrés en Estonie.

    Tallinn. Prendre le billet de bateau , départ lundi à 14h00, et trouver un truc qu'ici ils appellent camping, mais qui n'est qu'un parking près du port. C'est archinul, mais pour 2 nuits, on fera avec.

    Demain visite de la ville. Pour l'instant il fait beau, mais froid le soir, espérons que ça dure...

    13 06 2015 jour 13

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    13 06 2015 jour 13

    13 06 2015 jour 13

    13 06 2015 jour 13

    13 06 2015 jour 13

    13 06 2015 jour 13

    13 06 2015 jour 13

    Certains appellent ça un camping...

    13 06 2015 jour 13

     


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  • FOUM ZGUID - AGDZ - OUARZAZATE

     

    https://www.openrunner.com/r/9520387

     

    Nous avons accepté l'invitation pour le café faite hier soir. Et fait quelques achats, eau, et grignotages pour faire tourner le commerce. En sortie de ville, le paysage est tout a fait particulier avec des gros monticules de terre créés par l'érosion. Je sens les crampons de la moto qui s'énervent, ils iraient bien jouer un peu sur les bosses. Et toujours ces champs de pastèques un peu incongrus dans ce décor minéral.

    La destination du jour est mythique. Ouarzazate, capitale marocaine du cinéma. Djamel Debouze y est plus connu que Macron.

    Encore et comme souvent de très beaux paysages en particulier sur la R108. On pourrait avoir envie de rouler vite car le bitume est bon, mais nous préférons notre rythme de sénateur.  Et ces petites choses étonnantes quand on s'arrête prendre une photo, le piéton qui passe qui vient nous serrer la main en se présentant.  Nous lui rendons la politesse et, si possible échangeons un peu avec lui. 

    Nous n'avons pas rencontré beaucoup de cyclistes, il faut dire qu'ici les distances et la solitude peuvent impressionner. Un suisse pédale sous le soleil. Il fait du camping sauvage dans les palmerais en toute discrétion. Il nous dit avoir fait ZAGORA - FOUM ZGUID la veille à 25 de moyenne avec un gros vent dans le dos. Nous le retrouverons demain dans une zone bien escarpée. Téméraire, le suisse.

    Passage devant la mine de Cobalt qui enrichi le secteur. avant de s'arrêter manger au restaurant France à AGDZ. Et ou personne ne parle france. :-)))  Mais le repas sera bon, comme d'habitude. Au Maroc, Il y a beaucoup de restaurants, hôtel et camping qui portent des noms français, mais force est de constater que les anciens sont plus à l'aise en français que les jeunes générations. Pourtant, au bord des routes, une partie des panneaux de sécurité est en langue de Molière. 

    Ouarzazate et sa centrale solaire visible à des kms à la ronde. Belle ville, prospère grâce au cinéma, et qui profite pleinement de sa réputation de porte du désert. Le camping municipal est accueillant et s'approche des standards européens. En fin de journée les camping cars envahissent l'espace. Pour eux, ce soir il y aura un spectacle de danses et chants traditionnels au restaurant du camping. A proximité, le lac, assure le drainage des terres. Mais le niveau baisse régulièrement nous assure notre guide dans la casbah. 

    Visite commentée de la casbah, gare à la tête car les poutres sont basses. On flâne dans la vieille ville avant d'aller manger sur une place du centre ville très animée. Les motos seront sous la surveillance d'un gilet jaune. 

     

    13 avril

    13 avril

     

    Les petites parcelles travaillées à l'araire. 

    13 avril

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    13 avril

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  • 13 juin Bourges Nevers 76 kms

    C'est dimanche, grasse matinée jusqu'à 6h30 et petit salut à Thomas avant de prendre la route. 

    Bien inspiré, je vais faire mes courses à Bourges , croissant compris, avant de prendre la route. C'est ce qu'on appelle avoir le nez creux, car il n'y aura rien pour se ravitailler sur l'itinéraire.

    Etape sans intérêt, de longs faux-plats dans cette partie du Berry, avec le vent de face. Dès 10h00, j'ai envie d'être à Nevers. Comme c'est dimanche, je vais profiter pour passer par le champ de tir ou sont faites les mises au point du canon César. 

    Bref, rien d'intéressant, si ce n'est la rencontre au camping de Nevers d'un jeune de 79 ans avec son vélo b'twin à 300€. Parti de Paris, il va voir sa fille à Cannes, à raison de 150 kms par jour. Comment ne pas être optimiste après ça .

