-
Par jmt35650 le 15 Février 2015 à 20:30
L'Irlande en 2013 m'a donné l'envie de poursuivre l'aventure.
La moto a cette particularité qu'au voyage s'ajoute un parfum d'aventure. Car le motard se retrouve en prise directe avec les éléments, soleil ou pluie, odeurs, sensation palpable de la route, en gardant une concentration que beaucoup d'automobilistes n'imaginent pas. Une exigence qui rend ce moyen de transport si passionnant et si physique.
2 semaines en Ecosse. On prend les mêmes, Luc et Pascal, et on accueille François et son Triumph. Un nouveau venu avec qui je comptabilise déjà beaucoup de belles sorties, du TT à Chimay. Les 3 mousquetaires sont maintenant 4. Merci Alexandre.
Départ de Rennes pour Caen ou nous attend notre Yacht. A l'embarquement, rencontre d'une bande de fous furieux anglais qui remontent au pays après un trip en France sur des vieilles Indian. Traversée de nuit en cabine. Et dès que nous mettons moto à terre, direction plein nord. Petit passage par un temple de la moto: Silverstone. Et reprise de la chevauchée fantastique pour atteindre LAKE DISTRICT ou nous piquerons la tente. Cette région ressemble à un jardin anglais, superbes cottages, petites routes à virages et une très belle lumière entre les nuages chargés de pluie. Il faudrait y passer une petite semaine pour la découvrir. Mais ce n'est pas le but de notre voyage...
Première nuit calamiteuse en ce qui me concerne. Je goûte pour la première fois à une toute petite tente décathlon. Erreur fatale. J'ai l'impression d'être dans un cercueil, pas de place pour poser mes affaires, impossible de m'asseoir, bref totalement inadaptée à la pratique de la moto. Retour d'expérience, avant de partir à l'aventure, toujours tester le matériel ... Et les 3 autres mousquetaires de me chambrer gentiment.
Mais Saint Décathlon veille sur nous.
Notez qu'il faut partir en Ecosse en emportant son whisky car le tarif est prohibitif sur place.
Répartition des rôles...
Pascal à l'apéro, Moi à la popote, Luc à la vaisselle, et François aux tests saveurs.
Il y a des matins pas franchement top
votre commentaire -
Par jmt35650 le 15 Février 2015 à 23:16
Petit déjeuner thé crêpes compote, comme les enfants, avant de rejoindre la frontière historique de l'Ecosse. Hadrians Wall, Le Mur d'Hadrien. Un bien bel ouvrage qui empêchera le kilt de devenir l'apanage des beaux mâles de la terre entière. Petit arrêt brunch au Hartside Café, perché perdu dans la montagne, ou se croisent les motards et les gentlemen's anglais dans d'improbables cabriolets d'époque.
Nous allons suivre le mur d'est en Ouest. Et pique niquer dans cette zone. Nombreux sont les anglais qui font de la marche sur l'itinéraire qui longe l'édifice.
Direction Glasgow pour visiter le Décathlon local pour y trouver la tente qui sied à mon standing, et la petite polaire pour préserver mes petons du froid. L'autoroute est assez spectaculaire car nous passons dans des zones très peu peuplées, et le vent souffle fort dans ces montagnes.
Connaissez vous la douche écossaise? En Bretagne, on dit que la pluie ne mouille que les cons. La douche écossaise ne s'embarrasse pas d'une telle ségrégation. Les 150 kms de liaison Glasgow - Oban se feront sous des trombes d'eau. Les bords du Loch Lomon n'en sont que plus lugubres.
Un petit lien vers les Silencers, scottich rain. http://www.youtube.com/watch?v=axsCQy_v0To
Mais le soleil est au rendez vous en arrivant à Oban. Et je vous jure que la bière avant de rejoindre le camping a le bon goût d'une 3ème mi-temps après un match de rugby. Le camping est immense et nous disposerons de 1000 m² par tente. Sanitaires au strict minimum.
