Camping El Bolaso, à l'est du désert des Bardenas

 

Le berger des Badenas

 

 

 

 

 

 

 

Piste sud du désert des Bardenas

 

 

 

Rouler.............

Mon premier point de chute, le camping municipal d'Eymoutiers .

 

Saint Léonard de Noblat , ville de naissance de Raymond Poulidor.

 

 

Tilleul de Sully, planté en 1605 à Saint Moreil

 

Pont de Senoueix

 

Lac de Vassivière 

 

Centre ville de Eymoutiers 

Ségur le Château, petite cité de caractère. Cité de peintres et artistes.

 

Excideuil

 

Cette année, tout est vert. Un mois de juillet un peu pourri permet de voir ces paysages verts en aout

 

Allassac

 

Col du Prat de Bouc, magnifique.

 

L'étape Sanfloraine, cyclosportive, avec du dénivelé : https://www.etape-sanfloraine.fr/

 

Grange typique du Cantal

 

Eglise fortifiée de Brommat

 

Ne pas se perdre, surtout ne pas se perdre!

 

Les chemins de traverse.

 

Orlhaguet , le chateau.

 

La Truyère

 

Quand je vous dit que je voyage léger.  2 tentes, 1 sidecar, 1 vélo nucléaire , et il voyage en solitaire.

 

 

 

 

 

 La belle basilique St Julien de Brioude. En route pour un superbe itinéraire tortueux à souhaits vers Besse, St Nectaire et Aubusson. Hélas, je n'ai pas enregistré la trace, car c'est TomTom qui m'a guidé.

 

D24 D721 D724, puis direction St Nectaire

 

Col de Vestizoux

Vaches Salers. 

Vers le col de Chamaroux.

Vue sur le Mont Dore

Belle rencontre à Aubusson. 

 

 

Remonter vers le pays basque à travers la Biscaye, Guipuzcoa, un bel itinéraire qui fait passer des régions bien sèches à la côte bien verdoyante et humide. 

La bande son du jour: Daughter, son pop minimaliste, illustres inconnus pour moi, mais c'est tout l'objet de cet amical échange. 

 https://www.deezer.com/fr/album/6393843

Je suis un peu en vrac en quittant notre auberge espagnole. Je n'arrive pas à remettre la main sur ma mascotte porte bonheur, ce corniaud qui a fait le tour de France avec moi en vélo. Snif, a t'il fait une fugue, a t'il atterri dans une poche après être resté finir nos verres de bière. Il me laisse tomber alors que je démarre une opération renaissance après une année de mierda. 

Tant pis, il faut y aller pour rejoindre la côte du pays basque. C'est toujours sympa de repasser par des coins que j'ai déjà visité en vélo. C'est le cas de la jolie bourgade de Puente La  Reina, lieu de passage obligé du chemin de ST Jacques de Compostelle. Café, courses, puis direction les petites routes qui vont nous amener à ONDARROA. Il fait très chaud, et nous aurons du mal à trouver un coin sympa pour pique-niquer. 

Bière à LEKEITIO et un bel échange en français et espagnol avec 5 jeunettes aux cheveux d'argent qui veulent savoir ce que des caballeros bretons font dans le coin. Et tout ce petit monde parle basque, et ça, j'aime.

La route de la côte n'est pas très facile, ça tourne et ça circule. Les points de vue sur la côte ne sont pas légion. Pas de visite de l'ermitage de GASTELUGATXE. La route est toujours fermée et il faut faire 5 kms à pied pour découvrir cette belle chapelle. https://maps.app.goo.gl/fuYQ8LnAgVsawbNCA

Première soirée de camping à GORLIZ. Les campings espagnols ne sont décidément pas à niveau, surtout dans des zones touristiques. Le jeune homme qui nous reçoit veut nous entasser sur un terrain en pente au tarif de 20€ par personne. On décide donc de trouver un endroit plat et de prendre un bel emplacement, non mais !!!

Pas beaucoup de photos, pourtant on est passé dans de jolis coins, mais il a fait très chaud et nous n'avons pas encore retrouvé le rythme endiablé des années passées.

Et, tiens donc, qui je retrouve au fond d'une poche dans le sac jaune, mon corniaud favori. Il fait la gueule car il a vomi ses croquettes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puente La Reina, patrie des marcheurs sur le chemin de St Jacques.

 

 

 

 Allez, c'est la fête, pâtes bolognaise, et petit vin du pays pour ne rien regretter.

 

 

3 photos issues d'un autre voyage, histoire de vous donner l'envie de Bilbao et sa région.

  

 

 

 

Des marmottes et des loups...

 

L'idée initiale était de partir vers l'Italie pour faire les cols côté frontière Suisse.  Et comme l'organisateur n'est pas fiable , et ben il a fait un tout petit tour en Suisse et en Italie et il est resté en France. Notez qu'il y a de très jolis cols en France aussi. Et quand il fait beau, en plus...

 

Départ de Lyon pour rejoindre les Alpes avec un petit arrêt dans la cité médiévale de PEROUGES, paradis des photographes.  Petites routes de campagne sans brouillard, pour échouer au camping du CRET, à quelques kms de La Clusaz pour 2 nuits. 