    Le Pierrot du club du Rheu reconnaitra les siens

    Bourges Nevers

     

    Quand je vous dit qu'il n'y a rien à voir.

    Bourges Nevers

    Bourges Nevers

     

    Camping de Nevers. On ne voit plus la Loire à cause d'une plante invasive. Ce n'était pas le cas il y a 4 ans.

    Bourges Nevers

     

     


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  • 13 mai   Santo Domingo - Burgos  70 kms  dénivelé 780m

    70 kms ? mais qu'est ce qu'ils font ? ils se trainent ? 

    Au lever vers 6h00, il y a de la gelée sur les toits. Un peu frisquet et à dire vrai, pas très pressé de sortir du duvet. Point positif, c'est le grand soleil, point négatif , il y a un bon vent d'ouest.  Petit déjeuner au chaud dans la laverie ou nous avons mis nos cuissards à sécher.

    Passage par le centre ville de Santo Domingo, arrêt pain au chocolat et arrêt photo sur les crêtes enneigées.  A la sortie de la ville nous retrouvons le hollandais équipé d'un vélo à boite de vitesses Pinion ( Puente la Reina). Il s'est trouvé une compatriote et ils roulent de concert. Mais nous dit-elle, autant elle supporte le vent, autant elle souffre en côte. Je pressent qu'elle va passer une sale journée. 

    A peine quitté les faubourgs que nous attaquons ce qui sera le plat de résistance de la journée. Ça ne monte pas dur: 2 ou 2,5% mais ça dure, dure, dure. 42 kms avec quelques très rares intermèdes. Avec le vent froid dans la figure, on obtient un joli 10 km/h et donc 4h00 de montée .  Comme on dit, je suis dans le dur. Et comme ça se termine par 10 km à 5 % puis 6 km à 7%, je crois que je passe la plus mauvaise journée depuis le départ. Pour me consoler, j'imagine le calvaire de la hollandaise. Heureusement, il y aura le café au soleil après une vingtaine de kms de route. C'est toujours un moment agréable.

    Arrêt pour les courses en bas du col. La route est un peu étroite et il y a beaucoup de camions. C'est la première fois que je ne me sent pas très à l'aise. Heureusement, les choses  vont vite s'améliorer dans la montée.  Au sommet , alors que je prend la pose photo, un autre vélo arrive. " beau coup de pédale" me dit Yves. Il peut, électrique, ça aide...

    La descente n'est pas aussi franche que je l'aurais souhaité . Il faut parfois redonner un  coup de rein alors que les jambes commencent à se la jouer mauviette. Heureusement que nous n'avons pas prévu 100 kms aujourd'hui. je suis épuisé en arrivant au camping de Burgos, à l'est de la ville. Heureusement, la bière du soir remettra de l'ordre dans les idées un peu noires et les pâtes redonneront le jus nécessaire au départ demain matin. 

     

    13 mai Camino Françès

     

    Profil de l'étape du jour

    13 mai Camino Françès

    13 mai Camino Françès

    13 mai Camino Françès

     

    13 mai Camino Françès

    13 mai Camino Françès

    13 mai Camino Françès

    Les canards s'invitent; Parce que je suis un peu musicien?

     

     

     


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  • La bouche un peu pâteuse, mais c'était à prévoir. Ce n'était pas du vin de messe.

    Direction le Cabo da Roca... Il ne faut pas oublier que c'est le but de notre voyage, pas pour sa beauté, mais parce que c'est la pointe la plus à l'ouest du plateau continental. Premier arrêt photo devant le monastère de Alcobaca, classé au patrimoine mondial.  Il y a beaucoup de très beaux monuments classés dans la région, aucun risque de s'ennuyer si on est un peu intéressé par l'architecture.

    Quelques péripéties sur la route car nous avons prévu de passer par l'une des perle du Portugal, OBIDOS. On se pomme un peu en ayant manqué une sortie sur la nationale, et comme mon circuit fait des zigs et des zags, on fini par ne plus savoir ou on doit passer. Alors on prend les mesures appropriées, 30 kms d'autoroute pour arriver au pied de la belle ville, enserrée dans ses remparts. Nous allons y passer 3 heures, c'est trop court, mais Luc et François auront surement envie d'y revenir.

    Petit café sur la place, tour des remparts côté bas pour profiter de la vue. Il y a encore des touristes mais ce n'est pas la grosse bousculade estivale. Pas d'achat de Ginja , nous attendrons d'être à Lisbonne.