NOUS SOMMES EN ECOSSE. YES!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Saint Décathlon, patron des voyageurs imprévoyants.
votre commentaire -
Par jmt35650 le 17 Février 2015 à 19:53
2 jours d'un coup, vous comprendrez tout à l'heure pourquoi.
Pour l'heure, direction le Kintyre, si si, vous connaissez, rappelez vous...
http://www.dailymotion.com/video/xp9c_paul-mccartney-mull-of-kintyre_music
J'ai prévu de faire le tour complet de cette langue de terre qui plonge vers l'Irlande du Nord, de toute façon, il n'y a pas de routes qui traversent la chaine de montagne. J'ai préparé le circuit sur la carte à la maison grâce à ITN converteur, utilisant la carte Michelin avec les route vertes. Ce sera la première surprise du voyage, car nous allons nous retrouver au bout du monde. La route est fermée par une barrière, et l'éleveur local ne nous interdira pas de passer, mais pour lui avec une GS. Demi tour , et comme la journée était passablement longue, nous ajouterons 30 à 40 kms du fait de ce contretemps.
Nous allons croiser les canaux qui rejoignent les lochs entre eux. De nombreux bateaux font la traversée de l'Ecosse par ces canaux aux écluses très sportives. Tout se fait à bras d'homme. Nous en profiterons pour montrer le bon état d'esprit des motards bretons en guoguette.
Pique Nique à Campbeltown juste avant que la pluie ne fasse son apparition. Pour la descente côté ouest, la route était belle et la côte battue par le vent. Nous remontons par l'est, petite route ou la vitesse se fait basse. Petite mousse à Inveraray, avant de rejoindre OBAN. Au passage je goûte la tenue de route des PR3, sous la pluie, dans la montagne. Car la pluie s'installe. Elle sera de la partie toute la nuit , accompagnée de vent violent. Elle ne se lèvera que le lendemain en cours d'AM. Compromettant la balade du jour. Tant pis, ce sera régime bière, resto, et match de foot pour passer la journée. (France éliminée du Mondial) En fin de journée le temps se lève et mes compères ont eu le temps de visiter Oban. Le moral remonte, car la météo sur internet à l'office du tourisme n'est pas optimiste. Erreur, nous allons tronquer les averses diluviennes par un temps beaucoup plus agréable.
votre commentaire -
Par jmt35650 le 17 Février 2015 à 23:23
Nous quittons OBAN pour l'entrée de l'île de SKY. Par une route chère à tous les écossais, le GLENCOE et FORT WILLIAM.
Belle journée de moto. Nous rentrons dans le cœur de l'Ecosse mythique. Les étendues se font plus grandes et ce qui apparaît parfois d'un nom sur la carte n'est qu'un petit groupe de maisons.
Arrêt pour prendre la pose devant le BEN NEVIS, encore enneigé. C'est le plus haut sommet du Royaume uni. De nombreux touristes, dont certains locaux, viennent visiter le monument à la gloire des troupes qui s'entrainaient dans les parages pendant la guerre 39/45.
Nous remonterons un peu vers le nord, histoire de longer le LOCH NESS. Ce n'est pas le plus beau lac d'Ecosse, mais c'est celui qui a réussit à faire entrer dans la légende un canular d'étudiants. Alors tout le monde s'y presse, et nous pouvons acheter des nessies à chaque échoppe.
Direction Ouest vers l'île de SKY. Mais nous n'y mettrons pas les pneus ce soir. Pique nique au bord d'un loch ou je vais pouvoir tailler la bavette avec un fervent du "YES" pour le référendum. Puis notre traditionnelle bière de l'après midi dans un beau pub perdu au milieu de nulle part. Le camping de MORVICH sera notre point de chute. Nickel, avec une pelouse bien épaisse, des tables à disposition, et le nécessaire pour recharger notre matériel.
Le référendum pour l'indépendance se déroulera dans quelques semaines.
votre commentaire -
Par jmt35650 le 18 Février 2015 à 17:03
ISLE OF SKYE. Déjà visitée en 1983, je garde le souvenir du fish and ships bien gras à l'attente du bac et d'une tempête mémorable qui avait ébranlé la plupart des tentes du camping durant la nuit.