 

Première journée trop optimiste 360 kms de virolos. Faire le tour du Mont Blanc en passant par la Suisse et l'Italie. Col des ARAVIS, Col des MONTETS, col de LA FORCLAZ, GRAND ST BERNARD, arrêt cappuccino à AOSTE, Le PETIT ST BERNARD, CORMET de ROSELEND , magnifique, mais sous l'orage, Col de MERAILLET, Col des SAISIES, puis les ARAVIS.... Bien dormi le motard. 

Et l'une des rencontres les plus sympathiques de mon périple. Hervé, habitant Limoges, c'est un motard pas banal. Il roule en GUZZI V7, il utilise un argentique, il dort dans un hamac, et se sert uniquement des cartes routières pour s'orienter. Son projet: rejoindre le lac de Garde et faire la révision de sa moto là ou elle est née. L'absence de GPS lui sera fatale en Italie. Avant de se frotter aux petites routes italiennes, il est nécessaire d'avoir quelques voyages d'apprentissage, car les indications sont très aléatoires. J'espère avoir l'occasion de rouler avec lui en BZH.

 

 

Il est gros, mais c'est le Petit Saint Bernard

 

 

 

 

 

Coup de coeur du jour:  col de Bavella, privilégier la  montée en matinée  dans le sens est/ouest pour bénéficier du bon éclairage sur les cimes. 

 

 

 

 

 

 

http://nordkapp.roundshot.com/?fb_ref=Default 

 

Normalement, en cliquant sur le lien, on accède à la web cam du Cap Nord. 

 

Le cap nord version Lolo Cochet et Honda

 

 

 

MON BUDGET TOTAL:

2869.46€ hors frais de préparation moto et pilote avant le départ. 

Préparation moto + matériel complémentaire de camping: 200€

Train de pneus: 230€ 

 

ORGANISATION:

Pour plus de facilité, François et moi avons fait une caisse commune pour payer les frais communs en particulier hors zone  euro, c'est à dire: Norvège, Pologne, Tchéquie, Suède, Danemark.

Achats de nourriture en liquide.

Paiement des camping en liquide .

Paiement des nombreux ferries en Norvège en liquide.

Cela nécessite une gestion quotidienne de la caisse et, particulièrement pour la nourriture, d'accepter d'avoir un menu commun à chaque repas.

Ce mode de fonctionnement évite l'usage trop fréquent de la carte bancaire avec frais hors zone Euro.

 

MOTO:

Distance parcourue: 12358 kms

Carburant : 627 litres soit une consommation de 5,07 litres aux 100

Budget carburant: 997€ soit 1,60€ le litre en moyenne. pour mémoire, environ 1,20€ en Républiques Baltes et 2,00€ en Norvège.

 

CONDUITE:

Beaucoup de préjugés et de "on dit" avant le départ. Au final, les polonais conduisent plutôt bien, il n'y a pas de kamikazes en pays baltes.  

En Finlande et Norvège, les limitations de vitesses sont bien suivies en ville et dans les zones de ralentissement. Nous avons été nous aussi très attentifs à respecter cette règle. Ailleurs, comme chez nous, dès qu'on peut, on roule au dessus des 80 ou 90. Peu de forces de l'ordre dans ces 2 pays, mais pas de fous furieux sur les routes.

Une attention particulière aux bords de route pour cause de rennes, d'élans ou de simples moutons.

 

FERRIES et PEAGES:

60€ par personne pour TALINN/HELSINKY

30€ par personne accès au cap nord

93€ par personne pour une dizaine de ferries en Norvège et la visite du fjord à FLAMM

Traversée Suède/Danemark : 13€ par personne

Traversée Danemark / Allemagne: 16,5€ par personne

Traversée de l'Elbe: 6€ par personne

Peu de péages. Quelques Euros en France et en Pologne, le tunnel accès à la route de l'Atlantique, le tunnel d'accès en Belgique.

Train touristique de FLAMM: 25€ pour A/R par personne

 

ALIMENTATION:

Petit déjeuner avec du thé et des crêpes industrielles (Even) pendant la moitié du voyage. ça ne prend pas de place, et ça se conserve bien.

La nourriture est un budget important en Norvège ou le moindre hamburger est à 15€, et si vous l'accompagnez d'une bière, ç'est presque le double. Alors pâtes bolognaise et riz maquereau ont été souvent à l'honneur.

Alcool: hors de prix donc on a évité.

 

HEBERGEMENT: 953€ pour 2 personnes

21 montage/démontage de tente.

5 couchages en dur (location)

2 couchages chez l'habitant.

En détail:

Camping le moins cher: REIMS 12,70€ par nuit pour nos 2 tentes.

Le plus cher: HELSINKY 42€ par nuit pour nos 2 tentes.

Location de cabanon: entre 45€ et 70€ par nuit pour 2/4 couchages. C'est une solution bien pratique pour ceux qui ne souhaitent pas camper en Norvège. Il y en a à louer dans tous les campings. Il faut quand même arriver assez tôt au camping ou penser à réserver par un coup de fil dans les zones très chargées ( Cap Nord, Lofoten)

Nous avons utilisé l'application ACSI, téléchargée sur nos téléphone, et ne nécessitant pas de connexion internet. Un bémol sur les prix annoncés, et sur l'accès wifi souvent bien en deçà des promesses.