    Arrêt courses, en évitant de mélanger porto et vino. Et pique nique dans la brume de mer en haut d'une falaise.  C'est souvent le cas sur cette côte, de la brume qui arrive rapidement et qui rafraîchit l'air. 

    Passage sans s'arrêter à Sintra. Nous croiserons le petit train qui dessert les localités voisines en suivant la route du Cabo. Quelques photos devant le panneau annonçant le cap (merci au toubib québécois)  et nous voila au CABO da ROCA. Même wilkipédia le dit, nous sommes à l'ouest :-))))

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cabo_da_Roca

    Et de 3. Après le Cap Nord, Tarifa, Cabo da Roca, ile ne nous reste plus qu'à trouver un point symbolisant le cap est de l'Europe. A vos crayons pour que j'étudie vos propositions. ( Non, non, Olga, nous n'irons pas en Russie)

    Beaucoup de monde au cap, il faut se battre pour faire la photo, négociations difficiles avec un groupe d'italiens bruyants qui accaparent la stèle, alors que les asiatiques viennent de remonter dans leur bus. Hors la stèle, on ne voit pas grand chose car le cap est dans le brouillard. Tant pis vous aurez le droit à quelques photos de 2016...

    Direction Lisbonne en suivant la côte, ça circule beaucoup, aussi décidons nous de modifier le circuit pour remonter au camping par l'autoroute sur les 20 derniers kms. Camping au nord de Belem, immense, coincé entre 3 autoroutes. Pas très net, mais, mais pourvu d'un bar restaurant à pas cher, et surtout avec un bus qui passe par Bélem et qui termine sa course place centrale de Lisbonne. Plein de campings caristes bretons. 

    Bouchons d'oreilles pour dormir car la circulation est présente toute la nuit. 

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

     

    Alcobaca

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

     

    Luc, sort de ce corps!

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

     

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

     

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

     

    Une plastique très seventies ...13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

     Mais si, Luc, j'aime la salade...

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

     

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

     

    On n'a pas perdu Luc, et il ne lui reste que Tarifa et le cap nord à faire pour être à niveau. 

     13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

    Et de 3.....

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

     

    Ce que personne n'a vu le 13 octobre.

    13 Octobre Nazaré-Cabo de Roca-Lisbonne

     


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  • 2 sizhunvezh diwezhaatoc'h ha 4000 km pelloc'h...

    Kudenn teknik kentañ...Fañch en deus leun dour en e deltenn. Glav 'zo bet e-pad an devezh a-bezh hag e keit edoamp o weladenniñ TALLINN gant hor chupennoù glav e rede an dour en e deltenn.

    2 semaines et 4000 kms plus tard....

    Premier incident technique sérieux... François est en catastrophe inondation. Il a plu toute la journée, nous avons visité TALLINN avec notre veste pluie, et pendant ce temps, l'eau courante s'invitait dans sa tente. Il ne pleut plus maintenant, et il s'affaire au ménage-séchage. Moi je tape le blog et je bois une bière, mais je suis très solidaire de sa détresse.

    Demain le soleil devrait revenir... Ferries pour LE NORD à 14h00.

    Repas en ville, une soupe à tomber par terre. Et arrivée des 24h00 du Mans dans un bar devant un café pendant que tombe la pluie. Victoire allemande, comme au camping, ils occupent tout l'espace. Ce soir? 1 banane, 1 yaourt, 2 carrés de chocolat.

    La ville est jolie, mais ne nécessite pas d'y passer plus d'une journée. Et les Estoniennes sont charmantes. J'ai appris que la langue était proche du finnois, qui est, après l'anglais, la seconde langue étrangère enseignée.

    Les photos font ce quelles peuvent, entre la pluie sur l'objectif et la poussière baladeuse, la vie du reporter est compliquée.

    14 06 2015 Jour 15

    14 06 2015 Jour 15

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    14 06 2015 Jour 15

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  • OUARZAZATE - Aït BENNADOU - TELOUET - TIZI N MELLOUN - TAZENAKHT

     

    https://www.openrunner.com/r/9520471

     

    Plein la gueule aujourd'hui. Et même si on s'est un peu perdu  au milieu de notre itinéraire, personne ne va regretter nos errances. 