Ce ne sera pas le cas aujourd'hui. Il fait un temps magnifique (pour l'Ecosse, en juillet, comprenons nous) L'antique bac qui assurait la liaison vers l'île a été remplacé par un pont. C'est plus rapide, mais moins romantique.
Mais avant, petit arrêt devant le château de Christophe Lambert, de Mel Gibson ou de Sean Connery. Eilean Donnan Castle. De James Bond à William Wallace, ce monument de l'architecture écossaise a été squatté par bon nombre de productions. Il est vrai qu'il propose un visage très sombre, voir inquiétant, quand le ciel est bas et que la brume s'installe. Mais il peut devenir nettement plus rieur quand le soleil brille et que les landes et les rhododendrons sont en fleur.
Nous allons faire le tour de l'île dans le sens des aiguilles d'une montre. Arrêt café dans un coffy shop à Broadford, tenu pas de jolies écossaises. Des 3 filles, aucune ne parle le gaëlique . La perfide Albion s'est imposée par la langue, et ici, comme sur les autres terres de langues celtes, le constat est le même. La langue dominante éradique la langue locale. Seul le Pays de Galles a décidé de prendre en main son destin dans ce domaine, l'enseignement y est bilingue. Cela aurait peut être changé en Ecosse si le Yes l'avait emporté.
L'ile ne va pas nous décevoir. Il faut une bonne journée pour en faire le tour, avec le passage obligé à la distillerie locale. Nous mangerons face à la distillerie TALISKER, en priant qu'ils viennent nous proposer l'apéro ou le digestif. Rien. Du coup on se dit que les écossais sont radins. cqfd.
Au nord de l'île, la chaine de Quiraing a servi de décor pour de nombreux films. Nous avons fait le choix du passage tout au nord. Je pense que nous aurions du y ajouter la petite route de montagne qui joint UIG à la côte est, elle devrait permettre une meilleure vue sur les montagnes. Ce sera pour la prochaine fois. Arrêt au musée agricole au nord de l'île. C'est un peu pommé. Par contre, la terrasse du manoir ou nous buvons notre bière d'AM nous offre une vue magnifique.
Sur la route du retour, nous gouterons au pragmatisme écossais. On fait une belle route, à 2 voies standard, et on garde le pont étroit avec une voie unique avec un stop à chaque bout. C'est marrant, mais ça force à conduire intelligemment.
Taureau écossais (photo du bas, car en haut c'est un étalon, rien à voir). Là il n'a pas son kilt, donc, pour les dames qui se posent la question, il suffit d'imaginer...
votre commentaire -
Par jmt35650 le 19 Février 2015 à 14:53
La veille au soir nous avons eu une discussion pour la suite du programme. La météo annoncée n'est pas bonne. J'avais prévu de lever le camps pour LAIRG dans le centre du nord écossais pour pouvoir monter tout en haut de l'Ecosse dans une seconde journée. C'était l'une des plus longue étape du circuit que nous ne ferons pas. Avec le recul, c'est dommage, mais un voyage en groupe est toujours une histoire de compromis.
Temps bien gris au départ du camping, crachin breton dirons nous. D'ailleurs, on part avec les plastiques. Le programme est allégé car nous ne savons pas grand choses des conditions météo qui nous attendent. Nous allons faire le tour de la péninsule d'APPLECROSS. En face de l'ISLE OF SKYE. Elle ne fait pas partie des circuits officiels car il n'y a rien d'exceptionnel, pas de monstre ou de distillerie, pas de clan ou de pub emblématique.
Mais avant toute chose: le plein des motos. Car la région que nous allons visiter est pour le moins inhospitalière.