Le conseil motard: si vous voyagez à 2 motos, investissez dans une tente familiale 4 places à 2 chambres et répartissez la charge sur les 2 motos. Dans pratiquement tous les camping du nord, la facture est faite sur le nombre de tentes. Du coup, avec nos petites tentes, François et moi avons payé le prix fort pour un confort minimum. Parfois rageant quand on est à plus de 20€ par personne et par nuit.

 

 

 

MATERIEL:  

Contrainte électronique:

Nous utilisons lors du voyage des appareils qu'il est nécessaire de recharger. C'est ce que j'appelle la contrainte électronique. L'idéal est de disposer de matériel rechargeable en 12v sur une prise USB moto. C'est valable pour le téléphone et le SQALA Q3 (interco moto long à charger) mais aussi de plus en plus pour les appareils photos.

J'ai utilisé un netbook assez rustique pour remplir le blog tous les jours. Il peut être intéressant de disposer d'une tablette évoluée qui se chargera elle aussi en USB.  

Le conseil motard: utiliser un appareil photo pouvant se charger sur une prise USB. Disposer d'un accumulateur de bonne qualité que vous mettez à charger en roulant et qui chargera le matériel pendant la nuit. 

Tente DECATLON 3 places. note 5/10

Avantages : peu volumineuse sur la moto, montage et démontage en quelques minutes, chambre intégrée, grand volume intérieur.

Inconvénients: Condensation importante (manque d'aération) et quand il pleut, la pluie tombe dans la chambre à chaque ouverture de la porte. Manque un auvent permettant de protéger la porte et de faire une cuisine à minima. La couleur verte n'apporte pas une occultation suffisante dans une région ou il fait jour 24/24.

Matelas THERMAREST NEOAIR ALL SEASON 60cms : note 9/10

Cher à l'achat: 130€ et j'aurais aimé 10 cms de plus en largeur.

Confortable malgré une épaisseur assez faible, doux au contact quand le sac de couchage est un peu en vrac et assurant une excellente isolation du sol . La petite pompe vendue avec a fait son boulot pendant tout le voyage avec ses 3 piles AAA. Du matériel pro.

 

 

Duvet DECATLON: note 3/10

Vendu comme pour 5° confort, ce qui n'est pas du tout le cas. 12° confort peut être. Compte tenu des conditions climatiques qu'on peut rencontrer dans cette zone, il vaut mieux prévoir quelque chose de plus sérieux. J'ai dormi avec un drap de soie qui améliore les choses, plus pyjama long + chaussettes + 2em duvet fin + couverture polaire pour les nuits les plus fraiches ( 3 à 5° exter)

 

 

 

 

Camping gaz:

Attention aux bouteilles vendues sous une autre marque en Norvège par SPAR. Non compatibles. Du coup prévoir toujours une bouteille d'avance car la marque n'est pas bien représentée en Europe du Nord.

 

 

 

 

 

Sac Orlieb 89 litres: note 9/10 

Etanchéité sans problème, grande contenance, il manque simplement d'anneaux de fixation. François utilisait un sac GIVI, même contenance, plus carré. RAS

 

 

Sans oublier la table spéciale brevetée dite "du père François" entre ses valises de GS.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CROZON PLOGOFF 83 kms, 1100 m de dénivelé.

Et encore, ce dénivelé est concentré sur une cinquantaine de kms. 

Après tout , je ne peux m'en prendre qu'à moi-même car j'ai tracé l'itinéraire pour cette partie. La V45 s'arrête pour l'instant à Daoulas et reprend à Plogoff. 

Le tour de France vient de passer dans le coin. Il y a plein d'inscriptions sur la route, je cherche mon nom... sans succès. Plage de Trez Bellec, Pointe de Keric et café à Pentrez, la plage ou je venais 1 ou 2 fois par an quand j'étais enfant. A l'époque, on garait les voitures sur la plage et il n'était pas rare de retrouver des gens de Châteauneuf. Pour moi, c'était une aventure.

" Si si, c'est plat entre Crozon et Douarnenez " me dit avec un brin de philosophie, un cycliste qui prend son café à côté de moi. " Enfin, quand on prend par la mer, bien sûr "

C'est vrai, ça: pourquoi ne suis je pas passé à Locronan? Je connais bien le bourg mais mon vélo aurait aimé y prendre la pose. Tant pis ! Plonévez Porzay , Douarnenez, sympa la montée à partir de la plage du Ris, et Tréboul. Que c'est agréable de pique niquer à l'ombre face au port. 

Direction Plogoff, en faisant quelques détours vers les points de vue sur la baie de Douarnenez. Ce qui me vaudra une belle gamelle car mon vélo commence à donner des signes de fatigue, le plateau du milieu était déjà fatigué au mois de juin à mon retour de tour de France, ce tour du Finistère achève de le détruire. Il a mal aux dents et la chaine elle même étant skuizh marv, les démarrages en côtes sont laborieux. Bilan, grosse douleur à l'épaule que je ressent toujours 4 mois plus tard et le pouce gauche qui n'a pas apprécié de se retourner. Le plus gênant c'est que je suis tombé devant un trio de postiers bretons qui n'ont pas fini de jaser sur la qualité du spectacle.

Après la Baie des Trépassés , direction le camping Ferme du bout du monde et bière chez Monsieur Papier, dernier bar avant la pointe du Raz. Question photos, ce sera demain matin pour prendre le vélo avec le soleil dans le dos et en l'absence des touristes.