    La boucle AÎT BENNADOU - TELOUET pour commencer. Des paysages à couper le souffle. Il y a beaucoup de monde jusque AÏT , mais après c'est le solitude, les gorges profondes, les montagnes découpées par les oueds, les villages traditionnels, les producteurs de miel avec des ruches par centaine.  Il y a bien quelques motos, des espagnols toujours au taquet, mais cette route, ancienne piste est un véritable cadeau pour les yeux.  Alors on flâne, on prend le thé, on prend des photos. A partir de TELOUET le paysage change, des forêts de conifères ont été plantées pour contrer l'érosion. 

    TELOUET , repas dans un restaurant qui a tout compris et qui accueille les motards des tours opérators. Bon, rapide , pas cher, confortable. Le boss a raflé la mise dans le secteur.

    Plus loin nous retrouvons la nationale qui joint Marrakech à Ouarzazate . Il y a de la circulation, des travaux et des kamikazes, mais nous n'allons pas y passer la journée. Si, important, le carburant, car la suite de l'itinéraire est hasardeuse. Et c'est la dernière station. Plein obligatoire à AGOUIM. 

    La P1505 puis la N10 jusque Anezal sont superbes. Toute petite route pour la première, décor de ciné pour la seconde. 

    A partir d'ANEZAL, j'ai prévu de rejoindre ASKAOUN à l'ouest par la route de montagne. Et là...  tout part à dreuz. Nous allons parcourir 70 kms dans des paysages somptueux qui se terminent par une piste vertigineuse qui part à l'assaut de la montagne.

    Nous retrouverons notre suisse pédalant qui affirmera à François que la route débouche... moi je doute toujours.

     

    Philippe me suit et nous oublions François en cours de route car la route monte vers le nord et nous avons quitté la trace GPS. Le père François, en vieux sage attend désespérément que nous nous rendions compte de notre erreur à l'endroit de la bifurcation. Peine perdue, nous, on fonce, mais doucement car la route est parfois bien amochée. Des villages perdus dans la montagne, il faut chercher l'eau dans l'oued, remonter l'herbe coupée vers les villages perchés en haut des collines. Travail harassant pour les femmes. Ici on marche, on marche, on marche toute la journée et toute la vie. Heureusement que les ânes sont nombreux. Petite, toute petite engueulade quand nous nous retrouvons au bout de la route en cul de sac. Il n'y a plus qu'à faire demi - tour. Donc nous aurons le droit à un 2em passage dans ces superbes montagnes sous un soleil qui décline. Mais aucun d'entre nous ne regrettera cet itinéraire foireux, l'imprévu a parfois du bon. Malheureusement peu de photos, c'est trop grand, ça ne rentre pas dans le cadre. J'en ai encore des frissons. Il faudra aller voir par vous même.

    On va rouler très vite jusqu'à TAZENAKHT car la nuit ne va pas tarder à tomber. Trouver un hôtel, ou les motos seront à l'abri, pour le resto, pas de problème dans cette grosse bourgade ou les camions pour le transport des moutons sont légions. 

     

    14 avril

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    14 avril

    14 avril

     

    On est ou? perdus? 

    14 avril

     

    Allo tonton, pourquoi tu tousses? Demi tour obligatoire.

    14 avril

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    14 avril

     

     

     

     


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  • 14 juin Nevers Baye 109 kms

    Réveil à la tourterelle, comme d'habitude. Le temps de dégonfler le matelas, de ranger le duvet et le bazar dans mon hôtel de luxe, il est 6h15. Mon voisin de 78 ans a déjà mis les voiles. Etonnant, et un peu stressant car j'ai l'impression d'être un ramier. Avant de partir, je vais discuter avec un couple parti pour 3 mois, avec Mouchou, un chien noir d'une quinzaine de kg qui voyage en remorque, comme un gros bébé. Et pour nourrir le chien , ils se font livrer les croquettes en point relai au fur et à mesure qu'ils avancent. Je suis sûr que la bête ne se rend même pas compte du casse tête. Je vais envisager le truc pour ma galette du samedi soir. 

    Je connais la première partie de l'itinéraire jusqu'à Décize.  Courses, puis café pain au chocolat au centre bourg. Un ancien rennais devenu parisien m'invite à sa table pour taper causette. Un passionné de 80 ans qui roule de moins en moins mais qui me questionne sur l'équipement de mon vélo, mon organisation et sur la suite du voyage. Et un kénavo en partant.