Direction le nord, donc, par la A890. On contourne le Lochcarron puis on traverse la bourgade du même nom. 10 kms plus loin, à gauche pour la montée du col de BEALACH NA BA. Un peu moins de 700 mètres d'altitude mais par une route prévue pour 3 moutons de front. C'est une montée relativement impressionnante, d'autant que les nuages et le vent fouettent le paysage. Les épingles en haut du col, ou il faut se méfier des voitures locales qui descendent pleine balle. Aujourd'hui le point de vue en haut du col est dans les nuages, impossible de voir la côte et les îles. La route est très fatiguée dans la descente, gare à la chute. Arrêt café à APPLECROSS, discussion passionnée avec 2 belges qui font eux aussi le tour d'Ecosse en moto. Et les courses dans une supérette de 30m² digne de la caverne d'ali baba, perdue au milieu de nulle part. Je ne sais pas comment font les gens en hiver, mais les conditions de vie et de travail doivent être très dures. Sans doute faut-il chercher dans cet environnement hostile le sens de l'économie que l'on prête aux écossais.
HEUREUX!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Cette journée restera pour moi la plus belle du voyage.Parfum d'aventure. La combinaison du mauvais temps, de l'inhospitalité de la région et de la beauté sauvage des paysages... Tout simplement fabuleux.
Arrêt carburant et bière à KINLOCHEWE. Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille.
On fait quoi? on file vers le nord ou on rentre au camping? Va pour le nord, ou nous prendrons conscience de l'immense étendue du territoire écossais. Il faut se méfier des cartes, les noms indiqués ne sont pas des bourgades, mais souvent de simples fermes ou carrefour. Pas une station service en vue sur plus de 150kms, bref être prévoyant.
Rencontre brito-belge en terres écossaises
HEUREUX!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Jean Yves et Frida, voyageur breton au long court du côté d'Ullapool.
Après l'effort, le réconfort.
votre commentaire -
Par jmt35650 le 19 Février 2015 à 19:34
Nous quittons l'ouest pour rejoindre la SPEY est et la route du whisky. Ciel toujours changeant, direction le LOCH NESS.
C'est surement le lac le plus connu au monde. Américains, Japonais, Chinois, le circuit des tour-opérateurs y passe obligatoirement. Vaste usine à touristes qui n'a que l'intérêt de sa légende. Pas plus beau qu'un autre, il offre quand même le gros avantage de permettre la traversée de l'Ecosse en bateau du nord au sud. Donc, un conseil, y passer, histoire de dire "j'ai vu... mais j'ai pas vu...le monstre" Pas nécessaire d'en faire une destination.
Petit arrêt en passant à URQUART CASTLE que nous ne visiterons pas, et dans un piège à touristes pour la photo adaptée au lieu.
INVERNESS, ville de pierres grises sera notre point de ravitaillement. Pique nique au bord de la mer vers l'est, avant que la pluie ne veuille nous accompagner pour un bout de route jusque ABERLOUR et son petit camping très convivial. Nous y retrouverons une journaliste suisse avec qui nous avions sympathisé quelques jours plus tôt. On pique la tente sous un léger crachin qui disparaitra avec l'apéritif.
Juste prémonitoire, nous avions emprunté une toute belle petite route pour rejoindre ABERLOUR, avec des panneaux "attention aux écureuils" . Et soudain, surgit du sous bois un magnifique cerf qui va trottiner devant la moto pendant 200 mètres. On est bien sur les terres de GLENFIDICH.
Le monstre (le truc vert, l'autre c'est un étalon, je vous l'ai déjà dit..)
Le même , mais sans étalon...
votre commentaire -
Par jmt35650 le 20 Février 2015 à 00:06
Direction ABERDEEN par les montagnes du centre. Des travaux sur la route de TOMINTOUL nous obligeront à faire du tourisme rural au cul de la voiture de la poste. La factrice, en cours de tournée, a aimablement proposé de nous guider par les cours de fermes et chemins presque creux afin de suivre notre itinéraire.
Nous allons laisser la distillerie de TOMINTOUL derrière nous et prendre notre café à LECHT SKI CENTER. Hé oui, une station de ski perdue en pleine montagne, en même temps quoi de plus normal. Il y fait froid l'hiver, il neige souvent et c'est en montagne. J'ai de ces préjugés sur les écossais... m'enfin.