 

c'est plat, c'est plat, tu te fous de moi , me dit le vélo.

 

Pentrez.

 

Pour l'instant tout va bien, mais la gamelle n'est pas loin.

 

La baie des Trépassée.

 

Yec'hed mad.

 

 

 

Col de ARAVIS (encore), Col de la FORCLAZ de QUEIGE, Col de la MADELEINE, Col du GLANDON, Col de la CROIX de FER, Col du LAUTARET, Col du GALIBIER... Heureusement qu'il y a un moteur car il y a plein de fous qui font ça en vélo, si si, je vous jure.

Super camping municipal des 2 glaciers à le MONETIER les BAINS.

 

 

 

 

 

La musique du jour, que je vais garder dans ma play-list Vanessa de Mata. j'aime beaucoup le portugais brésilien , c'est chaud et doux, ça chaloupe. Et le duo avec Ben Harper est magnifique.

https://www.deezer.com/fr/album/423457

Tout se perd, y compris François. C'est la première fois que ça arrive en 478783 kms. Pour Luc, on est habitué, et on sait que ça fait partie de ses points forts, pimenter les itinéraires.

Mais commençons la journée par la bourgade de Elantxobe. Joli petit port en bas, et dans le village haut, une place centrale avec un tourniquet qui permet aux bus de faire demi-tour sur un plateau tournant. Quand ça marche, c'est électrique, et quand il y a une panne, ce sont les passagers qui font tourner la manège. De quoi renforcer les mollets et le lien social.

J'ai concocté une petite boucle de 280 kms,  qui prend des routes vertes et passe par le parc naturel de Gorbeiako. Un des problèmes du pays basque, c'est que ce sont des vallées encaissées et que la circulation peut être un peu très dense, on se traine donc parfois derrière des camions. Un peu fatiguant et aujourd'hui il fait lourd.

Petit repas dans un resto routier où se retrouvent les gros bras tatoués du secteur.  Au fond de la vallée le temps se couvre , et nous perdons François du côté de Orduña. Les itinéraires de nos GPS diffèrent un peu, l'interco fonctionne mal entre nos 2 motos, et là, à la sortie d'un rond point, PAF, plus de François. Quand on voit qu'on peut se perdre à 3 motos, vous comprendrez ma réticence à partir à 10 motos. C'est un truc que je laisse aux professionnels. 

On ne va pas pouvoir rétablir la jonction, alors que l'orage se rapproche. François fait demi-tour pour rejoindre le camping alors que Luc et moi entamons la montée du col d'Orduña, je suppose que ce doit être joli, mais l'orage est en train de nous rattraper. Mais nous n'allons pas beaucoup souffrir. La pluie reste dans la vallée et sera la compagne de François pour tout le retour. Luc et moi retrouvons le soleil sur le haut plateau et la belle route qui le parcourt. (BU-552) C'est désert, on en profite pour décrasser nos motos et boire une petite bière dans un de ces bars de village que j'affectionne, au milieu des familles qui en font un vrai lieu de vie.

Bon, on s'est fait un peu disputer par François... Pour se venger, il nous a pris de la bière sans alcool à la supérette du camping, c'est mesquin. Heureusement, les moules escabèches mettent tout le monde d'accord, et le rioja aussi. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd'hui, je voyage incognito ...

 

 

On n'est pas bien là ?

 

 

 

La place centrale de Elantxobe et son tourniquet à bus.

 

ça, François l'a manqué. 

 

La vengeance est un plat qui se mange froid, bière sans alcool !!!. Heureusement, il y avait aussi du rioja pour le repas.

 

 

 

 

 

Propriano Corte par la montagne. 

Coup de coeur du jour: D420 , col de Tana / col st Eustache. et D343 vers le col de Morello.

 

 

 

 

 

 

 

Les motos sont révisées, harnachées, préparées, bichonnées. Chargées comme des mules, on leur demande juste de faire le boulot, sans panne, en ayant même la gentillesse de nous faire éviter les pièges de la route.

Et les hommes? Pour François, mon compère, solide comme un dolmen breton, RAS. Moi,  c'est moins sur.

Douleur le long de la cuisse droite, à l'arrière. Difficile de rester assis sur la moto. Les symptômes d'un début de sciatique, on dirait. C'est ça les vieilles mécaniques capricieuses et fragiles.

Il est préférable de consulter et traiter avant le départ. Rien ne nous presse et le solstice d'été est le dimanche 21 juin 2015 à 18h37. On sera au cap nord en temps et heure. 

 

9 motos au départ de Rennes

Un gang de 4  1400 GTR Kawasaki 

Un gang BMW : 2 1200 RT,  2 1200 GS et une 1600 GTL.

On se partage en 2 groupes pour descendre avec les points de RdV  repas et éventuellement café.

1ère étape Brive la Gaillarde => Hotel

2ème étape Le Cap D'Agde  => Camping

3ème étape Le Castelle  => Camping

3 nuits sur place dans le bruit et la fureur.

 

 Yves et Philippe, qui remonteront dans le groupe Massif Central

 The boss. Yannick, gentil organisateur de cette semaine moto.

 

Les nuits sont bruyantes, n'est ce pas Jef ?