    Alors , ces canaux de Bourgogne? Première impression mitigée. C'est bien fléché, c'est bitumé, et il y a quelques points d'eau. Les paysages ne sont pas transcendants le long du canal du Nivernais. Quelques cyclistes en vélo course, car la région a bonne réputation pour cette activité. Hors un groupe en vélo nucléaire, je ne vais pas croiser d'autres randonneurs. 

    Il fait chaud, je vais faire une petite halte coca en face du port fluvial de Chatillon en Bazois et en profiter pour récupérer de l'eau fraiche. Un petit tour dans le bourg puis direction plein nord vers l'étang de Baye à 20 kms qui alimente le canal. Camping à 6,5€, avec plage et buvette à proximité. On est 2 cyclos randonneurs, et le patron revendique un camping populaire, au grand désarrois du maire qui aimerait bien faire monter tout ça en gamme. C'est vrai qu'on est un peu au milieu de nulle part, alors...

     

    Nevers Baye

     

    Nevers Baye

     

    Menu diététique le long du canal du Nivernais

    Nevers Baye

     

    Nevers Baye

    Châtillon en Bazois

    Nevers Baye

     

    La plage du lac de Baye

    Nevers Baye

     

    Nevers Baye

     

     


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  • 14 mai Burgos  - Carrion de los Condes  95 kms   dénivelé 520m

    Froid humide cette nuit . il a commencé à pleuvoir vers 3h00 du matin. Au lever à 6h00 , tout est mouillé mais il ne pleut plus. Départ à 9h00 sous le soleil qui apparaît. Les fringues sont encore bien humide quand on les enfile. Direction le centre du Burgos par la piste cyclable pour faire poinçonner le crédential à la cathédrale. Le tampon est en libre service. Quelques photos en face de la cathédrale et une très jolie finlandaise vient nous proposer de nous photographier. Elle fait le camino à pied en solo. J'ai bien envie de continuer à pied... reste que je n'ai ni le sac à dos, ni les chaussures. C'est toute la magie du camino, des rencontres superficielles mais toujours sympathiques.

    Sortie de Burgos par les pistes cyclables. Il faut éviter les nœuds d'autoroutes tout autour de la ville.  Au bout d'une dizaine de kms nous en sommes sortis par des chemins pierreux et nous allons retrouver le camino commun aux piétons pendant une vingtaine de kms. C'est de la piste en stabilisée avec parfois des zones plus techniques, grosses descentes avec des pierres ou montées glissantes. Hier soir, j'avais un peu le moral dans les chaussettes et les jambes cuites. Aujourd'hui, je retrouve le sourire et les réflexes de VTT. Et ça fait un bien fou. Yves est un peu à la peine avec son guidon route et il n'a pas l'habitude des chemins. Tant mieux, d'habitude c'est lui qui me photographie en prenant de l'avance dans les cols. Aujourd'hui c'est mon tour. Il y a aussi plus de cyclistes sur ce tronçon, VTT avec sacoches arrières uniquement.

    Le soleil n'a pas encore brûlé la terre et les plantes, Le blé vert ondule et donne un côté presque maritime à ces larges étendues. Avec de la neige au sud et au nord sur les Picos de Europa, il est difficile d'imaginer que dans 2 mois, ici ce sera une sorte de désert ocre. Pour les marcheurs, c'est la bonne période. En juillet, ce sera l'enfer. Il y a beaucoup de monde , dont ces faux pèlerins sans sac à dos, que les bus déposent et récupèrent 10 kms plus loin. Attraction touristique du camino. 

    Nous quitterons les pistes piétonnes pour des petites routes sans gros dénivelé pour ne pas casser le matériel. Un arrêt au bord de la route pour un nouveau tampon par un débrouillard local qui vend son coup de tampon en proposant des coquilles à 1€ .  Un petit banc au soleil pour le pique nique,  prendre le café dans le bar qui accueille d'autres cyclistes dont un énervé qui nous dit faire 150 kms par jour (grand bien lui fasse), c'est une belle journée. A Fromista , un petit arrêt aux écluses sur le canal de Castille, autrefois autoroute à blé, aujourd'hui au cœur d'un vaste système d'irrigation. Dans une auberge de village, rencontre extrêmement sympathique avec Andrews , australien, et à ce que nous avons compris, doyen des juges d'instruction ou d'une cours de justice. Il  nous explique faire un bout de camino en étapes de 300 kms environ.

