• 18 avril

    TAHANAHOUTE -  BIN EL OUDANE

     

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    Départ sous les gouttes en direction du col de TIZI N TICHKA sur la route de Marrakech, la  N9. Je sais que la route est en travaux mais nous ne sommes pas censé y faire beaucoup de kms. 

    Arrêt café dans une jolie auberge dont le patron, sorte de vieux sage connait Rennes, il va nous conter ses vacances en Europe et me faire goûter l'orange amère.  Plus haut, il pleut, et comme la route est en chantier, nous naviguons dans une sorte de fange rouge, les 2 pieds au raz du sol pour éviter la chute. Les motos vont être propre... Mais je vous rassure , les camping cars non plus ne font pas les fiers sur cette patinoire. On va slalomer entre les camions, les engins de chantier et les écoliers qui rentrent de l'école. Capharnaüm dont nous sommes maintenant coutumiers. 

    Après bien des turpitudes, nous finissons par trouver la route que j'ai choisie pour le circuit. Elle est là, au fond de la vallée, mais il a fallu faire des aller/retour pour savoir comment y accéder au milieu du chantier.

    On va faire un petit tour au paradis, dans le Haut Atlas. Ce n'est pas une route, ce n'est pas une piste, un mix bien intéressant au milieu de nulle part. Ici, pas un touriste ne passe, totalement hors des sentiers battus. Sur les collines, des petites bergeries et des troupeaux car les paysages sont verts Dans les villages traversés, on devine la surprise.  Il y a parfois de la bonne boue rouge grasse, collante qui fera le bonheur de Philippe. Deuxième gage, trop bas dans les tours, il cale en seconde et se couche en douceur. Pas de dégâts, juste un peu sale, style baroudeur expert.

    Repas dans un petit village dont le nom est écrit en arabe, il n'y a qu'un bar épicerie, pas de tajine qui indique qu'on puisse y manger, mais quelques habitants trempent le pain dans des assiettes de haricots blancs qui mijotent dans un grand chaudron. Va pour les fayots, avec cet excellent pain, ça cale et ce n'est pas mauvais du tout.  Dessert d'une brioche industrielle avec le café et nous voila rassasiés. Pas d'eau courante, les consommateurs se lavent les mains sous un broc à l'entrée du bar. Paradoxe de ce village sans confort et à la rue principale défoncée avec des grosses flaques d'eau, les jeunes sont équipés de GSM et portent casquette et chaussures à la mode. Impossible de savoir la réalité des difficultés dans ces conditions.  

    Très difficile de savoir les distances parcourues, mais ce genre de voyage hors du temps nous séduit totalement.

    Nous rejoignons la grand route et chatouillons un peu les gaz , on va pouvoir récupérer un peu le temps perdu car je ne suis pas très sur du camping ou nous devons nous arrêter. Bin el Oudane, l'eau vive. Doutes confirmés, ce n'est pas un camping car il n'y a pas de place prévue pour piquer la tente. On nous propose une chambre avec un confort mini pour un haut tarif rennais. Nous déclinons l'offre et plantons malgré tout sur l'espace prévu pour accueillir les camping car. La douche est fermée à clé et il va falloir que je me prenne la tête avec le gérant pour que nous y ayons accès.  Un endroit à éviter.

    18 avril

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    Le talent de l'artiste pour rendre un endroit minable accueillant.

    18 avril

     


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