 

 

Un joli sourire rien que pour moi.

 

La fine équipe du Team Glazik

 

 

 

Et un peu de tourisme: La route des crêtes entre La Ciotat et Cassis

Le joli village du Castellet

 

 

 

Le présent blog a la modeste ambition de faire partager mes balades, mes voyages, les moments privilégiés ou la passion de la moto prend tout son sens. Et si les photos des pays traversés vous donnent à vous aussi envie de partir à l'aventure, j'en serais très heureux.

D'abord en moto, puis depuis 2017 en vélo, qu'importe la destination, le plus important reste la route. Et les rencontres que l'on peut y faire.

Je m'appelle Jean Marie Tallec. J'ai la chance de pouvoir bénéficier de beaucoup de temps libre pour chercher mes futurs terrains de jeux et monter des projets avec des motards qui partagent la même passion.

Motard depuis 1975 et l'achat d'une CB250. J'ai, comme beaucoup, mis un frein à cette passion le temps de fonder une famille, de la voir grandir. Depuis 12 ans maintenant, j'ai repris le guidon, une CB750 tout d'abord, puis une 1000CBF et enfin Jolly Jumper, BMW R1200RT de 2006 qui correspondait bien à mon caractère. J'appréciais son confort pendant les longues étapes, mais aussi sa tenue de route quand le serpent de bitume choisi laisse peu de place aux lignes droites.  80000 kms de plaisir. Début 2016,  BMW R1200GS LC , qui sera remplacée par une Honda Africa Twin adventure sport en 2019. 

Et en 2017, investissement dans un vélo de voyage: fahrradmanufaktur tx 800

Les voyages moto sur ce blog:

L'Irlande en 2013

L'Ecosse en 2014

Le Cap Nord en 2015. Journal de bord au jour le jour, en français, hag e brezhoneg, mar plij, avec l'aide de Pascale, que je remercie vivement.

2016 en août, Massif Central et Alpes. Puis Espagne en Octobre.

2017 Nord de l'Espagne et Portugal en octobre

2017 Premières escapades en vélo, EV6 et nord Bretagne

2018 En mai fait ce qu'il te plait, Santiago de Compostella en vélo

2018 La tentation de l'île. 11 jours en Corse 

2019 Le Maroc en moto, on change de continent, et un nouveau venu dans le groupe.

2019 4 pays en vélo en juin et un petit tour supplémentaire fin août 

2020 c'est la déconfiture, avec ce confinement , la voyage en moto vers la mer noire prévu en juin est annulé, et pour le vélo, première tentative un peu désespérante début juin, les campings n'acceptent pas ... les campeurs :-((((( mais je ne me laisse pas abattre, tour du Cotentin et découverte de la vallée du Loir, pour le vélo, ça va le faire. Pour la moto : misère, misère...

2021 Ouf, vélo et moto ont pu se dégourdir les pneus. Challenge des 3 mers, 32 jours, 3200 kms en juin. Moto dans le Massif central en aout, et Tour du Finistère en vélo fin aout. Yep !

 2022 !!!!!!!!!!!!!!! Pour le vélo, rien de concret en prévision. Moto, par contre j'espère bien concrétiser la virée sur la Mer Noire. Donc je suis parti en vélo. 

 2023, ur bloavezh du. une année noire à tous points de vue. Si la possibilité d'un reset existait pour le cerveau humain, je signe de suite. Heureusement, il y a eu 3 semaines de motos en Espagne pour essayer de retrouver de l'air.

 

Je viens de découvrir un truc sur ce blog. Sur la version smartphone le texte s'il est écrit en blanc n'apparait pas ( blanc sur blanc, c'est ballot) . J'ai modifié l'article de hier, avec toutes mes excuses.

La bande son du jour, Talouda. Je découvre. https://www.deezer.com/search/talouda/track

Premier pliage de tente, comment qu'on fait déjà ? Le montage avait été un peu laborieux pour Luc qui n'avait plus dormi sous la guitoune depuis notre dernière escapade il y a quelques années. Pour le démontage, c'est aussi un peu l'improvisation pour les trois mousquetaires, mais nous ne pouvons que nous améliorer.

Direction Bilbao pour traverser la baie par le transbordeur, avant de remonter vers la montagne. Arrêt café avec un groupe de cyclistes. Il faut noter que les locaux à vélo aiment grimper et que les automobilistes sont très prudents en doublant les sportifs. Nous allons rapidement prendre la décision de raccourcir l'étape. Les points 15 à 18 vont sauter, il est vrai que j'avais prévu gros, 380 kms.

Le coin pique nique sera absolument fabuleux, sur les sommets après un cheminement sur une toute petite route (point 13), et nous voilà avec un point de vue à couper le souffle. C'est tout ce que j'aime en Espagne. Et la cordillère Cantabrique qui court le long de la côte nord réserve de merveilleuses surprises. Direction donc le portillo de  la Sia suivi de las estracas de Trueba, avec un petit arrêt bière dans une auberge où se retrouvent de nombreux motards. Il faut dire qu'il n'y a rien à jeter dans le coin, des routes avec plein plein de virages, des paysages magnifiques, des vaches, des chevaux sur les routes, des petites bergeries au milieu des prairies parsemées de châtaigniers. J'aime cette sensation de liberté qu'offre cette région de Cantabrie.