    Notre camping dans la petite ville de Carrion de los Condes sera au diapason de la journée. Grande bière dans la bourgade sur une terrasse ensoleillée et très convoitée. Bière accompagnée de chorizzo poêlé et de croquettas, sorte de boulette au jambon, à la viande ou au poisson faite avec une béchamel assez ferme. Et à  l'heure de l'angélus,  le carillon des monts est très musical.

     

     

    14 mai  Camino Françès

    ça c'est moi hier soir

    14 mai  Camino Françès

    14 mai  Camino Françès

     

    14 mai  Camino Françès

    14 mai  Camino Françès

    14 mai  Camino Françès

    14 mai  Camino Françès

    14 mai  Camino Françès

    14 mai  Camino Françès

     

    14 mai  Camino Françès

     

     

    Andrew, un regard bienveillant sur le monde qui l'entoure.

    14 mai  Camino Françès

    14 mai  Camino Françès

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Allez , aujourd'hui on laisse les chevaux au repos une journée après 3000 kms de route.

    http://www.lisboacamping.com/

    Bus 715 à droite à 200 m du camping Lisboa. Il descend à BELEM puis continue vers la place de Figueira au centre de Lisbonne.

    Tram 28, miradors, marche dans les ruelles, repas au resto, c'est le menu du jour. 

    14 octobre Lisbonne

    14 octobre Lisbonne

     

    14 octobre Lisbonne

     Quand le sage pointe la lune...

    14 octobre Lisbonne

     les motards bretons cherchent la route 66. 

    14 octobre Lisbonne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    14 octobre Lisbonne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    14 octobre Lisbonne

     Régime amaigrissant portugais. Une adresse très courue à Bélem.

    14 octobre Lisbonne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    14 octobre Lisbonne

    14 octobre Lisbonne

    14 octobre Lisbonne

    14 octobre Lisbonne

    14 octobre Lisbonne

     

    Une petite ginja?

    14 octobre Lisbonne

     

     

     

    14 octobre Lisbonne

    14 octobre Lisbonne

     

    Triste réalité.

    14 octobre Lisbonne

     

     


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  • Mat, krogomp gant keloù mat.

    Ne ra ket glav ken ! Ar mintin-mañ hon eus galet plegañ an traoù hep glav.Mat tre ! Heol'zo., pezh a ra tomm d'ar galon pa 'maoc'h oc'h ober kampiñ ha o veajiñ gant ar moto.

    Fañch en deus adkavet e voutig, un teeshirt glas ha n'hal ket kousket heptañ. Dec'h d'an noz, goude an dic'hlann en e deltenn, e soñje dezhañ en doa lakaet ar roched em zeltenn. Krizenn, daeroù,c'hoant da zistreiñ d'ar gêr...hag ar mintin-mañ en deus adkavet anezhañ er sal  ar strink-dour. ken buan vefe bet bec'h evit ur moutig !

    Allez, on va commencer par les bonnes nouvelles.

    Il ne pleut plus! ce matin on a pu plier les tentes sous un ciel bien chargé, mais sans pluie. Nickel.

    Il y a du soleil. En camping et en moto, c'est ce qui réchauffe le cœur.

    François a retrouvé son doudou, un teeshirt bleu sans lequel il ne peut pas dormir. Hier soir, suite à l’inondation dans sa tente il était persuadé de l'avoir mis dans la mienne. Crise, larmes, menace de retour à la maison... Et ce matin , après une mauvaise nuit, il l'a retrouvé. Il était resté à la douche. On a frôlé la crise diplomatique pour un doudou.

    Adieu ESTONIE, bonjour FINLANDE.

    Nous sommes arrivé à HELSINKI en milieu d'après midi. Première impression très ordonnée. On longe le port avec de nombreux vieux gréements, y compris des 3 mats. Tout le monde roule calmement aux vitesses autorisées, et, même si nous sommes dans un pays riche, il n'y a pas de grosses voitures matuvu comme en Républiques Baltes.

    La mauvaise nouvelle, nous avons perdu 50% de pouvoir d'achat. L'essence a pris 0,40€, le camping est à 42€ par nuit pour nos 2 petites tentes, avec écureuils, lapins, mais sans point de branchements électrique à côté. Mais il y a un point ou on peut cuisiner. C'est déjà ça. Quand à l'internet, il est accessible dans 80% du camping, mais allez savoir pourquoi, je suis toujours dans les mauvais 20%.

    Demain, visite de la ville, le métro est à la porte du camping.

