• 17 mai Camino Françès

    17 mai  Carracedero - Sorria  90 kms  dénivellé 1350m

     

    En fait, les guides nous mentent quand ils annoncent que le col Cruz de Ferrio est le plus difficile. La Galice dans son ensemble est casse-patte car ce sont des descentes vertigineuses et des montées bien raides. Il n'y a pas beaucoup de moments ou on peut se reposer.

    Ce matin départ par maps-me ( pour les ignorants, c'est une application qui propose un GPS sans avoir besoin de wifi ou internet. localisation smartphone  simplement) Il s'agit de récupérer le camino qui est quelque part au nord. Nous allons le retrouver à une dizaine de kms au nord, Villafranca del Bierzo le long de la N6 qui suit l'autoroute A6. En fait tout au long de la traversée de l'Espagne, le camino suit les anciennes voies romaines, qui ont été remplacées par les routes au fil des siècles et maintenant par les autoroutes. Quand on y pense, étonnant de voir que l'organisation des pays est encore sur la base de ce qui a été fait il y a 2 millénaires.

    Nous prendrons le café sur la jolie plaza mayor et ferons les courses plus haut, juste avant d'attaquer la montée du jour. 25 kms ou ça grimpe gentiment, puis on rentre dans le vif du sujet. Il va falloir s'économiser car les gambettes ont beaucoup donné hier. Dès que le pourcentage monte, tout à gauche et 7.5 km/h, et tourne tourne manivelle. Yves monte plus vite, il ne s'économise pas, le bougre. Comme ça il peut faire des photos du pèlerin en pleine action. Sur 200 ou 300m , je mets pied à terre car ça ne passe pas, on doit être autour de 10%. Yves arrive à monter en danseuse. A la fourche on croit être rendu au bout mais c'est le col pour l'autoroute et la N6. Pour les pélerins: c'est la petite route, montez jeunesse. Quelques photos au passage du panneau Galice, quelques photos de statues à la gloire des marcheurs, et lentement on monte. 

    Ouf, on est en haut, il n'y a plus qu'à redescendre! ben  non, il y a une succession de 3 cols  et comme les jambes se détendent entre chaque montée, on a l'impression d'avoir des jambes dures comme du bois. Col de Cebreiro, col de San Roque et col de Poio , on flirte avec les 1300 m.

    Mais de là haut, quels paysages, on est en Galice, tout est vert, extrêmement vallonné, et le regard porte très loin. Je retrouve ces paysages que j'ai écumé et tant aimé en moto lors de mon année à Vigo. Le plaisir des yeux, ces vieilles fermes de granit, ces troupeaux à flanc de montagne.  

    Pique nique en haut du  dernier col  dans un petit village tout dédié aux pèlerins. Le restaurateur nous averti trop tard que c'est une terrasse privée. Un café et un gâteau et tout rentre dans l'ordre. 

    Descente vertigineuse vers le monastère de Samos. Plein d’asiatiques, en bus. Et un peu plus loin 2 frangins d'Avignon en tandem, multiples crevaisons à l'avant car pneu inadapté. L'un répare et l'autre cause. On les retrouvera à Santiago. 

    Camping, enfin si on peut appeler ça camping, à Sorria. Le truc semble être en cours de vente. Paiement en liquide, pas d'eau chaude aux douches, c'est tonique. Et pour voisins 2 motards anglais en BMW. Fort sympatiques, même si je dois dire que j'ai du mal à capter car c'est plutôt l'espagnol qui occupe mes quelques neurones. On cause un peu avant d'aller manger pour pas cher dans un resto plus bas pendant que nos voisins font un petit film avec un drone. Et dire que demain matin ce sera encore douche froide...

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    Le monastère de Samos. On y héberge des pèlerins 

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