Nous replongeons vers la côte, qui est beaucoup plus fréquentée que la montagne, il faut dire qu'il y a beaucoup de belles plages et de stations balnéaires. La pluie nous fait de l'œil, espérons qu'elle ne va pas nous pourrir les Picos de Europa qui se découpent entre nuages et soleil couchant. 

Bien content de retrouver le camping de Potes, qui est encore bien rempli. Les campings cars occupent les grands emplacements, nous auront droit aux places en terrasses. 

  

  Le transbordeur de Bilbao

 De la route comme j'aime !!!!

 

Des paysages comme j'aime !!!!

 

 

Et un camping comme j'aime !!!!

 

Col du MONTGENEVRE pour démarrer , histoire de boire un cappuccino en Italie.  Puis IZOARD, ou 3 motards allemands jouent aux équilibristes à moto près de la table d'orientation. La PLATRIERE , un petit tour à CHATEAU QUEYRAS,  col de l'ANGE GARDIEN et les très belles gorges du GUIL pas faciles à photographier puis le col du VAR et un petit détour par la frontière italienne au colle della MADDALENA acheter un petit fromage et un petit vin italien, avant de piquer la tente à JAUSIER pour 2 nuits. 

 

hors la KTM , les motos ne sont pas adaptées et les pneus encore moins, mais ils sont montés et redescendront sans chute.

 

Une bande de Tchèque en hors route

 

Si je tenais l'imbécile heureux qui a garé la moto à cet endroit pour une photo, 15 minutes de manœuvres pour la sortir de là. 

 

 

 

Vénaco , Corte , Porto

Coup de cœur du jour: D623 vallée de la Restonica, la descente entre Evisa et  Porto 

 

Vallée de la Restonica 

 

 

 

En Corse, tout ce qui fait avancer est cher, l'essence comme la bière...

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Irlande en 2013 m'a donné l'envie de poursuivre l'aventure.

La moto a cette particularité qu'au voyage s'ajoute un parfum d'aventure. Car le motard se retrouve en prise directe avec les éléments, soleil ou pluie, odeurs, sensation palpable de la route, en gardant une concentration que beaucoup d'automobilistes n'imaginent pas.  Une exigence qui rend ce moyen de transport si passionnant et si physique.

2 semaines en Ecosse. On prend les mêmes, Luc et Pascal, et on accueille François et son Triumph. Un nouveau venu avec qui je comptabilise déjà beaucoup de belles sorties, du TT à Chimay.  Les 3 mousquetaires sont maintenant 4.  Merci Alexandre.

Départ de Rennes pour Caen ou nous attend notre Yacht. A l'embarquement, rencontre d'une bande de fous furieux anglais qui remontent au pays après un trip en France sur des vieilles Indian. Traversée de nuit en cabine. Et dès que nous mettons moto à terre, direction plein nord. Petit passage par un temple de la moto: Silverstone. Et reprise de la chevauchée fantastique pour atteindre LAKE DISTRICT ou nous piquerons la tente. Cette région ressemble à un jardin anglais, superbes cottages, petites routes à virages et une très belle lumière entre les nuages chargés de pluie. Il  faudrait y passer une petite semaine pour la découvrir. Mais ce n'est pas le but de notre voyage...

Première nuit calamiteuse en ce qui me concerne. Je goûte pour la première fois à une toute petite tente décathlon. Erreur fatale. J'ai l'impression d'être dans un cercueil, pas de place pour poser mes affaires, impossible de m'asseoir, bref totalement inadaptée à la pratique de la moto. Retour d'expérience, avant de partir à l'aventure, toujours tester le matériel ... Et les 3 autres mousquetaires de me chambrer gentiment.

Mais Saint Décathlon veille sur nous.

Notez qu'il faut partir en Ecosse en emportant son whisky car le tarif est prohibitif sur  place.

Répartition des rôles...

Pascal à l'apéro, Moi à la popote, Luc à la vaisselle, et François aux tests saveurs.

Il y a des matins pas franchement top

 

 

 

 

Direction ABERDEEN par les montagnes du centre.  Des travaux sur la route de TOMINTOUL nous obligeront à faire du tourisme rural au cul de la voiture de la poste. La factrice, en cours de tournée, a aimablement proposé de nous guider par les cours de fermes et chemins presque creux  afin de suivre notre itinéraire.

Nous allons laisser la distillerie de TOMINTOUL derrière nous et prendre notre café à LECHT SKI CENTER. Hé oui, une station de ski perdue en pleine montagne, en même temps quoi de plus normal. Il y fait froid l'hiver, il neige souvent et c'est en montagne. J'ai de ces préjugés sur les écossais... m'enfin. 

La route est très agréable, avec une grosse chaleur quand nous abordons la descente indiquée à 20%. Plus que le taux de la pente c'est le passage brutal du plat à cette pente prononcée qui fait remonter l'estomac. Courses et pique nique à BALLATER, riche cité ou une part de la noblesse écossaise possède un pied à terre. La famille royale britannique y possède le château de BALMORAL. Invités, nous étions, il est, n'est-il pas? Nous serons hélas contraints de décliner l'invitation à une cup of tea du prince Charles, passionné de moto et de Bretagne. En fait nous n'aimons pas le thé.