    15 06 2015 jour 15

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    15 06 2015 jour 15

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  • TAZENAKT - TALIOUINE - IGHERM - Vers TAFRAOUTE - R105 jusqu'à AGADIR

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    Journée marathon pas vraiment prévue aujourd'hui. 425 kms et des milliers de virages.  Sans compter la traversée chaotique de AGADIR. Heureusement, ça se terminera par une belle vue sur mer au camping.

    La première partie sera très roulante, et c'est tant mieux. Car nous serons une nouvelle fois un peu trompé par l'échelle de la carte. Arrêt café à TILLOUINE, ou nous assisterons à un constat amiable pas aimable suite à un accrochage entre 2 voitures.  J'en profite pour acheter des pastilles pour ma gorge. Poussière, chaud/froid ont eu raison de moi et je commence à m'enrhumer.

    Nous décidons de prendre la R106 vers le sud en direction de IGHERM. Les paysages sont très beau mais la route a subit beaucoup de dégâts. La majorité des ponts a disparu dans les crues. Il faut donc passer par le lit des oueds. Les villages qui longent la route sont desservis par de petits chemins, ce qui complique le travail des champs. Il fait beau. Les moissons ont déjà commencées. Les enfants sont toujours présents au bord des routes et François fait la distribution de bonbons.  

    IGHERM :  Repas dans un restaurant dont il ne vaut mieux pas voir l'arrière cuisine avant de manger. Mais nos organismes se sont aguerris et toujours pas de tourista en vue

    Route pousse au crime au sud de IGHERM, très beau bitume et plein de virages. Et des beaux paysages en prime. Elle n'est pas belle la vie.  Plus loin la R105 sera tout aussi sympa , du moins pour les paysages, avec en prime des villages perchés. Belle surprise.

    Direction AGADIR, l'enfer d'AGADIR. 2 bonnes heures pour traverser et contourner la ville. Foutoir, bordel, pollution, danger qui vient de partout, bouchons dantesques et des automobilistes qui renverseraient les motos si nécessaire. On a vu, on a vaincu. Mais c'est bien stressant. Donc je déconseille le coin, inutile de se fourvoyer vers la ville. 

    Heureusement ce soir, il y a le camping terre d'océan sur la côte, au nord d'AGADIR. La patronne est de Clermont Ferrand et est motarde. Et le standing est plutôt européen. Et tarif amical motard. Merci m'dame, on vous embrasse bien fort.

     

    15 avril

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    Les moissons sont mures

    15 avril

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  • 15 juin Baye Auxerre  115 kms

    Une fois n'est pas coutume, réveil vers 5h00. A coup de tronçonneuse !!! Finalement je préfère les tourterelles, plus romantiques et au final moins bruyantes.

    Départ à 7h45 après avoir discuté avec le patron du gugusse qui commence à travailler à la tronçonneuse à 5h du matin. Il est bien connu et n'a que des ennemis dans le coin. L'étranger fortuné a acheté 2000 ha de forêts dans la région et se fout des locaux. Il y a du rififi, tracteurs qui brûlent, coups de fusils, western, interventions de la maréchaussée, plaintes diverses, rien n'y fait, le gars a décidé de piller les forêts alentours. Un des problèmes de l'argent, c'est que quand on est riche on est persuadé que nos droits sont au diapason de notre argent. Donc, je préfère les tourterelles.

    Le lac de Baye alimente le canal du Nivernais et j'entame la journée par les 16 écluses de la Collancelle. Je loupe le début, les voûtes, qui sont les tunnels par ou passe le canal car je suis le fléchage voiture. Mais comme ce n'est visible qu'en bateau, ce n'est pas grave. Dans ce joli cadre verdoyant aux belles écluses, je vais vite rejoindre mon voisin de camping qui voyage a un rythme moins soutenu ( 70 kms/j ). Quelques kms de concert avant que chacun ne retrouve sa solitude de coureur de fond.

    Arrêt café pain au chocolat et courses à Clamecy, jolie bourgade à flanc de colline. Je vais passer un peu de temps avec un jeune motard qui veut faire du voyage moto et camping. J'ai mangé son prénom anglais, mais j'aime bien ces discussions impromptues sur ce sujet passionnant qu'est le voyage en autonomie.

    Les paysages vers Auxerre sont plus vallonnés, sans impact pour moi qui longe maintenant l'Yonne.  Les roches de Masseville, les falaises de Merry sur Yonne, la remontée vers la patrie de Guy Roux est plus agréable. Les bords de l'Yonne à l'entrée de la ville et sur les quais sont bien aménagés.