La route est très agréable, avec une grosse chaleur quand nous abordons la descente indiquée à 20%. Plus que le taux de la pente c'est le passage brutal du plat à cette pente prononcée qui fait remonter l'estomac. Courses et pique nique à BALLATER, riche cité ou une part de la noblesse écossaise possède un pied à terre. La famille royale britannique y possède le château de BALMORAL. Invités, nous étions, il est, n'est-il pas? Nous serons hélas contraints de décliner l'invitation à une cup of tea du prince Charles, passionné de moto et de Bretagne. En fait nous n'aimons pas le thé.
ABERDEEN, cité toute grise, très propre, toute bien rangé, toute comme il faut. Et riche en plus, car en face on y trouve du pétrole. Par contre nous faisons un retour à la civilisation. Ou va t'on pouvoir garer les motos? Ben oui, ça peut paraître bizarre, mais comme il n'y a rien de garé sur les trottoirs, qu'il n'y a pas non plus de places de stationnement au bord des rues. Nous opterons pour un stationnement à la sauvage près du port en essayant de limiter la gène des usagers et en espérant que la fourrière est en panne. La bière au pub sera, elle, très appréciée.
Nous n'allons pas trainer dans cette ville qui nous parait froide et sans âme. Nous rentrerons par une autre route après avoir fait le tour du centre ville en moto. Et nous perdrons Pascal qui rentrera en solitaire.
En fait, journée un peu décevante, il est vrai qu'après la côte nord ouest, cette région peut paraître fade. Et pourtant nous avons emprunté les routes vertes de la carte Michelin.
votre commentaire -
Par jmt35650 le 23 Février 2015 à 00:03
Départ de camping en levant le camp. Et direction la distillerie Glenfiddich pour la visite des lieux. Pour la majorité d'entre nous, l'Ecosse, c'est le Loch Ness, les cornemuses, et le whisky. Nous allons donc visiter l'un de ces lieux ou est produit le divin breuvage.
Je n'ai pas la gamme de fabrication complète, mais ce petit lien donne les grandes lignes pour comprendre la mise en musique.
http://www.dcs.ed.ac.uk/home/jhb/whisky/foreign/fr/chap3.html
J'aime le whisky. J'ai presque versé une larme au dernier verre d'une bouteille de Bowmore 15 ans, absolument divin. Introuvable à un tarif raisonnable.
Je ne suis pas un fan de Glenfiddich, mais la distillerie dans un cadre bucolique est un passage incontournable dans la région. Et les explications en français, par une jeune fille dont la grand-mère est lyonnaise seront les bienvenues. Nous allons passer la matinée entre les alambics, les cuves de maturations et l'odeur prégnante du bois.
En fin de visite, dégustation de la production locale: 12, 15, 18 ans d'âge... Il est 11h30, et nous avons 400kms à parcourir pour Stirling. Dur, dur la vie de motard dans ces conditions.
La route vers le sud nous permettra de traverser une jolie région montagneuse que nous connaissons déjà partiellement. La carte en dessous est très approximative, sans doute le résultat de la dégustation du matin.
Un arrêt bière en milieu d'après-midi dans un pub des plus sympathique dont je ne me rappelle plus le nom.
votre commentaire -
Par jmt35650 le 23 Février 2015 à 23:42
EDINBOURG, STIRLING.
Du camping, nous pouvons voir la tour en hommage à Wallace.
La ville d'EDINBOURG est très facile d'accès. Nettement moins facile, par contre d'y garer les motos. On y retrouve ce que je déteste au Royaume Uni, des caméras partout. Il y a bien quelques emplacements réservés aux motos, mais tout est déjà pris. Quant à ce mettre sur un emplacement de voiture, dans un parking, il faut compter environ 30€ par moto. Il y a bien d'énormes trottoirs ou personne ne passe, mais le flic apparu dès que nous nous sommes arrêté nous déconseille, amende ou fourrière. Nous finirons par nous caser au pied des remparts, en entassant tout le monde et après le départ d'une Guzzi.