ABERDEEN, cité toute grise, très propre, toute bien rangé, toute comme il faut. Et riche en plus, car en face on y trouve du pétrole. Par contre nous faisons un retour à la civilisation. Ou va t'on pouvoir garer les motos? Ben oui, ça peut paraître bizarre, mais comme il n'y a rien de garé sur les trottoirs, qu'il n'y a pas non plus de places de stationnement au bord des rues.  Nous opterons pour un stationnement à la sauvage près du port en essayant de limiter la gène des usagers et en espérant que la fourrière est en panne. La bière au pub sera, elle, très appréciée.

Nous n'allons pas trainer dans cette ville qui nous parait froide et sans âme. Nous rentrerons par une autre route après avoir fait le tour du centre ville en moto. Et nous perdrons Pascal qui rentrera en solitaire.

En fait, journée un peu décevante, il est vrai qu'après la côte nord ouest, cette région peut paraître fade. Et pourtant nous avons emprunté les routes vertes de la carte Michelin.

 

Départ de camping en levant le camp. Et direction la distillerie Glenfiddich pour la visite des lieux. Pour la majorité d'entre nous, l'Ecosse, c'est le Loch Ness, les cornemuses, et le whisky. Nous allons donc visiter l'un de ces lieux ou est produit le divin breuvage.

Je n'ai pas la gamme de fabrication complète, mais ce petit lien donne les grandes lignes pour comprendre la mise en musique.

http://www.dcs.ed.ac.uk/home/jhb/whisky/foreign/fr/chap3.html

J'aime le whisky. J'ai presque versé une larme au dernier verre d'une bouteille de Bowmore 15 ans, absolument divin. Introuvable à un tarif raisonnable.

Je ne suis pas un fan de Glenfiddich, mais la distillerie dans un cadre bucolique est un passage incontournable dans la région. Et les explications en français, par une jeune fille dont la grand-mère est lyonnaise seront les bienvenues. Nous allons passer la matinée  entre les alambics, les cuves de maturations et l'odeur prégnante du bois.

En fin de visite, dégustation de la production locale: 12, 15, 18 ans d'âge...  Il est 11h30, et nous avons 400kms à parcourir pour Stirling. Dur, dur la vie de motard dans ces conditions.

La route vers le sud nous permettra de traverser une jolie région montagneuse que nous connaissons déjà partiellement. La carte en dessous est très approximative, sans doute le résultat de la dégustation du matin.

Un arrêt bière en milieu d'après-midi dans un pub des plus sympathique dont je ne me rappelle plus le nom.

 

 

 

EDINBOURG, STIRLING.

Du camping, nous pouvons voir la tour en hommage à Wallace.

La ville d'EDINBOURG est très facile d'accès. Nettement moins facile, par contre d'y garer les motos. On y retrouve ce que je déteste au Royaume Uni, des caméras partout. Il y a bien quelques emplacements réservés aux motos, mais tout est déjà pris. Quant à ce mettre sur un emplacement de voiture, dans un parking, il faut compter environ 30€ par moto. Il y a bien d'énormes trottoirs ou personne ne passe, mais le flic apparu dès que nous nous sommes arrêté nous déconseille, amende ou fourrière. Nous finirons par nous caser au pied des remparts, en entassant tout le monde et après le départ d'une Guzzi.

Pour Luc, François et moi, ce sera le château, Pascal choisira la ville.

La cour d'entrée du château est malheureusement occupée par un énorme échafaudage en vue du Royal Edinburgh Military Tattoo, concert des régiments écossais qui se déroule en aout.

Il fait beau, la vallée qui court au centre de la ville est propice au farniente. C'est la grande foule estivale, touristes et autochtones accaparent les terrasses. Et cours d'anglais pour Luc par une serveuse bien aimable parlant français.

EDINBOURG, la capitale , votera "NO", GLASGOW, l'ouvrière votera "YES".

Retour par le lieu de la bataille de Stirling. Pèlerinage sous la statue de Bruce. L'histoire écossaise est riche, mouvementée. 

Et le soir, petit repas entre amis, de la panse de brebis farcie. Demain nous quitterons l'Ecosse.

 

 

 

Allez, on remballe...

Avant de prendre la route du sud , petit arrêt devant le monument à la gloire de Wallace, puis direction FLAFIRK WEEL, à mi route entre STIRLING et EDINBOURG. Il pleut, mais ça vaut quand même le coup de s'arrêter au pied de ce monument de technologie. Un moteur de machine à la ver pour faire monter et descendre des bateaux entre 2 canaux. Le mécanisme ne tourne pas à notre arrivée, et je ne peux m'empêcher de douter de la rentabilité du système.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Roue_de_Falkirk

Direction STONEHENGE. 412 miles , 650 kms environ. On n'est pas là pour vendre des cravates.

Nous piquerons la tente, à la nuit tombante  à ORCHESTON. Et le crachin breton s'invitera pour le barbecue.

La dure vie du trappeur, sous la menace permanente des loups et des ours.

 

Menu du jour: découverte du DEVON et visite de STONEHENGE.

Circuit de 300kms vers le sud ouest avec  pique nique sur la côte. Nous ne faisons que passer à Salisbury. Dommage, la ville mériterait une visite pédestre.  Ce sera lors d'un circuit d'une semaine en Cornouaille que je traine dans ma tête depuis des années.