    Je vais piquer la tente au camping municipal d'Auxerre, face au temple du football qu'est le stade Abbé Deschamps. Juste avant d'arriver à Auxerre, je rattrape Catherine, pédiatre lilloise, qui est partie depuis 4 semaines et qui a fait un petit détour par la Bretagne après avoir subit le mauvais temps de cette fin mai sur les côtes de la Manche. C'est son dernier jour de voyage. Demain, TER pour rejoindre Lille puis boulot, sniffff. La tente plantée, nous allons apprécier une bonne bière sur une terrasse au centre ville. Une bien belle rencontre et une bien belle soirée. Merci Catherine, si tu passes par Rennes, il ne sera pas nécessaire de monter la tente.

    Si ce n'est le réveil, ce fut une belle journée.

    A l'heure ou je retranscris mon voyage , Catherine a commencé a profiter de la retraite. En pente douce !!!

     

    Les écluses de la Colancelle

    Baye Auxerre

    Baye Auxerre

     

    Clamecy

    Baye Auxerre

    Baye Auxerre

     

    Les falaises de Merry sur Yonne.

    Baye Auxerre

     

    Auxerre.

    Baye Auxerre

     

     

     


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  • 15 mai  Carrion de los Condes - Léon - Villadangos del Paramo  130 kms dénivelè 740m 

    C'est l'anniversaire de Yves, et ce sera notre fête. Sans doute la journée la moins intéressante du voyage. Nous sommes dans le Léon et les paysages n'ont pas la même amplitude que la veille. Longues lignes droites, peu de choses pour accrocher le regard. Je pense que la traversée de ce coin doit être très difficile pour les marcheurs, d'autant que l'ombre est rare.

    Il fait soleil et donc nécessité de s'hydrater souvent car le vent sec  assèche la bouche. 

    Arrêt café croissant dans un petit village dont j'ai oublié le nom. Perdu au milieu de nulle part, il n'a rien à proposer. Un village qui meurt à petit feu.  Passage un peu plus long par la ville de Sahagun pour les courses et pour tamponner le crédential. Ici c'est une affaire sérieuse, une personne s'en occupe à plein temps.  Quelques photos dans la ville avant de prendre les petites routes dans la plaine. 

    Pique-nique sur un terrain de boule d'ou nous observons les coréens qui marchent, de noir vêtus, et le regard  rivé sur le smartphone pour suivre l'itinéraire pourtant très bien fléché pour les marcheurs. 

    Je n'ai peut-être pas assez bu, toujours est-il que je suis complètement vidé au bout de 80 kms. Il reste théoriquement 30 kms avant le camping de Léon. Un coca à Reliegos  et une gourde d'eau aide à remettre la mécanique en route jusque Léon.

    La montée vers le camping est bien rude pour nos jambes fatiguées. Mauvaise surprise, le camping est fermé. Surprenant pour une grande ville sur le camino. Nous sommes un peu dépités. Un groupe de vététistes nous vient en aide. Prochain camping à plus de 20 kms vers l'ouest. Et il faut traverser la ville que nous apercevons de la colline.  

    La traversée aurait méritée d'être filmée. Travaux sur la nationale, on nous dévie vers un grand rond point au bout d'une descente dans un flot de voitures et de camions. Je ne vois que des panneaux bleus d'autoroute. Un second tour au taquet me permet de trouver une issue indiquée en rouge. Ouf!!! Yves suit sans se poser de questions. Les camions nous suivent mais pas un ne tentera une manœuvre hasardeuse de dépassement. Et nous avons même le droit à des signes d'encouragement aux croisements. Léon restera dans nos anales comme la ville ou rien n'est prévu pour les cyclistes et comme nous allons prendre la N 120 pour rejoindre le camping nous serons pendant quelques longs kms au milieu du flux de circulation. Vigilance maximum.

    Camping ensoleillé à Villadangos, et jeunes voisins baroudeurs qui nous épatent. Elle, vélo électrique avec la remorque et les 2 enfants, 1 et 3 ans. Lui avec les sacoches + une remorque sur un gravel trek.  Chapeau.

    Le bar du camping est sympa et nous allons en profiter pour grignoter.

    15 mai Camino Françès

    Après de mon arbre, je vivais heureux...

    15 mai Camino Françès

    à l'horizon , les Picos de Europa , enneigés.

    15 mai Camino Françès

    Sahagun

    15 mai Camino Françès

    Sahagun

    15 mai Camino Françès

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