Pour Luc, François et moi, ce sera le château, Pascal choisira la ville.
La cour d'entrée du château est malheureusement occupée par un énorme échafaudage en vue du Royal Edinburgh Military Tattoo, concert des régiments écossais qui se déroule en aout.
Il fait beau, la vallée qui court au centre de la ville est propice au farniente. C'est la grande foule estivale, touristes et autochtones accaparent les terrasses. Et cours d'anglais pour Luc par une serveuse bien aimable parlant français.
EDINBOURG, la capitale , votera "NO", GLASGOW, l'ouvrière votera "YES".
Retour par le lieu de la bataille de Stirling. Pèlerinage sous la statue de Bruce. L'histoire écossaise est riche, mouvementée.
Et le soir, petit repas entre amis, de la panse de brebis farcie. Demain nous quitterons l'Ecosse.
votre commentaire -
Par jmt35650 le 24 Février 2015 à 23:21
Allez, on remballe...
Avant de prendre la route du sud , petit arrêt devant le monument à la gloire de Wallace, puis direction FLAFIRK WEEL, à mi route entre STIRLING et EDINBOURG. Il pleut, mais ça vaut quand même le coup de s'arrêter au pied de ce monument de technologie. Un moteur de machine à la ver pour faire monter et descendre des bateaux entre 2 canaux. Le mécanisme ne tourne pas à notre arrivée, et je ne peux m'empêcher de douter de la rentabilité du système.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Roue_de_Falkirk
Direction STONEHENGE. 412 miles , 650 kms environ. On n'est pas là pour vendre des cravates.
Nous piquerons la tente, à la nuit tombante à ORCHESTON. Et le crachin breton s'invitera pour le barbecue.
La dure vie du trappeur, sous la menace permanente des loups et des ours.
votre commentaire -
Par jmt35650 le 24 Février 2015 à 23:51
Menu du jour: découverte du DEVON et visite de STONEHENGE.
Circuit de 300kms vers le sud ouest avec pique nique sur la côte. Nous ne faisons que passer à Salisbury. Dommage, la ville mériterait une visite pédestre. Ce sera lors d'un circuit d'une semaine en Cornouaille que je traine dans ma tête depuis des années.
Les routes du Devon sont étroites, entre des grandes haies, avec peu de visibilité. Beaucoup de belles maisons avec des toits de chaume, et de beaux petits villages.
La côte est belle, mais peu accessible, et dans certains cas, impossible d'y stationner.
Quant à STONEHENGE, il faut reconnaître le travail effectué autour du site pour le rendre visitable par des milliers de touristes sans trop de dégradation. L'exposition et les explications données à l'entrée permettent de bien saisir l'étendue du site et son organisation.
Nous terminerons la soirée autour d'une bière dans le très beau pub de ORCHESTON.
votre commentaire -
Par jmt35650 le 25 Février 2015 à 12:24
Tout à une fin. Nous replions les tentes pour la dernière fois. Nous avons un peu de temps devant nous, aussi allons nous flâner dans les rues de POOLE avant de quitter l'Angleterre.
Traversée de la Manche en cours d'après-midi. La route pour Rennes nous paraitra bien longue, malgré la présence d'un missile en tête de convoi.
"Dis tonton, c'est quand qu'on repart?"
"T'inquiète, fiston, c'est déjà prévu pour 2015, un peu plus loin, un peu plus long, maintenant que tu sais piloter ta moto sans les petites roues"
Et nous boirons à la santé de ceux qui n'osent pas partir, parce qu'il faut conduire à gauche, parce qu'il faut parler anglais, parce que parfois il pleut, parce que...
votre commentaire -
Par jmt35650 le 25 Février 2015 à 14:24
C'est la finalité de ce blog, faire profiter de notre retour d'expérience.
La période:
Juin juillet Aout. Nous sommes dans le nord, les journées sont beaucoup plus longues qu'en France à cette période. J'ai toujours un faible pour juin, juillet, car la meute des touristes n'est pas encore présente et on peut profiter des petites routes sans être pressé par les touristes pressés. Le temps? difficile de prévoir quoi que ce soit car on peut passer du jour au lendemain de la pluie au magnifique beau temps. Le régime de l'averse écossaise est bien connu.