Les routes du Devon sont étroites, entre des grandes haies, avec peu de visibilité. Beaucoup de belles maisons avec des toits de chaume, et de beaux petits villages.

La côte est belle, mais peu accessible, et dans certains cas, impossible d'y stationner.

Quant à STONEHENGE, il faut reconnaître le travail effectué autour du site pour le rendre visitable par des milliers de touristes sans trop de dégradation. L'exposition et les explications données à l'entrée permettent de bien saisir l'étendue du site et son organisation.

Nous terminerons la soirée autour d'une bière dans le très beau pub de ORCHESTON.

 

 

Tout à une fin. Nous replions les tentes pour la dernière fois. Nous avons un peu de temps devant nous, aussi allons nous flâner dans les rues de POOLE avant de quitter l'Angleterre.

Traversée de la Manche en cours d'après-midi. La route pour Rennes nous paraitra bien longue, malgré la présence d'un missile en tête de convoi.

"Dis tonton, c'est quand qu'on repart?"

"T'inquiète, fiston, c'est déjà prévu pour 2015, un peu plus  loin, un peu plus long, maintenant que tu sais piloter ta moto sans les petites roues"

Et nous boirons à la santé de ceux qui n'osent pas partir, parce qu'il faut conduire à gauche, parce qu'il faut parler anglais, parce que parfois il pleut, parce que...

 

Petit déjeuner thé crêpes compote, comme les enfants, avant de rejoindre la frontière historique de l'Ecosse. Hadrians Wall, Le Mur d'Hadrien. Un bien bel ouvrage qui empêchera le kilt de devenir l'apanage des beaux mâles de la terre entière. Petit arrêt brunch au Hartside Café, perché perdu dans la montagne, ou se croisent les motards et les gentlemen's anglais dans d'improbables cabriolets d'époque.

Nous allons suivre le mur d'est en Ouest. Et pique niquer dans cette zone. Nombreux sont les anglais qui font de la marche sur l'itinéraire qui longe l'édifice.

Direction Glasgow pour visiter le Décathlon local pour y trouver la tente qui sied à mon standing, et la petite polaire pour préserver mes petons du froid. L'autoroute est assez spectaculaire car nous passons dans des zones très peu peuplées, et le vent souffle fort dans ces montagnes.

Connaissez vous la douche écossaise? En Bretagne, on dit que la pluie ne mouille que les cons. La douche écossaise ne s'embarrasse pas d'une telle ségrégation. Les 150 kms de liaison Glasgow - Oban se feront sous des trombes d'eau.  Les bords du Loch Lomon n'en sont que plus lugubres.  

Un petit lien vers les Silencers, scottich rain.  http://www.youtube.com/watch?v=axsCQy_v0To

Mais le soleil est au rendez vous en arrivant à Oban. Et je vous jure que la bière avant de rejoindre le camping a le bon goût d'une 3ème mi-temps après un match de rugby. Le camping est immense et nous disposerons de 1000 m² par tente. Sanitaires au strict minimum. 

NOUS SOMMES EN ECOSSE. YES!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Saint Décathlon, patron des voyageurs imprévoyants. 

 

 

 

2 jours d'un coup, vous comprendrez tout à l'heure pourquoi.

Pour l'heure, direction le Kintyre, si si, vous connaissez, rappelez vous...

http://www.dailymotion.com/video/xp9c_paul-mccartney-mull-of-kintyre_music

J'ai prévu de faire le tour complet de cette langue de terre qui plonge vers l'Irlande du Nord, de toute façon, il n'y a pas de routes qui traversent la chaine de montagne. J'ai préparé le circuit sur la carte à la maison grâce à ITN converteur, utilisant la carte Michelin avec les route vertes. Ce sera la première surprise du voyage, car nous allons nous retrouver au bout du monde. La route est fermée par une barrière, et l'éleveur local ne nous interdira pas de passer, mais pour lui avec une GS. Demi tour , et comme la journée était passablement longue, nous ajouterons 30 à 40 kms du fait de ce contretemps.

Nous allons croiser les canaux qui rejoignent les lochs entre eux.  De nombreux bateaux font la traversée de l'Ecosse par ces canaux aux écluses très sportives. Tout se fait à bras d'homme. Nous en profiterons pour montrer le bon état d'esprit des motards bretons en guoguette.

Pique Nique à Campbeltown juste avant que la pluie ne fasse son apparition. Pour la descente côté ouest, la route était belle et la côte battue par le vent. Nous remontons par l'est, petite route ou la vitesse se fait basse. Petite mousse à Inveraray, avant de rejoindre OBAN. Au passage je goûte la tenue de route des PR3, sous la pluie, dans la montagne. Car la pluie s'installe. Elle sera de la partie toute la nuit , accompagnée de vent violent. Elle ne se lèvera que le lendemain en cours d'AM. Compromettant la balade du jour. Tant pis, ce sera régime bière, resto, et match de foot pour passer la journée. (France éliminée du Mondial) En fin de journée le temps se lève et mes compères ont eu le temps de visiter Oban. Le moral remonte, car la météo sur internet à l'office du tourisme n'est pas optimiste. Erreur, nous allons tronquer les averses diluviennes par un temps beaucoup plus agréable.