La durée:
15 jours minimum si on veut monter tout au nord.
Le circuit:
Lake district est un arrêt idéal au cours de route. ça fait une bonne étape entre le sud et l'Ecosse.
J'avais opté pour un circuit commençant par l'ouest. Nous nous sommes rendu compte que cette configuration fait baisser l'intérêt du voyage à partir de la route du Whisky. A refaire: débuter par Edinbourg, Stirling, et la route du Whisky fera monter la "tension" vers le nord et l'ouest qui demandent plus de temps et d'improvisation. Donc privilégier le sens antihoraire.
Ne pas se focaliser sur le LOCH NESS
Monter complètement au nord, sinon, au retour, on se sent un peu frustré, car c'est par là que l'isolement écossais prend tout son sens.
Ne pas oublier APPLECROSS, mieux profiter de SKYE, y consacrer 2 jours pour pouvoir marcher éventuellement.
Et si la grande ville vous tente, GLASGOW, la ville ouvrière et rebelle.
L'hébergement et le matériel:
Nous sommes partis en camping pour ne pas avoir à réserver à l'avance.
Avantage: grande autonomie, improvisation possible. Le panard quand il fait beau.
Inconvénient: soirées ou matinées difficiles quand il pleut.
Pour le cap nord, je prévois un auvent Décathlon qui permettra de faire la popote et de s'abriter si nécessaire.
Une tente suffisamment grande pour pouvoir y déposer son matériel. L'idéal est de disposer d'un petit auvent pour s'abriter en cas de pluie. Pouvoir monter chambre et toile d'un coup en cas de pluie est un plus. J'ai opté à Glasgow pour un modèle décathlon qui utilise cette technologie mais dont je ne suis pas pleinement satisfait, du fait du manque d'auvent.
Protection au sol avant le montage de tente, la couverture de survie épaisse de décathlon fait très bien l'affaire et ne prend pas de place dans les bagages.
Le tabouret trois pied. Pour poser ses fesses le soir quand il n'y a rien à disposition.
Une lampe frontale LED pour la popote, le soir.
Une veste fraicheur pour les soirées. Un cache col de ski, ces petites choses qui permettent de bien profiter des soirées.
Il ne fait pas obligatoirement chaud la nuit. Un bon duvet 5° à minima, un drap de soie permet de gagner 5 autres degrés et une petite couverture polaire pour protéger les pieds.
Des sandalettes pour aller aux douches. Car les bottes, c'est pas top pour fréquenter ces lieux.
Matériel sur les motos.
Monter et démonter le matériel de camping exige un minimum de matériel. Petit marteau pour enfoncer les piquets, même si le gazon écossais est souvent tendre. Gonfleur si on utilise un matelas pneumatique. Luc et moi utilisions un matelas décathlon d'une dizaine de cm d'épaisseur => gonfleur 12 volts obligatoire.
Monter sur sa moto une prise 12 volts est donc utile. Elle servira aussi à charger le téléphone, voir l'appareil photo avec l'adaptateur USB adéquat. Le GPS est aussi utile pour planifier le parcours.
Le groupe:4 personnes, 4 motos, c'est à mon sens le maximum pour ce genre de circuit. Car il ne faut pas oublier qu'on roule en autonomie individuelle et qu'on communique difficilement en moto. Arrêt photo, arrêt pique-nique, tout est plus compliqué qu'à 4 dans une voiture. De plus le premier ne voit pas obligatoirement le dernier. Garder une distance de sécurité et à chaque départ penser "je roule à gauche"
Outre les problèmes de route se posent aussi les questions de circuit. Privilégier des motards que l'on connaît bien, qui ont la même idée que vous du voyage et de la solidarité dans le groupe.
Peut être organiser des lieux de rdv sur le circuit pour que chacun puisse s'arrêter à son gré. Nous testerons lors d'un prochain voyage.
1 commentaire